
Ciné-cool : du 20 au 27 août, les cinémas Star projettent des histoires de rencontres bouleversantes à 4 euros 50 la séance
Du 20 au 27 août, les cinémas strasbourgeois réduisent le prix de la séance à 4 euros 50 dans le cadre du festival Ciné-cool. Les salles obscures du Star et Star Saint Exupéry ont programmé des films centrés sur les rencontres, celles qui bouleversent nos vies comme celles qu’on aimerait oublier à tout prix.
L’édition 2022 du festival Ciné-cool, ce sont des rencontres dans tous les sens. Du 20 au 27 août, les cinémas Star proposent une programmation pleine d’apparitions, de tête-à-tête difficiles, de coups de foudre, de retrouvailles ou de complicité inattendue. Au-delà des films, l’établissement d’art et d’essai donne l’opportunité d’assister à ces séances en présence des réalisateurs et réalisatrices. Petite sélection des meilleures occasions de la semaine.
La page blanche, une enquête sur soi-même
Pour commencer, le festival Ciné-cool nous propose une histoire de rencontre avec soi-même. Samedi 20 août, à 20h30, le cinéma Star Saint-Exupéry projette en avant-première le film « La page blanche » en présence de sa réalisatrice Murielle Magellan. Le long-métrage raconte l’histoire d’Eloïse qui se retrouve prise d’amnésie, assise sur un banc parisien. Le personnage principale, incarnée par l’actrice Sara Giraudeau, « se lance alors dans une enquête pleine de surprises pour découvrir qui elle est. »

Rencontres sans lendemain, apparition après dix ans d’absence
Lundi 22 août, le cinéma Star nous plonge dans la filmographie du réalisateur Paul Newman. « De l’influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites » raconte la vie d’une mère seule avec ses deux filles adolescentes. La femme de quarante ans « tente de rompre la routine en faisant des rencontres qui sont toujours de courte durée ». Le film est projeté au cinéma Star à 19 heures.
S’ensuit à 21h10, dans le même cinéma, la projection du long-métrage « Le clan des irréductibles ». Ce dernier raconte l’histoire d’une rencontre avec un revenant. Dans l’Oregon, les bûcherons galèrent et se mettent en grève. Alors que la famille Stamper se tient en retrait du mouvement social, la population locale montre une hostilité croissante à leur égard. « C’est alors que Leland, le cadet, le fils prodigue, revient après dix ans d’absence. »
Blanche Gardin et un ancien camarade, un peu envahissant
Mardi 23 août, à 20 heures au cinéma Star Saint-Exupéry, la programmation du festival vient nous rappeler que toute rencontre n’est pas toujours bonne à prendre. Dans « Tout le monde aime Jeanne », Blanche Gardin se met dans la peau d’une femme appréciée de tous qui finit par se détester : « Surendettée, elle doit se rendre à Lisbonne et mettre en vente l’appartement de sa mère disparue un an auparavant. A l’aéroport elle tombe sur Jean, un ancien camarade de lycée fantasque et quelque peu envahissant. » La projection est une avant-première pour ce long-métrage de la réalisatrice Céline Devaux, qui sera présente pour échanger avec le public après la séance.

Vendredi 26 août, le cinéma Star a programmé le film « Tout fout le camp » du réalisateur Sébastien Betbeder, qui sera présent pour la projection de cette avant-première. Le long-métrage nous plonge « dans une ville de Nord de la France, où Thomas, pigiste au journal local, doit faire le portrait d’Usé, un musicien atypique et ancien candidat à l’élection municipale. » Mais cette rencontre donne lieu à une découverte macabre, celle du « corps inanimé de Jojo ». Sauf que celui-ci ressuscite…
Clôture avec « Chronique d’une liaison passagère »
Samedi 27 août, le cinéma Star Saint Exupéry projettera le film « Chronique d’une liaison passagère » en présence de son réalisateur Emmanuel Mouret à 20 heures. Dans ce long-métrage, l’actrice Sandrine Kiberlain incarne une mère célibataire qui rencontre un homme marié, joué par l’acteur Vincent Macaigne. « Engagés à ne se voir que pour le plaisir et à n’éprouver aucun sentiment amoureux, ils sont de plus en plus surpris par leur complicité… »
" Agitée,éperdue, tantôt hors de moi-même, et tantôt prête à mourir de faiblesse, j'avais la tête remplis du massacre de mon père, de ma mère, de mon frère, de l'insolence de mon vilain soldat bulgare, du coup de couteau qu'il me donna, de ma servitude, de mon métier de cuisinière, de mon capitaine bulgare, de mon vilain don Isaacar, de mon abominable inquisiteur, de la pendaison du docteur Pangloss, de ce grand miserere en faux-bourdon pendant lequel on vous fessait, et surtout du baiser que je vous ai donné derrière un paravent, le jour que vous avais vu pour la dernière fois. Je louai Dieu, qui vous ramenait à moi après tant d'épreuves. Je recommandai à ma vieille d'avoir soin de vous, et de vous amener ici dès qu'elle pourrait. Elle a très bien exécuté ma commission; j'ai goûté le plaisir inexprimable de vous revoir, de vous entendre, de vous parler. Vous devez aveoir une faim dévorante; j'ai grand appétit; commençons par souper"
Candide
Voltaire
Classiques Hachette
page 47
Notes explicatives, questionnaires, bilans, documents et parcours thématique établis par. Xavier Darcos
Doyen de l' Inspection générale
En décembre ( 43) , j'ai fait la connaissance d'une Polonaise cultivée, Yanetchka, qui avait connu autrefois l'aviateur, objet de mes amours. Nous avons beaucoup parlé de lui, de la Pologne, de la littérature française et polonaise, etc. Incidemment, Yanetchka me dit que l'on se préparait dans sa baraque à fêter Noël le mieux possible, et qu'elle m'invitait à venir écouter les cantiques."
Un camp très ordinaire
Micheline Maurel
( Préface François Mauriac)
Les Editions de Minuit, 1957
p. 67
Albertine Sarrazin
Lettres à Julien. Choix 1958-1967
Livre de poche, 1973
page 17
*https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Astragale
Le blé en herbe
Colette
Livre de poche p 32
Antigone
Jean Anouilh
La table Ronde, page 10
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- Cette fille aveugle; une nièce, ...c'est à quoi se réduit la famille, paraît-il. Il faudra la mettre à l'hospice; sinon, je ne sais pas ce qu'elle pourra devenir."
Début de l'histoire d'amour entre celle qui sera baptisée " Gertrude" et la pasteur suisse qui la sauve....
André Gide
La symphonie pastorale
se porta à leur rencontre, se saisit du harnachement du cheval de gauche et se laissa traîner par lui.(...) Un homme de haute stature se tenait debout dans le traineau et de la voix tentait de les calmer. A son côté, cramponnée à l'accoudoir, était assise une FEMME. Elle avait le visage hâlé et des yeux très clairs." ( Liliane Dunkerque).
" Le ciel n'a pas de préférés"
Erich-Maria Remarque
Il m'arrivait, le soir, de faire surgir pour moi seule son visage, et j' y trouvais tant de plaisir que je l'évoquais souvent".
Elise ou la vraie vie
de Claire Etcherelli
p 102
"Et Baboucar marchait devant"
de Giovanni Dozzini
p 158
et Clara Militch et Jacques Aratov
rédigée par Ivan Tourgeniev*:
"Lorsque Jacques Aratov rencontre Clara Militch, une jeune et talentueuse actrice, il est troublé, ému.
Mais les mois passent et il ne pense plus guère à elle, jusqu'au jour où il apprend qu'elle s'est suicidée. Commence alors pour Aratov une quête amoureuse et désespérée sur les traces de Clara Militch pour comprendre son geste... Une incroyable et bouleversante histoire d'amour par-delà la mort."
https://www.babelio.com/livres/Tourgueniev-Clara-Militch/33341