
L’intersyndicale des enseignants du lycée Marc Bloch, à Bischheim, invitent les lycéens à ne pas se rendre en cours dans l’après-midi du jeudi 16 mai. Les associations de parents d’élèves soutiennent cette demande de meilleures conditions de scolarité.
Jeudi 16 mai, les parents d’élèves du lycée Marc Bloch, à Bischheim, sont invités à ne pas envoyer leurs enfants en cours l’après-midi. Cette opération appelée « lycée mort » est organisée par l’intersyndicale des enseignants du lycée, avec le soutien des associations de parents d’élèves FCPE et APEPA. De 13h30 à 17h30, les enseignants mobilisés seront présents sur le parvis du lycée pour échanger sur la situation.

À l’origine de cette manifestation, les conditions de scolarité menacées au lycée à la rentrée prochaine : « forte perte de moyens, classes surchargées à 35 élèves en permanence… », indique l’intersyndicale des enseignants. Pour sauver la situation, les professeurs défendront leurs revendications devant le lycée, où « la très large majorité des enseignants seront mobilisés », estime Julien Ratcliffe, co-responsable de l’intersyndicale du lycée :
Nous demandons le retrait de la réforme du baccalauréat, le rétablissement des dotations horaires qui ont été supprimées, le maintien des effectifs enseignants et des mesures de soutien pour les élèves en difficulté. Globalement, nous voulons plus d’ambition pour la réussite de tous les jeunes.
Un vrai scandale.
Sa vision de l'éducation date du XXème voire du XIXème siècle.
Rappelons que l'Education Nationale emploie déjà 1,3 millions de fonctionnaires (source : site Internet de l'EN) : il est temps de viser la qualité au lieu de la quantité.
1 132 700 employés dans l'EN (allez à la page 3) https://cache.media.education.gouv.fr/file/ENC_2018/90/6/enc18_web_1073906.pdf