À quelques pas de l’aéroport d’Entzheim, un panneau de chantier décrit des travaux « d’aménagement de locaux de service ». Derrière ces termes bien vagues, c’est un nouveau local de rétention administrative (LRA) qui est cours de construction dans les bureaux de la police aux frontières (PAF). Destiné à « retenir » des personnes en situation irrégulière moins de 48 heures avant leur expulsion, ce nouveau local est considéré par la Cimade comme un « lieu de non-droit ». « Les personnes retenues n’ont pas accès à un avocat, ni aux associations. Ils n’ont pas d’informations sur leurs droits comme c’est le cas en centre de rétention administrative (CRA) », détaille Morgane Macé, chargée de projet régional à la Cimade Grand-Est, association de soutien aux personnes exilées.
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