Convoqué au commissariat de Strasbourg mardi 29 avril en milieu d’après-midi, Cem Yoldas a reçu la notification de dissolution de la Jeune Garde. Quelques heures plus tôt à l’Assemblée Nationale, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau répondait au député Rassemblement National (RN) Sébastien Chenu et confirmait une « procédure contradictoire contre la Jeune Garde qui doit amener, je l’espère, à cette dissolution ».
La notification de dissolution fait quatre pages. Elle s’appuie notamment sur des publications au sein du groupe Telegram « Antifasquad » où des membres de la Jeune Garde sont mis en avant pour des agressions sur des militants d’extrême-droite. Porte-parole de la Jeune Garde, Cem Yoldas balaye ces accusations contre l’organisation antifasciste qui revendique plus d’une centaine de membres dans sept villes en France. Dans un entretien accordé à Rue89 Strasbourg, il martèle l’absence de condamnations de militants de la Jeune Garde à l’appui de cette procédure. Il appelle aussi à « faire front » contre la nouvelle offensive du ministre de l’Intérieur visant la gauche. Entretien.
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