À l’APEI Centre Alsace, le licenciement d’une déléguée syndicale CGT se fête entre cadres, une coupe de crémant à la main. Vendredi 22 novembre, le directeur de l’association dédiée à l’accompagnement et la prise en charge de personnes en situation de handicap Renaud Bereski invitait des membres de la direction à célébrer la validation du licenciement pour inaptitude médicale d’Aurore Boby, salariée protégée, par l’inspection du travail. La syndicaliste avait mené une grève au sein de l’association fin 2022. Elle a ensuite souffert d’une surcharge de travail couplée à des alertes restées sans effet.
Lors d’une réunion de la Commission Santé Sécurité et Conditions de Travail (CSSCT) en janvier 2025, des élus du personnel ont dénoncé « un manque d’humanité du directeur général, allant jusqu’à célébrer le départ d’une salariée élue suppléante cadre au Comité Social et Économique (CSE) (…), ce qui a été perçu comme un manque de respect envers les personnes qui souffrent au travail ». Contacté, Renaud Bereski se défend d’avoir célébré le départ d’Aurore Boby.
Aurore Boby, victime du management à l’APEI
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