Le 1er novembre 2024, un auvent de gare s’effondre à Novi Sad, la deuxième plus grande ville de Serbie. Seize personnes meurent suite à cet accident, peut-être dû à des malfaçons. Depuis, les étudiants ont entamé un blocage massif des universités de ce pays des Balkans et des milliers de personnes manifestent dans les rues contre la corruption.
Le 15 avril, ils ont effectué une première tentative de demande d’aide à l’Union européenne en venant à Strasbourg, à vélo. Une nouvelle mobilisation prévoit de traverser la capitale européenne : un relais de 21 sportifs étudiants, 16 hommes et cinq femmes, qui relie la Serbie à Bruxelles en courant. Car si la Serbie n’est pas membre de l’Union européenne, elle est candidate à l’adhésion depuis 2012. Et l’un des éléments bloquant le dossier est justement la corruption qui gangrène le pays.
Partis le 25 avril de Novi Sad, les coureurs et les coureuses doivent arriver à Strasbourg dans la soirée de mercredi 7 mai et rester toute la journée du jeudi 8 mai à la rencontre de parlementaires européens. Avant de se lancer dans la grande traversée, les étudiants mobilisés expliquent sur leur site avoir couru d’une ville à l’autre en Serbie pour faire le lien entre les mobilisations : « Nos courses donnaient de l’espoir aux endroits que nous avons traversé, chaque rencontre avec une personne qui croyait en la liberté nous a donné de la force. »
Après Novi Sad, les étudiants sont passés par la Croatie, la Slovénie, l’Autriche et l’Allemagne. Après Strasbourg, ils courront jusqu’à Luxembourg, puis Liège et enfin, Bruxelles.
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