
Les listes pour les élections régionales viennent d’être déposées en préfecture. Le Club de la presse de Strasbourg organise un débat avec cinq têtes de liste d’envergure à 12h30 à la Librairie Kléber. À suivre en vidéo et sur Twitter.
C’est définitif, neufs listes sont déposées pour les élections régionales de décembre. Le Club de la presse de Strasbourg organise un débat entre cinq têtes de listes, dont les trois partis les plus importants, à 12h30 à la librairie Kléber.
C’est le premier grand débat qui ne réunit que des têtes de listes. Le débat sera animé par la journaliste de France 3 Caroline Kellner, avec l’association des étudiants en journalisme (l’Adej) et Sciences Po Forum.
Les 5 têtes de listes présentes :
- Sandrine Bélier, (Europe Écologie Les Verts)
- Jean-Pierre Masseret (PS)
- Florian Philippot (Front national)
- Philippe Richert (« Les Républicains »)
- Jean-Georges Trouillet (Unser Land)
Le débat durera jusqu’à 14h environ. Les entrées sont libres dans la limite des places disponibles. Il est possible de poser vos questions aux candidats sur le site Questionnez vos élus. Une synthèse des réponses sera publiée avant le vote sur Rue89 Strasbourg.
Pas de Front de gauche
On notera tout de même l’absence du Front de gauche, pourtant placé quatrième position dans les deux sondages, au coude-à-coude avec Europe Écologie Les Verts. Les organisateurs ont préféré la dominante locale des régionalistes d’Unser Land et Europe Écologie Les Verts, qui participe à la majorité strasbourgeoise avec le parti socialiste.
Pour Sylvain Brousse, tête de liste bas-rhinoise de la liste menée, voici ce que le rassemblement « Nos vies d’Abord » aurait aimé dire :
« La logique générale de cette réforme est la mise en concurrence des régions au nom d’une soi-disant compétitivité. Nous sommes pour une unité de la loi, pas forcément que tout soit décidé à Paris, mais que les règles soient les mêmes pour tous. Nous aurions aimé parler des aides économiques. Nous sommes pour que les régions aident les entreprises, mais il faut qu’elles soient conditionnées, en termes de maintien de l’emploi et de modernisation des équipement vers des normes écologiquement viables, au contraire du système du crédit d’impôt compétitivité des entreprises (CICE) par exemple. Pour la restauration scolaire, nous sommes pour favoriser les circuits courts. Nous sommes aussi pour la gratuité des livres scolaires pour tous. Sur les transports, il faut re-développer les réseaux que nous avons et qui sont sous-utilisés, pour le transport des hommes et des marchandises, plutôt que de miser sur les bus et les camions. La gratuité n’est pas envisageable, mais une tarification sociale est possible (comme en Lorraine). Enfin, nous pensons qu’il faut impliquer davantage les citoyens dans les décisions, avec notamment des votes réguliers sur les grands projets structurants. »
Les trois autres partis engagés sont Debout La France, Lutte Ouvrière et l’Union populaire républicaine.
Revoir le débat filmé par StrasTV
Sur Twitter avec le hashtag #Regionales2015ALCA
Un débriefing du premier tour sera également organisé par le Club de la presse le 11 décembre.
Y Aller
Débat entre 5 têtes de liste des régionales, mardi 10 novembre à 12h30, Salle Blanche de la Librairie Kléber, rue des Francs bourgeois à Strasbourg
Aller plus loin
Sur Rue89 Strasbourg : tous nos articles sur les élections régionales
Elle vient d'où à l'étranger ???
Parce qu'en Alsace il est beaucoup plus logique (et écologique) de se fournir dans l'autre moitié de la vallée rhénane qu'outre-Vosges ...
Par contre quelle hypocrisie de voir le FN dire se soucier des langues régionales.
Comment ce genre de personnage peut-il être un "professionnel" de la politique ?
Voila beaucoup de conclusions hâtives sans me connaitre.
Gardez vos théories europhobes pour les électeurs FN, ce sont eux que vous pouvez séduire.
Avec le FG, j'ai l'impression qu'on se prépare à la guerre de 14-18.
"La dette de la ville de Strasbourg explose "
"La dette de la ville de Strasbourg était de 223 millions d'euros au début de cette année, et de seulement 122 millions d'euros au début de l'année 2014. Elle était de 112 millions d'euros au début du mandat de l'actuel maire, Roland Ries en 2008."
Il n'est pas bien difficile de s'imaginer dans quel état les socialistes mettront cette grande région si, par malheur, ils étaient élus...
Puis il a changé d'avis maladroitement, nous froissant avec nos voisins lorrains (caricatures) et champenois (discours du 11 octobre très agressif à leur encontre).
Que les "Jacobins" qui critiquent les régionalistes alsaciens se demandent pourquoi les régionalistes bretons et corses ont su préserver leur région intacte de toute dilution débile dans une méga-région sans aucune identité !
- Au début quand toute protestation était possible Richert se montrait favorable
- Le PS ne voulait pas donner raison à une région qui vote à droite.