« Allez Carole, aujourd’hui, c’est votre soirée ! »Avec cette phrase adressée à l’adjointe en charge de la démocratie locale Carole Ziélinski, l’animateur Dan Leclaire a sûrement résumé mieux que quiconque l’objectif de cette visio-conférence. Ouvert à tous les Strasbourgeois et Strasbourgeoises, le deuxième « Conseil de la participation citoyenne » (CPC) du mandat a surtout permis à la municipalité de dérouler ses projets de réforme de la démocratie locale. Selon un décompte d’habitants chargés de veiller au bon respect des règles de la démocratie locale 72,2% du temps de parole a été monopolisé par les élus contre 8,6% pour les participants. En procédant de la sorte, Jeanne Barseghian (EELV) et son équipe s’éloignent de la vocation initiale de ces rencontres qui visent à mettre la municipalité, l’administration et les habitants sur un pied d’égalité.
Des habitués mécontents, une opposition active
Il faut dire que peu de choses ont avancé depuis le début du mandat. La municipalité s’est petit à petit retrouvée sous pression de celles et ceux qui s’étaient engagés et épanouis lors du mandat précédent, où la démocratie strasbourgeoise avait été modernisée à l’aide d’un « Pacte ». Une partie de l’opposition a aussi embrayé sur ce manque, en multipliant les interpellations. Le reproche le plus récurrent est de ne pas avoir réactivé les conseils de quartiers. « C’est une obligation légale dans les grandes villes et cela prive des Strasbourgeois à leur droit d’expression », appuie Pierre Jakubowicz (Agir).
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