
Au conseil de l’Eurométropole, contrat local de santé et rénovation du centre administratif
Flux vidéo fourni par l'Eurométropole de Strasbourg
Plutôt léger, le conseil de l’Eurométropole de Strasbourg du vendredi 12 mai sera marqué essentiellement par le contrat local de santé et la présentation de la rénovation du centre administratif.
« Disons qu’il était cohérent avec son temps, avec les canons esthétiques de l’époque. » Du bout des lèvres, la présidente de l’Eurométropole, Pia Imbs (sans étiquette), reconnaît presque la laideur du centre administratif. Dans la salle de réunion où elle présente le prochain conseil de l’Eurométropole de Strasbourg (EMS), les journalistes s’amusent de ses pudeurs langagières. Le futur du bâtiment disgracieux sera évoqué au cours de la prochaine séance plénière ce vendredi 12 mai.
Avant cela, les conseillers eurométropolitains se pencheront sur le renouvellement du contrat local de santé. Il s’agit d’un contrat établi entre l’Agence régionale de santé du Grand-Est (ARS) et l’Eurométropole, avec une ribambelle d’autres acteurs locaux, comme la préfecture du Bas-Rhin et les Hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS). L’objectif affiché est de réduire les inégalités territoriales et sociales quant à l’accès aux soins.
Focus sur la santé environnementale
Si cette troisième génération du contrat local de santé sera décortiquée lors de l’examen de la délibération, la vice-présidente en charge de la santé, Françoise Schaetzel (EE-LV), égraine déjà plusieurs points clés du contrat, comme l’ouverture d’une maison de santé mentale :
« Pour l’instant, c’est encore à l’état de projet. Mais il s’agira d’un lieu de coordination et de rencontre, avec des permanences. »
L’élue martèle également la volonté de l’EMS d’accroîre sa lutte contre la prolifération des moustiques tigres, qui peuvent transmettre des virus tropicaux :
« Il y a une massification des actions sur les moustiques tigres. En plus de la prévention sur les gestes à adopter, on prévoit une formation de tous les agents techniques des cimetières, des écoles et des espaces verts. »
Plus largement, l’EMS prévoit le renforcement de ses actions en faveur de la santé environnementale, en luttant contre l’exposition aux perturbateurs endocriniens, mais aussi en promouvant l’alimentation et l’agriculture durable et un « urbanisme favorable à la santé ».

Lifting en perspective pour le centre administratif
Pachydermique, le centre administratif est inratable dans le panorama strasbourgeois. Construit entre 1973 et 1976, il se distingue par ses lignes abruptes et sèches, typique de son époque avec l’influence du brutalisme, un courant architectural. La présidente annonce d’importants travaux de rénovation dans les prochaines années : la délibération votée en conseil portera sur le lancement d’un marché à huit millions d’euros pour réaliser des études sur les travaux.
En premier lieu, les travaux visent d’abord à atteindre une meilleure performance énergétique avec une réduction de la consommation de chauffage de 75% et de la consommation électrique de 20%. « Le projet aura aussi une fonction architecturale et sociale », assure Pia Imbs. « Les chantiers pourront être un vecteur d’insertion professionnelle, avec des clauses sociales », ajoute-t-elle. Niveau architectural, il y aura « une réflexion sur les façades », mais a priori pas de grand bouleversement.
En tout, le chantier devrait coûter près de 100 millions d’euros, estime la présidente de l’Eurométropole, et pourrait débuter vers la fin de l’année 2025.
Ou 5km de tram
https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/F33-Le_cout_des_transports_cle15daa1.pdf&ved=2ahUKEwj8g-3wqPD-AhXATaQEHRErBZAQFnoECBcQBg&usg=AOvVaw17tJVzCi4q3HlNdPR5xEY0
A titre personnel, j’ai renoncé à tout diagnostic. Je m’appuie sur un modèle qui se passe de la maladie mentale.
Je fonctionne sans « maladie mentale ». Ce qui ne veux pas dire que je réfute l’existence de l’angoisse , de la perte de l’élan vital et des dépendances psychiques qui peuvent entraîner la mort et dévaster le quotidien des souffrants ( et pas des « malades ») et de leur entourage.
Tentez l’exercice, fermez les yeux et « renoncez aux diagnostics de maladies mentales ». Plus de « schizophrénie » à se mettre sous la langue , plus de « maniaco-dépressif » à stigmatiser, plus de « pervers narcissique » à débusquer, plus de parano à fuir.
Testez et vérifiez vous-mêmes ce que cela peut changer dans l’accueil et l’écoute de l’autre.
Je ne sais pas exactement ce qui m’a poussé à concevoir ce dispositif simpliste : l’autre est mon égal et rien ne me donne le pouvoir de « le définir », de le « comprendre », de l’instrumentaliser », de le « soigner » même , mais je peux l’aider à prendre conscience de ses moyens et de ses limites pour qu’il décide de les interroger pour les dépasser ou de les respecter pour « en rester là »..
Cela m’a permis de saisir que l’un des symptômes les plus, banaux, insidieux, humiliants et dévastateurs était l’insomnie.
Qui frappait tout le monde de manière indifférenciée mais qui était particulièrement dévastateur pour les marginalisés et les vulnérables.
Et que l’insomnie empêchait de venir aux rendez-vous à l'heure , le matin !
Nous ne sommes pas tous égaux devant les défis de l'existence et certains d'entre nous ont besoin d'assistance et de compréhension supplémentaires , momentanément ou durablement.