Qu’importe qu’on parle de « démocratie participative » ou « citoyenne », les termes fondent comme des guimauves sous la langue. En remuant ces idées durant leurs campagnes, les candidats écologistes savent les images puissantes qu’ils invoquent dans l’imaginaire de leurs électeurs, qui peuvent soudain rêver aux Athéniens à l’Agora ou aux Gilets jaunes à Commercy. Derrière un jargon malléable, chacun entend la promesse d’une vie politique locale plus ouverte, où des citoyens profanes pourraient prendre part aux décisions qui les concernent et se sentir investis d’un pouvoir politique.
Après leur victoire lors des élections municipales de 2020, Jeanne Barseghian à Strasbourg, Grégory Doucet à Lyon et Pierre Hurmic à Bordeaux ont chacun lancé des chantiers visant à rénover le rapport à la démocratie locale. Mais ni au même rythme, ni avec les mêmes priorités.

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