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Liesse populaire pour accueillir les 80 cyclistes serbes contre la corruption

La centaine de cyclistes serbes partis début avril pour manifester devant les institutions européennes pour dénoncer la corruption sont arrivés à Strasbourg dans la soirée de mardi 15 avril. Des centaines de personnes étaient présentes pour les accueillir et les féliciter.

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Liesse populaire pour accueillir les 80 cyclistes serbes contre la corruption
Les étudiants serbes ont parcouru 1 400 km à vélo pour que leur combat soit entendu.

Espoir et fierté. Les mots reviennent en boucle dans les bouches des participants au rassemblement. Plusieurs centaines de personnes se sont réunies depuis l’après-midi de mardi 15 avril, place Kléber à Strasbourg, pour accueillir 80 cyclistes partis de Novi Sad en Serbie le 3 avril. Quatre pays traversés, treize étapes et 1 400 kilomètres parcourus pour manifester devant les institutions européennes contre la corruption dans leur pays. 

Dès 16 heures, le bruit des sifflets et des slogans anti-système ont rapidement empli la place Kléber parsemée de drapeaux serbes. Aleksa habite à Strasbourg depuis quatre ans et regarde avec émotion la foule parfois venue de loin. « C’est important de montrer notre solidarité à cette lutte qui n’est pas idéologique mais contre la corruption et le totalitarisme », a détaillé ce père de famille. « Je regarde depuis des années le recul de la démocratie dans mon pays, ça donne de l’espoir de voir l’éveil de mon peuple ». Pour cet ancien employé du Conseil de l’Europe qui a quitté son pays natal en 2011, la mobilisation de la diaspora est essentielle. « Il y a en Serbie cette idée que ceux qui ont quitté le pays ne participent pas au processus politique, on veut montrer que c’est faux ».

De la Hongrie, en passant par l’Autriche et l’Allemagne, les étudiants cyclistes ont en effet été « accueillis comme des héros » tout au long de leur périple. Un accueil chaleureux qui n’a pas fait défaut pour leur étape finale qui avait des airs d’étape du Tour de France. « On dirait qu’il faut sortir de Serbie pour être écouté », a remarqué Ana, venue de Paris pour l’occasion.

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