
Coop Alsace est entré en négociations exclusives avec le groupe Carrefour pour céder son réseau de 144 magasins de proximité. Si ces négociations aboutissent, Carrefour reprendrait l’essentiel des fonds de commerce, des murs et des salariés pour un montant non communiqué. Environ 10% des magasins ne seront pas vendus, pour lesquels « d’autres plans » sont en phase d’étude.
Les magasins les plus importants, surtout ceux en ville, changeront d’enseigne et deviendront des Carrefour City, ou Carrefour Market, avec un rappel de Coop dans le logo. Tandis que les magasins dans les villages resteront entièrement sous une enseigne Coop.
Dans les deux cas, indique le directeur général de Coop Alsace, Christophe Gros, les spécificités de Coop seront incluses dans les concepts des futurs magasins :
« Carrefour a bien compris les enjeux. Ils constitueront une entité distinctes et ils garderont l’ancrage régional de Coop, la marque et la profondeur de gamme. Et surtout, ils conserveront l’essentiel des emplois. A terme, ce sera même un moyen d’étendre l’activité de boucherie charcuterie au-delà des frontières de l’Alsace. »
Fin de l’aventure avec Casino
Coop Alsace avait débuté des négociations avec Casino pour un accord capitalistique, qui aurait permis à Coop Alsace de sortir du marasme financier. Mais cet accord n’a pas pu être étendu au-delà du simple contrat d’approvisionnement. Du coup, l’équipe dirigeante s’est tournée vers d’autres acteurs de la distribution, comme l’explique le président du conseil d’administration, Christian Duvillet :
« On n’avait aucune visibilité avec un simple contrat d’approvisionnement. Les objectifs du plan de restructuration ont toujours été de sauvegarder l’emploi, le réseau de proximité et le patrimoine fondé par Coop Alsace. Avec ces négociations, nous sommes dans notre objectif de valorisation du réseau. »
Reste que Coop Alsace a déjà cédé entièrement ses supermarchés et hypermarchés au groupe Leclerc. Avec la cession des supérettes, il ne restera plus grand chose dans ce qui était auparavant le second employeur privé d’Alsace. Christian Duvillet explique :
« Coop Alsace est toujours une coopérative et fonctionnera comme telle, avec une boucherie régionale, un centre de logistique, des cafètarias et des participations dans diverses sociétés d’HLM. Nous aurons un fonctionnement centré là dessus. »
Aller plus loin
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Nous dire la bouche en cœur que promis juré cette fois ci c'est la bonne et que de toute façon il n'y à plus rien dans les caisses parce qu'on a tout donné a nos petits copains... Ils se moquent du monde.
Tous les cabinets qui interviennent sur la Coop sont liés de près ou de loin à un ou plusieurs dirigeants. Et ce sont ces même dirigeants qui ne voient pas le conflit d'intérêt quand il est devant leur nez, qui s'octroient primes, salaires et notes de frais hallucinantes, qui viennent nous jurer cracher qu'ils ont fait le meilleur choix dans l'intérêt de tous? Mais sœur Thérèsa elle même ne leur prêterait pas une pièce...
Ce sont des patrons voyous en col blanc, des délinquants de la morale des violeurs de l'honnêteté intellectuelle et il est dommage qu'il n'existe pas de lois qui punnissent ces agissements, car pour les dégâts qu'ils ont occasioné, pour leurs mensonges régulier et pour leur cupidité, ils mériteraient de rejoindre l'ancien patron des Coop.
Le plus triste dans l'affaire, c'est qu'ils seront finalement parvenu à leur fin avec le soutien complice de nombreuse personne publique.
Un sociétaire indigné à qui des brigands ont volé sa coopé...
Anorak ! Ton discours me fait chaud au coeur !
Si les salariés pouvaient se constituer en SCOOP !!!
Ce sera super !!!
La grande force de la coop, c'est assurément son réseau de magasins. Pourquoi ne pas miser sur un approvisionnement hyper local et en faisant des coop des endroits de vie dans les villages tout en dynamisant l'économie locale?
L'assortiment est totalement à repenser (plus de lait d'Alsace Lait en briques, produits locaux en rupture perpétuelle) mais il n'en faudrait pas beaucoup plus pour que la coop renaisse de ces cendres. Elle pourrait devenir un exemple de magasins durables en proposant des aliments locaux en vrac et des systèmes de consignes sur les contenants par exemple. La coop a tout pour sauver ses magasins!
A l'heure où se développent les magasins de producteurs à vitesse grand V pourquoi ne pas sauter le pas au lieu de naviguer d'un grand groupe de la grande distribution à un autre?
Triste triste coop...
En font partie, les associations, les Scoop, coopératives, Mutuelles, Magasins solidaires comme "Artisans du Monde", les AMAP, les associations d'échanges etc...
Voir liens ci-dessous :
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Économie_sociale
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Association_pour_le_maintien_d'une_agriculture_paysanne
Le contrat d'approvisionnement avec ces derniers est une catastrophe. Casino privilégie ses produits au détriment de certains autres produits, régionaux notamment, qui ne sont que rarement achalandés. Un exemple, cette bonne bière d'Alsace produite à Hochfelden, autrefois disponible quasi quotidiennement dans le réseau Coop, aujourd'hui beaucoup moins bien distribuée voire régulièrement absente des rayons. En revanche, on trouve toutes les bières infâmes de mauvaise qualité produites spécialement pour la grande distribution. Je pense à la bière parce que j'aime ce breuvage (à consommer avec modération, bien sûr ;-) ), mais c'est vrai pour de nombreux autres produits (le rayon vin aussi est devenu bas de gamme, alors qu'avant on pouvait trouver des vins "corrects" en terme de rapport qualité/prix), et j'ai remarqué que ceux de la région pâtissent particulièrement.
Comme quoi la pseudo promesse de Casino de conserver une partie de ce qui constituait la force et l'ancrage de coop (le maintien d'une offre de produits locaux), c'était une blague. Je pense que c'est bien sûr volontaire. L'idée est de dire aux gérants que le régional se vend mal (forcément, quand un client ne trouve pas ce qu'il cherche, il prend autre chose ou va voir ailleurs) pour tenir les gérants à la gorge et imposer encore plus de produits Casino.
D'après votre article, Carrefour semble arriver avec une approche plus intelligente mais, wait and see...
Quand à l'intelligence de l'approche, les propos sont tenus par les dirigeants de Coop Alsace.
le patron de Carrefour G Plassat a déclaré en comité de direction:
" nous devons mettre un terme au pillage de nos poubelles par les vagabond et les précaires, en forte augmentation ces gens ont un peu d argent généré par la mendicité et les aides , ils DOIVENT les dépenser dans nos magasins,
j ai donné des instructions aux différentes préfectures pour que les forces de l ordre interviennent sans ménagement et fassent cesser ces pillages ".
mépris absolu , et bien au contraire la devise "les pauvres ont peu d argent mais ils sont nombreux , donc il faut leur reprendre " s applique avec toute sa brutalité; Et enfin on apprend que le patron de Carrefour donne des ordres aux préfets ....on savait que les 0,1% des plus riches dictaient leur volontés aux différends pouvoirs ...on en a là la preuve !!