
Performances aériennes, déambulations festives et spectacles pour enfants : le Farse de retour du 11 au 13 août
Le FARSe revient pour une neuvième édition du vendredi 11 au dimanche 13 août. Pendant trois jours, des spectacles gratuits d’une trentaine de compagnies et de 150 artistes prendront place dans plusieurs rues et parcs de la ville.
C’est un rendez-vous phare de l’été strasbourgeois. Pour sa neuvième édition, le Farse aura lieu du vendredi 11 au dimanche 13 août 2023, chaque jour de 15h à 22h. La recette reste la même : dans le centre-ville de Strasbourg, en accès libre, la diversité des arts de rue se déploie, du parkour au cirque, en passant par du théâtre absurde, burlesque, de la danse ou quelques performances de clown. Au total, une trentaine de compagnies et environ 150 artistes sont programmés cette année.

Performance participative et tendresse mise en lumière
En amont du festival, le public strasbourgeois est invité à participer à la création d’une œuvre d’art urbain avec l’artiste Aurélien Nadaud. Les performances auront lieu mardi 8 août de 16h à 18h place de Wattwiller dans le quartier Neudorf, le mercredi 9 août de 16h à 18h à la médiathèque Olympe de Gouges dans le quartier gare et le jeudi 10 août de 15h à 17h, square Ariane Icare dans le quartier du Neuhof. L’œuvre résultant de ce travail participatif sera aussi présentée et restera modifiable par le public place Saint-Thomas pendant toute la durée du Farse de 15h à 19h.
Un spectacle de danse de la compagnie Picto Facto viendra ouvrir l’édition 2023 du festival le vendredi 11 août à 21h. Une déambulation dansante aux accents dadaïstes aura lieu du quai des bateliers vers la place Kléber. Un groupe de danseurs et de danseuses lumineux viendront éclairer tout geste de tendresse issu du public attendri par le discours suivant : « Approchez, approchez sémillante nonagénaire, fringants militaires, hésitants pré pubères. Ne vous cachez plus charmants célibataires, candidat à l’adultère, touristes téméraires. Ce soir, pour peu que vous soyez prêts à vous embrasser rondement, votre place est dans la lumière. »
L’inclusion comme vision artistique
Porté par un nouveau directeur artistique, le fondateur de la compagnie L’intranquille Axel Goepfer, le FARSe s’inscrit cette année autour du thème « (S’)inclure » avec « un désir d’ouverture, de curiosité et de rencontre ». L’interaction directe avec le public et la volonté de l’inclure dans les représentations seront particulièrement mises à l’honneur. Axel Goepfer explique :
Axel Goepfer, directeur artistique du Farse 2023« (S’) Inclure. À travers cette formule, nous faisons le choix de construire un évènement qui a pour objectifs la diversité, la découverte et le partage. (…) Ces trois ambitions — l’inclusion des publics, l’ouverture esthétique et la création partagée — sont celles de la nouvelle direction artistique. »
En clôture, un spectacle sous forme d’attraction aérienne
Les spectacles familiaux prendront place dans des aires de jeux proches les unes des autres les samedis et dimanches matin. Au parc du Heyritz, les samedi 12 et dimanche 13 août, à 10h10 et à 17h30, le collectif No Panication proposera une « pause circassienne aux allures de sieste éveillée », à apprécier en famille, confortablement installé dans un transat. Place Saint-Thomas, un autre spectacle pour enfants sera proposé par le collectif Projet D. « Punch and Judy Show » revisite les personnages traditionnels des marionnettes anglo-saxonnes, version cynique et impertinente.
Le FARSe se clôturera le dimanche 13 août au soir avec un spectacle intitulé « Mobile Oblique et Bancal« , de la compagnie Transe Express. La performance programmée au bassin d’Austerlitz promet d’être mémorable : « attraction aérienne intégrant prouesse, acrobatie, musique et arts plastiques » pour donner « voix et gestes » aux végétaux. De quoi faire « bourgeonner notre imaginaire et pousser dans la ville un arbre à tambours ».
Tout le long du festival, la place Saint-Thomas accueillera office de point d’information et de rencontre pour pour le public.
C'est déjà un début de réponse à mes questions.
Alors, merci.
Par contre, le spectacle de clôture... Sans intérêt et vraiment très décevant.
L'immense grue qui était de la partie n'a vraiment pas suffit à en relever le niveau.
Vraiment dommage de terminer un tel festival par un bide énorme.
Les Lampadophores d
e vendredi soir étaient vraiment poétiques et ont drainé une grande foules mélangée, touristes, familles, strabourgeois.ses de tout âge entre la quai des Bateliers et la place Kleber
"« Approchez, approchez sémillante nonagénaire, fringants militaires, hésitants pré pubères. Ne vous cachez plus charmants célibataires, candidat à l’adultère, touristes téméraires. Ce soir, pour peu que vous soyez prêts à vous embrasser rondement, votre place est dans la lumière. »
https://www.pictofacto.fr/equipe/
La photo a été prise à quel endroit ?
Photographiquement votre,
Jean-Philippe Senn
Atelier DYS Photographies
https://www.paroles.net/nino-ferrer/paroles-le-sud
Allez allez sous le soleil exactement ! De Stras ? Attention Festival !
https://www.youtube.com/watch?v=zftiN0C9VmE
Visiblement, une grosse part de ce budget est orienté à des "superspectacles" comme celui de clôture, demandant de gros moyens (grues, agents de sécurité, installations lumière et son, régie, etc), comme pour le spectacle de clôture. Un marché sur lequel se positionnent des sociétés qui ont plus à voir avec l'industrie et travaux publics qu'avec l'art.
Comme quoi: budget élevé ne signifie pas pour autant la qualité. Et cela ne veut pas pour autant dire que ça fait vivre réellement ds artistes.
Il serait finalement peut-être mieux de revenir à la formule d'origine. Sûrement que ça rémunérera réellement des artistes, locaux qui plus est.
De rencontres, d'échanges et d'inclusion, nous en avons grandement besoin !