L’orage gronde à Strasbourg, mercredi 15 mai peu après 22h30. Malgré les torrents de pluie, une trentaine d’étudiantes et d’étudiants installent leurs lits sur des palettes, à même le sol, devant le Patio, le bâtiment universitaire dédié aux sciences humaines, situé juste en face du Nouveau Patio, qui abrite les bureaux du président de l’Université de Strasbourg. C’est la troisième nuit consécutive que ce curieux dortoir à ciel ouvert prend forme, en soutien à la Palestine.
Une trentaine de militants mobilisés
Après un campement sur le campus évacué en moins de trois heures lundi 13 mai (voir notre article), les militants et militantes espèrent avoir trouvé une parade à la répression de leur mouvement de protestation par leur chef d’établissement. « On n’a pas de tentes, juste des sacs de couchage et des palettes », explique l’un d’entre eux, lampe frontale vissée à la capuche : « On a des tables aussi, je ne sais pas si on a le droit car ça touche le sol, mais apparemment si on avait des hamacs, ça serait ok. »
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