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Le journaliste spécialiste de la mobilité Olivier Razemon s’interroge sur son blog sur l’opportunité d’utiliser les langues régionales dans les annonces des services de transports. La récente initiative de la SNCF de proposer les annonces en alsacien en gare de Strasbourg le fait réagir, d’autant que les gares de Sélestat, Colmar et Mulhouse suivront, mais avec des annonces différentes car le dialecte varie d’une vallée à l’autre…
Mais pour Olivier Razemon, ces coquetteries importent peu. Ce qui serait plus utile en revanche, que les annonces soient plus précises lorsque le trafic est perturbé et que les voyageurs doivent s’organiser…
Retrouvez cet article sur notre site !
https://www.rue89strasbourg.com/faut-il-vraiment-parler-alsacien-a-la-gare-de-strasbourg-47164
entre le niéme article sur un Malgré-Nous dans le canard local et des annonces en alsaco à la gare, vraiment on sent le frisson de modernité qui saisit la région.
Je parle couramment le dialecte mais cela ne m'empêche pas de comprendre un message en français.
Ce genre de folklore passéiste n'est , tout le monde le sait, qu'une opération de com de la SNCF envers les usagers locaux qui ont leTGV le plus cher de province après l'avoir payé trois fois (impôts communal, département et région)
quant aux touristes ils pensent sans doute que c'est à l'intention des Allemands qui fréquentent la gare
impasse14
Si l'on en croit les engagements internationaux de la France en matière de sauvegarde et promotion de la diversité linguistique et culturelle, la réponse doit être "oui".
Dans ce cas, employer l'alsacien en situation fonctionnelle est une nécessité. Toute langue en ce début de XXI° siècle à besoin d'une utilisation publique pour se transmettre. Et entendre un message de bienvenue assorti de quelques informations contribue à légitimer l'usage de l'alsacien, à donner aux locuteurs l'envie de transmettre leur langue et aux autres de s'y intéresser... s'ils le souhaitent.
S'irriter d'entendre quelques mots d'alsacien en Alsace ne me semble pas un signe d'ouverture sur l'autre mais au contraire une forme de rejet qui laisse mal augurer de l'acceptation de la diversité et de la pluralité des hommes dans d'autres parties du monde.
Rien à voir non plus avec le nombre de locuteurs. Si l'on se fixait comme règle de n'employer que les langues les plus comprises, dans une perspective purement informative, peut-être faudrait il passer directement à l'anglais unique. Et pourquoi dans cas conserverions le maltais ou le slovène comme langue officielle de l'Union européenne ?
Bref, laissez-moi prendre plaisir à entendre les noms occitans des quartiers de Toulouse dans le métro de cette ville, à lire les noms de lieu bretons sur les panneaux du Finistère, ... à entendre les annonces en espagnol dans le métro de Miami ...
« Unifier, c'est nouer les diversités particulières et non les effacer par un ordre vain » écrivait Saint-Exupéry. A méditer ...
DJ
Numériquement ce serait le chinois puis l'espagnol au coude è coude
". Et pourquoi dans cas conserverions le maltais ou le slovène comme langue officielle de l’Union européenne ?"
Vous avez déjà eu à rédiger des dossiers pour le parlement ?
"« Unifier, c’est nouer les diversités particulières et non les effacer par un ordre vain » écrivait Saint-Exupéry. A méditer …"
Pas bête les manières dont on fait le noeud, ne constitue-t-elle pas déjà l'esquisse d'un ordre ?
Pour ce qui est de la SNCF, cela me paraît un peu plus difficile. J'ai feuilleter un peu un dictionnaire alsacien et quelques autres livres et me suis rendu compte d'un petit problème. Pour Sélestat-Schletstad (pardon pour l'orthographe peut-être pas uniforme dans toute l'Alsace) cela ne semble pas poser problème. Ni pour Haguenau-Hawenau (,) Mais pour Colmar : Kolmer,, Reichshoffen ? Bischwiller ?
Erstein ? (en signalant que votre correcteur orthographique ne reconnait pas certaines villes alors que je les tire dans site qui prétend répertorier toutes les villes d'Alsace) Barr ? Mutzig ?etc.
Enfin c'est une question que je pose et on ma parler d'un certain Raymond Matzen qui serait un spécialiste mais je n'ai pas trouvé sur le net s'il est encore vivant ou non ?
Et petite anecdote que l'on trouve dans l'excellent livre de Jean-Jacques Marie, un des meilleurs spécialiste français de l'URSS 3Le fils oublié de Trotsky au chapître V intitulé "Royat ou Royan"
En 1933 Trotsky est malade et Daladier l'autorise exceptionnellement à se reposer à Royan.
De son côté Staline veut la peau de Trotsky, mais cela serait trop voyant de la faire assassiner par la Gépéou.
Or il y a en France une association d'anciens officiers tzaristes avec leurs familles exilés : la ROVS. Or celle-ci est totalement infiltré par des agent de la Gépéou. Un an plus la Gépéou devenue NKVD décide de passer à l'action et utilise un de ses agents infiltré Tourkoul pour recruté chez les blancs un assassin : Spodine ancien officier d'Etat Major devenu ouvrier chez Citroën.
Le problème est que c'est là "que la chose tourne à la farce" (p67)
Spodine, qui n'était pas fort en attentat prend le train mais du fait entre autre de l'absence de consonne nasale en russe se retrouve non à Royan mais à Royat avec la coquette somme de 4000 fr pour les frais de départ ( le salaire horaire d'un ouvrier de l'époque est de 5 francs) Trotsky alité à Royan, Spodine envooie un rapport journalierà Toukoul et lui demande toujours plus d'argent pour organiser l'attentat, Trotsky étant soi-disant entouré d'une troupe de gardes du corps il lui est très difficile de l'approcher. Il raconte même dans un rapport que le jour où il est assez proche de Trotski qui est à plus de 300 km de là, il met la main dans sa poche et malheur ! Il a oublié son revolver.! Ce qui lui permet de demander à Tourkoul un budget de 10 000 francs pour engager quelques mauvais énergumènes du coin pour organiser l'attentat.
Chacun sait que Trotsky sera assassiné des années plus tard au Mexique.
Comme quoi la bonne prononciation du nom d'une ville peut avoir son importance...;-)
Mais puisque je suis à la retraite et que ma mère qui était chanteuse à ses heures (l'Ave Maria était sa spécialité) disait toujours : il ne faut jamais abandonner. Je vais en refaire un meilleure en prenant cependant la précaution de de faire de régulier copiés-collés ce dont je m'étonne que le site ne soit pas pourvu : une sorte de de mémoire...
Donc CTRL-C+CTRL-V + le bloc et s'est reparti après une courte pause, mon dos n'étant plus celui du postier que j'étais.
Bon la sieste à a ét plus longue que prévue pour un vieil homme d'une part et avec TF1 où une femme vous annonce que son marie "tien"t entre 1/4 d'h et 20mn (inutile de préciser en quelle discipline) et FR3 qui vous parle de l'alcoolisme féminin (y a-t-il un rapport) l'ainé de 5 enfants que je suis s'est endormi sur une série (avec Harvey Keytel) de paris première sur un policier qui revenait en 1973. On préfère quand même s'endormir sur cela que sur l' "athlethisme sexue" des français d'aujourd'hui surtout annoncé par TF1
Je reviens donc à deux problèmes que je juge majeurs dans cette question des langues
:
1/ le problème de la discrimination à l'emploi : si une jeune vendeuse ne sait pas dire pomme en alsacien, cela peut-il être motif de non qualification ou de discrimination. Et comment la loi déciderait-elle ?
2/ L'exploitation "politique" de ce problème. On sait que les écolos sont assez sensibles à tout ce qui est culture régionale mais pas forcément toujours très malins pour autant. Et des alliance étonnantes risqueraient de se faire entre les écolos, les autonomistes et régionalismes de tous bords, sans parler de l'extrême aussi forts malheureusement en récupération que les écolos sont faibles en profondeur de réflexion.
A rajouter pour Monsieur Laurent l'extension nationale au niveau de la Constitution que cela pourrait avoir. Bon je vais prendre mes médicament du matin alors que cela va être bientôt l'heure de mes médicament du soir....
P.S : L'histoire de la rue des Zouaves m'a moi-moi toujours intriguées.
Je crois même savoir que des écoliers avaient écrit à la mairie à ce propos.
La photo en contre -plongée fondant la Maison Kamerzell (symbole de l'Alsace - Pardon aux Haut-rhinois ;-) - ) et la Cathédrale symbole en quelque sorte du monde occidental et chrétien tel qu'il fut, n'est pas sans intérêt.
Pour parler donc de la question de ce que l'on appelle aujourd'hui les langues régionales je signale en passant qu'elles sont inscrites dans les cursus scolaires et si je ne m'abuse même dans la Constitution Française en son article 75-1 qui reconnait la valeur patrimoniale des langues régionales : "Les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France". Mais se pose un problème avec l'article 2 de cette même Constitution qui dit que "« La langue de la République est le français" et risquerait de nous plonger dans des aberrations à la "belge" telle que les revendiquent certains régionalismes...
A cet endroit, je me dois de préciser que je ne suis régionaliste, ni nationaliste au sens "communautariste" de l'emploi chez certains de ces termes !
Pour ce qui est maintenant spécifique de l'Alsacien : deux éléments de réflexion et qui ne sont pas anodins.
Le premier est le plus grave puisqu'il s'agit du père aujourd'hui décédé d'un ami qui m'a en grande colère raconté cette histoire :
son père était gravement malade et sur le point de décéder cela ne faisait certes aucun doute. Mais quand le chef de service a annoncé au fils que c'était la fin parce qu'il délirait, ce dernier s'est mis dans une colère rouge parce que son père ne faisait reine d'autre que de demander en "Alsacien" qu'on le tourne tant les esquarres -tiens votre correcteur orthographique ne reconnait pas le mot contrairement à Word, mais il est vrai que vous êtes encore jeunes ;-) - lui faisaient mal. L'Alsacien en milieu hospîtalier ne ferait donc pas de mal surtout si les patients sont vieux. Le père en passant a encore vécu quelques semaines...
Le deuxième constitue pour moi une énigme (peut-être entre-temps rectifiée) mais que certains lecteurs pourront peut être rectifier.
En me promenant dans la Krutenau, je suis tombé sur une "Rue des Zouaves" et en-dessous (c'était l'époque où Mme Trautmann alsacianisait les rues) on lisait "SCHAAWEGASS" ou quelque chose comme cela. Ce qui veut dire (si on passe la généralisation à tous les Allemands) RUE DES SOUABES
MYSTERE !!! Comment était-on passé de la rue des ZOUAVES à la rue des SOUABES ? Après quelques recherches ( un magnifique livre sur l'origine des rues de Strasbourg paraissait d'ailleurs au même moment mais nous n'avons jamais pu l'avoir tant il semblait avoir, malgré son prix élevé,été vite épuisé). Cela dit les renseignements trouvées, il semblerait que les Souabes étaient passés par cette rue pour occuper Strasbourg. Mais en ce cas comment expliquer les passages du Souabe au Zouave. Selon une autre interprétation, se seraient les Zouaves qui seraient entrés par là pour libérer Strasbourg, mais alors comment expliquer les Souabes. Mais après tout les rues d'une ville sont à tous et peuvent servir à libérer comme occuper.
Il y aurait beaucoup de choses encore à dire encore à ce propos.
Et si j'ai été un peu long pour certains il y de bons cours de lectures rapides dans certains instituts et toute bonne maternelle propose aujourd'hui des cour(t)s de rattrapage efficaces. Et pour ce qui est de la bande passante ou que sais-je il suffit de se donner les moyens de ses ambitions.