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La France condamnée pour avoir piétiné la liberté d’expression d’une victime de violences sexuelles

La Cour européenne des droits de l’Homme a estimé que la condamnation pour diffamation d’une secrétaire ayant accusé un supérieur hiérarchique de harcèlement sexuel et d’agression sexuelle, mais sans apporter de preuve ni déposer plainte, constitue une violation de sa liberté d’expression.

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CEDH Cour européenne des droits de l'homme
La Cour européenne des droits de l’homme est situés à Strasbourg, dans le quartier du Wacken.

La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a jugé, dans un arrêt rendu jeudi 18 janvier, que la France avait porté atteinte à la liberté d’expression d’une femme condamnée pour diffamation après avoir accusé de harcèlement et d’agression sexuelle un supérieur hiérarchique, et ce sans disposer de témoin ni avoir porté plainte.

Les juges de Strasbourg ont estimé que l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’Homme, qui protège la liberté d’expression, impliquait d’accorder « une protection appropriée aux personnes dénonçant les faits de harcèlement moral ou sexuel dont elles s’estiment les victimes ».

Et cette protection doit amener les juges nationaux à « adapter aux circonstances de l’espèce » leur interprétation des faits, et donc, dans le cas dont la CEDH était saisie, à considérer que le délit de diffamation n’était pas constitué.

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