
En raison du sous-effectif lié à la pandémie et d’un appel à la grève de plusieurs syndicats, les cantines scolaires de la Ville de Strasbourg seront fermées jeudi 27 janvier.
À l’appel des organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires et des organisations lycéennes Fidl et MNL, une grève nationale entraînera la fermeture des cantines scolaires de la Ville de Strasbourg jeudi 27 janvier. Dans un communiqué publié vendredi 21 janvier, la municipalité développe :
« Au regard de la forte mobilisation envisagée, dans un contexte où nos équipes sont déjà en sous-effectif en raison de la situation sanitaire, la Ville de Strasbourg est amenée à fermer l’ensemble des restaurants scolaires ce jeudi 27 janvier. »

Une revendication : l’augmentation des salaires
Dans un communiqué commun, les organisations syndicales font état d' »une grande précarité de vie et de travail accentuée par la crise sanitaire, économique et sociale ». Gilles Dimnet, secrétaire adjoint CGT Territoriaux de Strasbourg-Eurométropole, détaille :
« La grève interprofessionnelle et intersyndicale de jeudi porte sur une revendication : l’augmentation immédiate et générale des traitements et des salaires, ce qui se décline dans la fonction public par le dégel du point d’indice (qui sert à calculer le salaire brut, ndlr). »
« Les repas ne seront pas facturés »
La Ville annonce également que « les repas ne seront pas facturés » et que les parents n’auront aucune démarche à réaliser pour l’annulation des réservations. Les accueils périscolaires du matin et du soir seront en revanche maintenus « dans la mesure du possible ». Dans le cas contraire, les familles seront informées sur place par les personnels de l’établissement.
Les enfants « des personnels mobilisés dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus » pourront rester sur place et s’alimenter avec un repas tiré du sac, « dès lors qu’ils ont classe la journée ».
Gilles Dimnet, secrétaire adjoint CGT Territoriaux de Strasbourg-Eurométropole, détaille :
« La grève interprofessionnelle et intersyndicale de jeudi porte sur une revendication : l’augmentation immédiate et générale des traitements et des salaires, ce qui se décline dans la fonction public par le dégel du point d’indice"
Je relève, par ailleurs, une liste de professionnels prioritaires qui pourront laisser les enfants à la cantine:
"Les professions autorisées à laisser leur enfant à la cantine
Les personnels des établissements de santé, les biologistes, les infirmiers, les médecins, les pharmaciens, les préparateurs en pharmacie, les sages femmes, les ambulanciers, les personnels et bénévoles de la filière de dépistage et de vaccinations, les personnels des établissements médicaux-sociaux, les aides à domicile, les personnels des appartements de coordination thérapeutique , les personnels de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie, des centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues et des centres d’hébergement pour les sans-abris malades du Covid-19. "
Mais quid des enfants d'une grande partie fragilisée des usagers de ces structures?