
Candidat à la candidature pour la droite à Strasbourg en 2020, le conseiller municipal d’opposition livre ses premières propositions pour la ville.
Jean-Philippe Vetter reçoit au Parlement européen, où il travaille comme assistant pour Geoffroy Didier, quelques heures avant le début d’une session plénière.
Rue89 Strasbourg : Comment se passe votre pré-campagne ?
Jean-Philippe Vetter : La première réunion publique du 11 février a réuni plus de 200 personnes, dont beaucoup qui ne sont pas des habitués de ce type de soirées. Le tout, à plus d’un an de l’élection, sans avoir le fichier d’adhérents du parti, ni de grand élu national invité. J’ai pu y présenter les trois grandes thématiques que je veux porter : le rayonnement, le quotidien et enfin un nouveau contrat de gouvernance avec les Strasbourgeois. Cette soirée m’a conforté dans l’idée que beaucoup de Strasbourgeois veulent du renouvellement, un regard neuf, comme dans toutes sphères de la vie publique.
Je termine en ce moment le volet sur le rayonnement, suite à beaucoup de rencontres. Les propositions concrètes sur le quotidien et la gouvernance seront dévoilées vers la mi-juin. Mon idée, c’est que quand on est aux manettes depuis 10-12 ans même quand on veut bien faire, on crée des inimitiés, des rapports conflictuels, et des habitudes, souvent mauvaises. Donc on a tout à gagner à avoir un regard neuf.
En face, que ce soit Alain Fontanel qui est plus ou moins déjà maire dans son esprit, et Robert Herrmann élu depuis plus de 30 ans, on a deux personnes qui sont confrontées à cette usure du pouvoir. L’exemple de la mendicité agressive est parlant. Robert Herrmann a été adjoint à la sécurité depuis des années, interpellé plusieurs fois, et propose juste avant une élection un arrêté anti-mendicité, après avoir eu tous les leviers. Leur situation les rend moins crédible pour apporter des solutions nouvelles.
Vous ne voyez pas de différences entre Robert Herrmann et Alain Fontanel ?
Je veux bien qu’il y ait du bla bla, des différences de parole, mais dans les actes, ils ont tout voté ensemble : les 9 millions d’euros d’aide pour la zone commerciale à Vendenheim, le soutien au projet MK2 à Schiltigheim qui va tuer le cinéma en centre-ville, la suppression de places de stationnement, l’impuissance face à la mendicité agressive. J’aimerais maintenant une équipe qui s’entende et puisse travailler ensemble.

Jean-Philippe Vetter est l’un des deux candidats déclaré pour la droite à Strasbourg. Avant d’autres ? (photo Pascal Bastien / Divergence)
Quelles sont vos premières propositions ?
Dans le centre-ville, je veux compenser les 400 places de stationnement disparues en surface, ce qui n’est pas une mauvaise chose en soi, par des places souterraines et à proximité du centre-ville. Cela fait 10 ans que Roland Ries promet un parking et ne l’a pas fait. L’emplacement actuel envisagé, place de l’Université ne me convient pas. Il le faut plus près du centre, soit avenue de la Liberté, soit place de la Bourse ou place de l’Étoile. Il y a même une idée de relier en souterrain les places du Corbeau et Gutenberg, sous l’Ill. Ainsi on n’aurait plus ces longues files d’attentes dans les rues.
La Place du Château, est l’une des plus belles place de France et rien ne s’y passe. Je suis pour un vrai beau kiosque, où l’on puisse servir un verre, de manière classe. C’était bien de supprimer le parking, mais il faut faire vivre cette belle place maintenant. Les candidats issus de la majorité vont peut-être le proposer, mais cela fait 6 ans que la place existe et rien n’a été fait.
J’aimerais faire revivre les quartiers en se fondant sur leurs histoires : les maraîchers à la Robertsau, les romains à Kœnigshoffen, Cronenbourg autour de la bière. On y instaurerait des événements et des pépinières d’entreprises du quartier, parfois à vocation sociale, comme à Vienne.
Je suis cycliste, mais avec les livraisons de nourriture, on voit des situations dangereuses, où l’accident n’est qu’une question de temps. Je suis pour qu’on reste une ville cycliste, mais qu’on organise les choses. De la même manière qu’on contrôle plus Airbnb, j’aimerais qu’on force ces plateformes à abandonner la paie par course. Quand j’étais livreur de pizza, il y avait un numéro « Est-ce que je conduis bien », où tout le monde pouvait appeler.
Enfin, la défense du siège du Parlement européen doit être la priorité. C’est la clé du rayonnement. J’entends des candidats dire que ce n’est pas un sujet central (référence à Philippe Bies, autre candidat du PS, ndlr) mais si ! Ça ne l’est peut-être pas tant qu’il est là, mais il le deviendra s’il s’en va. C’est ce qui fait que dans toutes les capitales d’Europe, on sait où est Strasbourg. Travailler au Parlement est un atout, qui me permet de comprendre ce qu’il souhaite. On a des atouts extraordinaires pour qu’il reste, mais aussi qu’il accueille de plus en plus de fonctionnaires.
On sent une forme de lassitude au Parlement. Il demande la fermeture des berges, il s’agrandit sans payer ses terrains, les eurodéputés ont des demandes pour l’accessibilité aérienne, et pourtant il ne veut pas s’implanter ici.
Ces demandes ne sont rien comparées aux retombées, en milliers d’emploi, en tourisme, pour les restaurateurs, les hôteliers. On serait fou de ne pas défendre ce Parlement. Le maire de Strasbourg doit être l’ambassadeur du Parlement et présent à chaque session. Les petites histoire font les grandes. Il suffit que dans chaque délégation, il y ait une ou l’autre personne convaincue qui défende Strasbourg, et elle peut entraîner les autres. On explique que Strasbourg est trop cher, alors qu’à Bruxelles on envisage de refaire le bâtiment pour 500 millions d’euros. Après avoir entendu que Strasbourg coûte trop cher, il faut retourner l’argument. C’est une gabegie annoncée et on dit « chut, n’en parlons pas ». La municipalité a actionné des leviers, tout n’est pas mauvais, mais on commence à peine.
Pour le députés ça ne change pas grand chose d’aller de chez lui à Strasbourg ou Bruxelles. Strasbourg est l’antidote aux critiques sur l’Europe, la Commission, les États.
Si j’ai envie d’une ville qui rayonne, accessible, c’est pour que des entrepreneurs s’installent. Pas parce que j’aime les entrepreneurs, mais j’aime les emplois qu’ils créent. Il y a quasiment 20% de chômage à Strasbourg, ce qui veut dire que si on a 4 ou 5% dans certains quartiers, on va jusqu’à 50% dans d’autres. Et encore une partie des gens n’est même pas inscrite. Il faut aussi qu’on puisse conserver un tissu industriel pour offrir un travail à tout le monde. Sinon que fait-on de ceux qui n’ont pas eu les moyens ou l’opportunité de réussir dans leurs études. Le quartier d’affaires ne leur offrira pas ces emplois.
Mais des industries en ville, ce sont aussi des nuisances, du bruit…
La vraie nuisance quotidienne, c’est de voir ses deux parents qui ne se lèvent pas, car ils sont au chômage ou au RSA.
Quel a été le déclic dans votre candidature ?
Je veux que les Strasbourgeois qui iront se lever le dimanche matin pour voter aient une candidature qui puisse représenter un changement. Comme le Front national et la France insoumise n’incarnent pas une alternative crédible, je veux la représenter.
On ne peut pas dire, comme cela a été dit en 2008 après la défaite de la droite, qu’une page sombre se tourne et qu’on va passer des ténèbres à la lumière. Je ne suis pas dans l’anti-Ries, mais dans l’après-Ries.
Qu’est-ce qu’il y a eu de positif pendant ce mandat ?
Le piétonisation des quais va permettre de grandir le centre-ville, avec un lieu agréable, le tram vers Kehl est un beau symbole, même s’il n’est pas sans poser des difficultés pour les commerçants ou que Kœnigshoffen attend toujours son tram. Le quartier d’affaires au Wacken, sur le principe, est une bonne idée. Quand on sort du Parlement et qu’on voit la ville du XXIè siècle se construire, c’est intéressant. Mais il n’a pas été pensé comme accessible en voiture. L’équipe en place s’est imaginée empêcher les cadres et chefs d’entreprises de prendre leur voiture et la réalité les a rattrapé. Elle s’est résolue à mettre un grand parking en silo, une verrue, sur le plus bel emplacement de Strasbourg, face au Parlement. Dans toutes les villes du monde on essaie de cacher ces parkings. C’est un erreur stratégique.
Et de négatif ?
À force de non-choix, Strasbourg devient la spécialiste des projets en papier glacé. On attend un stade de la Meinau depuis des années, on en est encore à discuter d’images de synthèse, alors qu’on aurait dû accueillir l’Euro 2016. Ce n’est même pas moi qui le disait, mais Jacques Bigot et Roland Ries en 2008. Si le Racing en est là aujourd’hui, ce n’est pas grâce à la mairie. Au contraire, le stade est toujours plein et il manque quelques places pour que le club gagne en ressources.
Pour le Parc des expositions, on a dépensé 7 millions d’euros pour des études parties en fumée, puis on achète une structure temporaire, avant la version définitive. Alors que dès 2008, Roland Ries voulait le changer. Les atermoiements sur le Grand Contournement Ouest (GCO), d’abord contre puis pour, ont aussi fait perdre beaucoup de temps. On a aussi eu un maire de Strasbourg capable de voter blanc lors du référendum pour la Région Alsace, ce qui entres autres faisait le jeu du non. Aujourd’hui, on se retrouve à discuter de la fusion des départements.
On sent une demande pour plus d’écologie, comment allez-vous y répondre ?
C’est dans les gènes de Strasbourg d’être exemplaire et agréable, qu’elle soit à droite et à gauche. C’est la ville du tram et ça ne doit jamais changer. Si l’on confie la requalification de l’A35 aux mêmes élus qu’aujourd’hui, cela va donner le même résultat que sur la route du Rhin, où chaque mètre-carré est devenu le terrain de jeu des promoteurs. C’est ma grande crainte. Tous ont voté un PLU avec 50 000 personnes à Strasbourg dans les 10 prochaines années et ça en est la conséquence. Je suis contre ce bétonnage et on ne peut pas dire que les Verts l’ait empêché. La Neustadt est un exemple de densité qui vieillit bien, que l’on ne détruit pas avec les années.
J’aimerais aussi créer plus d’espaces verts. Je suis fermement opposé à ce dogme de la minéralité de toutes les places, même les quais dont le concept est réussi, sont extrêmement minéraux.
Mais avec 150 000 véhicules par jour même après le GCO, difficile d’imaginer un boulevard à la place de l’autoroute.
Toute la question va être l’utilité du GCO, que les personnes aillent sur l’autoroute dès qu’ils sont en transit et que ceux qui se rendent à Strasbourg y arrivent par un boulevard plus lent.
Revenons à la politique, quelles sont vos différences avec Jean-Philippe Maurer, l’autre candidat pour la droite ?
Je trouve ça bien qu’il y ait plusieurs candidatures, cela créé une émulation. On est collègues et l’ambition est de porter un projet commun. Jean-Philippe est conseiller départemental, élu depuis 1998, ancien député, basé à la Meinau depuis des années. Moi depuis 2008, j’ai vécu dans différents quartiers et je viens avec un regard neuf, en dehors de la routine. Ces regards générationnels ne doivent s’entrechoquer mais se compléter, avec d’autres.
Qu’est-ce qui vous a marqué lors de ce mandat dans l’opposition, votre premier ?
Roland Ries a été élu avec 1% des voix de plus que Fabienne Keller. C’est un maire minoritaire, mais c’est comme s’il avait eu 100% des voix. Le nombre de fois où on l’a alerté sur des mauvaises décisions et qu’il a juste répondu « bon, on n’est pas d’accord », puis on passe au vote, afin de garder une cohésion de façade… C’est sa qualité et son défaut. La démocratie locale doit être repensée, en prenant en compte l’avis de l’opposition. J’aimerais impliquer les Strasbourgeois dans l’élaboration du budget, sans augmenter les impôts. Avec les Gilets jaunes, il y a eu des demandes pour plus de prestations sociales, mais moins de taxation. Cela implique des choix clairs.
Je pense aussi que maire de Strasbourg doit être un job à plein temps et ne peut se cumuler avec celui de président de l’Eurométropole. Le maire ne peut pas passer son temps dans les 32 communes, dont 80% font moins de 10 000 habitants et dont la réalité est toute autre.
Le président de l’Eurométropole doit-il venir de Strasbourg ?
Je n’ai pas de religion là-dessus. Il faut quelqu’un qui puisse fédérer Strasbourg et toutes les communes.
Quant au fait d'associer les métiers de l'industrie à l'échec scolaire ou social, les intéressés, qui ont embrassé ces métiers par affinités ou choix, apprécieront, tout comme les personnes effectivement en situation d'échec, à qui ces propos ne promettent aucune perspective d'ascension. Bref, les vieux clichés paternalistes et bourgeois de la droite!
Enfin, Schiltigheim a le droit d'avoir ce cinéma ! Il faut arrêter avec cette vision passéiste qui consiste à vouloir tout concentrer dans la ville centre, qui étouffe de tout concentrer, et se diriger peu à peu vers une agglomération polycentrique, où les équipements et les compétences sont partagés. Le patron des deux Star (situés au centre ville), qui porte ce projet, n'est pas fou et ne va pas se tirer une balle dans le pied en ouvrant cette salle! Schiltigheim et ses voisines forment déjà un gros pôle de population. Cette dernière sera ravie de profiter de cet équipement, où elle pourra se rendre rapidement à pied, en bus ou à vélo (sous réserves d'équiper enfin les 2 grands axes de Schiltigheim de pistes cyclables dignes de ce nom), et non en voiture, comme pour, par exemple, le Ciné Cité. Par ailleurs, de tels propos donnent le ton de l'attitude hautaine, qui serait celle de M.Vetter face aux autres communes de notre "Eurométropole", s'il était maire.
Pour ça et quelques autres raisons encore, ce monsieur n'aura pas ma voix!
Pareil pour les bagnoles... euh, c'est juste le moyen de locomotion de nos grands parents voir arrières grands parents... c'est FINI!
- respect de l'interdiction de s'arrêter et de créer une file de voitures en empêchant ainsi de fait la circulation pour les véhicules (riverains, ou utilisateurs de la boucle) qui suivent une auto à l'arrêt parce que Gutenberg complet.
CONTREDANSE à la première voiture qui bloque
Etc...
Pfff. Complètement mégalo le gars.
Encore un qui n'a pas compris que la voiture individuelle est un mode de transport du passé, et que ce qui importe aujourd'hui est le développement des transports doux et des transports en commun. Une offre de transport en commun performante et des parkings-relais en périphérie, c'est là qu'est l'avenir.
Il faut un tram tous les 5 mn maximum de 7h à 21h et des trams toute la nuit les vendredi et samedi.
Quand on doit se rendre dans l'une des administrations, par exemple, du secteur République il n'y a pas de possibilité de se garer ou alors pour une durée très limitée.
le tapis rouge à dérouler aux entreprises, avec notamment la création d'un lieu totem véritablement dédié aux entreprises et au numérique (le shadock me fait beaucoup rire)
arrêter le "saupoudrage" des projets (exemple :coop, manufacture de tabac) qui contiennent un peu d'entreprises, un peu de social, une crèche, des logements.. il faut être beaucoup plus ambitieux et prendre l'exemple sur Lyon sur les sujets économiques.
Développer la communication sur l'attractivité de la ville non pas en Alsace mais en France, avec des campagnes de communication nationales et ambitieuses, travailler l'image et attirer les entreprises.
travailler l'animation, la vie nocturne ! ne pas avoir peur des riverains qui trouveront bien à se loger dans l'Eurométropole, il faut faire une révolution culturelle pour faire de Strasbourg une ville vivante la nuit.
Exemples désolants : les quais sud sans presque aucune nouvelle terrasse, les terrasses qui ferment beaucoup trop tôt notamment en été, les trams absents la nuit et le week end. Il nous faut des lieux de vie nocturne en ébullition jusqu'à 7h du matin, des terrasses à profusion, des lieux insolites. etc... La comparaison avec Nantes ou Lille est édifiante. Je précise que je ne suis ni restaurateur ni gérant de bar/boite.
Je n'ai pour ma part aucun problème avec le fait de vouloir attirer 50.000 habitants en construisant des immeubles. Mais sur l'ensemble des tours et immeubles construits, où peut on allez boire un verre sur un rooftop ou dans un bar avec vue panoramique ? (j'ai vu un projet de restaurant à Archipel... bien mais insuffisant bien sûr)
Strasbourg doit devenir ludique, festive et ambitieuse pour attirer les cadres, chefs d'entreprises et acteurs économiques et donc créer de l'emploi.
Le tourisme fonctionne, et c'est une belle réussite. Mais il y a tout un pan à développer sur l'attractivité économique qui ne doit pas s'arrêter à construire un quartier d'affaires.
Quand les dirigeants auront compris que quelques riverains mécontent valent largement des centaines d'emplois créer par le vecteur d'une ville vivante et pétillante, on aura gagné.
Jean-Philippe Vetter, si tu nous entends !
Par ailleurs sur le parlement, 100 % d'accord, arrêtons d'être mous (à l'alsacienne) soyons véhéments, bons communicants et proactifs.
Les enjeux pour Strasbourg sont là, au risque de perdre sa compétition avec les autres métropoles. Il faut arrêter de comparer Strasbourg à Nancy, Metz ou Mulhouse, mais regarder du côté de Bordeaux, Nantes, Rennes, Lille, ainsi que Stuttgart, Milan, Barcelone, Séville et j'en passe !
La route est longue
Le tourisme fonctionne, et c'est une belle réussite. Mais il y a tout un pan à développer sur l'attractivité économique qui ne doit pas s'arrêter à construire un quartier d'affaires.
Quand les dirigeants auront compris que quelques riverains mécontent valent largement des centaines d'emplois créer par le vecteur d'une ville vivante et pétillante, on aura gagné."
Mais bien sûr. C'est pas comme si toutes les études d'attractivité n'indiquaient pas que les cadres et dirigeants veulent à titre personnel et pour leurs employés (càd hors raisons directement liées à l'implantation professionnelle): une ville CULTURELLE, mais apaisée et calme.
Car les riverains dont vous parlez, ce seront aussi eux!
Que des lieux nocturnes soient crées, oui, mais intelligemment et dans le respect des autres et des lois. La coop aurait été absolument parfaite pour cela.
Là où je vous rejoins du coup, c'est justement sur le saupoudrage. La coop aurait dû être un lieu d'activités artistiques et artisanales le jour, et un lieu de fête et d'animation la nuit, sans logements. Facilement accessible mais sans voisinage, cela aurait été parfait et aurait permis de créer un pôle adapté sans générer de nuisances.
A l'inverse, vos propositions "anti-riverains" ne feront que nuire à l'attractivité de la ville pour des populations familiales.
Arrêtons aussi de présenter les terrasses comme des lieux culturels, en oubliant les multiples festivals, expos, vernissages, et autres événements ayant déjà lieu à Strasbourg, qui en font une des villes les plus culturellement actives en France et dans le Rhin supérieur. Là, le problème est surtout qu'on en parle pas assez...
les rues sont noires de monde, pourtant on ne peut pas dire que ces villes font fuir les familles où les habitants bien au contraire (cf. prix de l'immobilier et démographie).
Je vous rejoins sur la coop, cela aurait été l'occasion rêvée de créer de tels lieux, et d'attirer les allemands alors
qu' aujourd’hui les français sortent en Allemagne.
Je ne parle pas de faire de toute la ville un immense festival (certains lieux bien ciblés), mais simplement de voir les choses en grand quand aux sorties et à la vie nocturne qui est clairement sous-dimensionnée par rapport à la taille de la ville. Tous les habitants des grandes métropoles françaises qui viennent à Strasbourg le disent. C'est un très gros point faible (avec l'aéroport) pour l'attractivité de la ville. Je pense que la raison est principalement culturelle et votre commentaire en est la parfaite illustration. Il faut donc une volonté politique forte.
Quand aux études d'attractivité aujourd'hui Strasbourg est en bas du classement des grandes villes sur l'attractivité (sauf rares exceptions dans certaines études)... et l'envie des cadres de s'y installer
Pour ce qui est de l'offre culturelle, je suis assez d'accord. Mais cela ne suffit pas et en effet cela est tout à fait méconnu.
juppé avait promis de réveiller la belle endormie, il l'a fait
ries en avait promis de même, il a échoué
La belle endormie n'est ps si endormie que cela.. il suffit de voir le nombre de bistrots installés dans la grand rue..
attendons qu'une personne crève à cause d'une terrasse...
il va falloir beaucoup de courage politique pour en sortir
donc d'un côté on réduit l'avenue des vosges à deux voies en ce moment (carnage en perspective : bouchons, pollution....) et de l'autre ils veulent ajouter un parking dont l'accès naturel est.... avenue des vosges !
mon dieu ! planification : 0 pointé
J'ai toujours voté cette municipalité.
MAIS ça fait du bien de voir les propos de ce Monsieur.
Globalement on est content à Strasbourg mais les ratés sont quand même énormes !
Le stationnement : Mettre des horodateurs absolument PARTOUT. Zone animée, zone sans magasins, partout ! Avec toujours l’argument de faire plus de place. C’est sur qu’il faut soit être aisé soit fou avec streetéo qui passe tous les quart d’heures…..
Argument qui à été toujours faux. A la krutenau par exemple : il n’y absolument plus de place à partir de 18h (restau, bar, etc). Donc vous tournez des heures pour trouver, malgré la taxe (qui a augmentée de 50% quand même !).
D’autres villes, Milan, Bruxelles : le stationnement résidant est GRATUIT et réservés pour les résidents et payant pour les autres. Grâce ç un système ultra technologique : des marques de couleurs sur les trottoirs…. Mais ça on parle pas du tout !
-Chasser la voitures du centre-ville : je suis commerçant et les gens disent qu’ils n’osent plus venir en ville ! Heureusement que la ville veut construire à Vendenheim …
-L’aéroport : quelle honte d’avoir un minuscule aéroport pour la 7ième ville de France. Se faire supplanter par Mulhouse. D’avoir chasser un temps les low cost.
-La mendicité/ jeunes marginaux : jamais rien n’a été fait. On peut être de gauche et oser s’attaquer à ce problème quand même. Rien que l’épisode de la place Kleber avec les chiens c’était sidérant (problème comme solution)…
-Les zones de rencontre (quais, rue des juifs etc) : enlever les trottoirs c’est quand même la trouvaille du siècle. Vélos qui foncent à toute allure, faut que les enfants soient encore plus collés aux parents. Alors oui c’est bien de se réapproprier les quais, top. Mais ça reporte la circulation rue des orphelins et le carrefour devient très dangereux.
Changement de veste : abandonner le PS pour se joindre au mouvement en marche en plein mandat... Pour se retrouver avec la situation folle de soutenir Mme Keller quand on a été son opposant.
Et je ne parle pas de la bétonisation extrême, du manque d’un vrai zoo, du manque d’animation.
Voilà une opportunité qui s'offre à nous, Strasbourgeois, de changer de têtes au niveau de notre Ville.
Quant aux parkings souterrains, ils sont devenus nécessaires surtout si on veut garder nos commerces au centre ville.
Qu'est-ce que ça ferait du bien pour Strasbourg d'avoir un maire jeune !
Il suffit de regarder l'évolution de la mobilité à Strasbourg (effondrement de la circulation automobile, développement de mobilité alternatives....) pour se rendre compte que ce projet est dépassé.
Il vaut mieux investir sur d'autres moyens de transport, comme par exemple la poursuite des extensions tram vers le nord et l'ouest.
Une vision fondée sur le véhicule thermique individuel est passéiste et mortifère.
Comme si notre ville n'était pas concernée par le réchauffement climatique, les pollutions de l’air, le départ des actifs, ...
Il parle bien et sent bon le XXieme siècle.
Avec ces bribes de programme qui n’engage que ceux qui y croient, la ville est prête pour un grand saut ... en arrière !!
joli lapsus ;)
http://grand-est.direccte.gouv.fr/sites/grand-est.direccte.gouv.fr/IMG/pdf/taux_cho_local_3t2017-2.pdf