

Jean-Claude Bournez (au centre) expliquant que certains Roms pouvaient être relogés, d’autres non (capture vidéo Rue89 Strasbourg)
Jean-Claude Meyer, le directeur de publication du blog strasbourgeois La Feuille de Chou est poursuivi en diffamation par la Ville de Strasbourg. Mis en examen le 10 juillet pour des propos prêtés au responsable de la Mission Roms, le blogueur risque un procès, qui pourrait se tenir d’ici la fin de l’année, et une lourde condamnation.
Le sort des Roms est l’une des préoccupations majeures de Jean-Claude Meyer, issu d’une famille juive décimée par le génocide nazi et militant de nombreuses causes et combats. Enseignant à la retraite, il anime depuis onze ans un blog sur « l’actualité des mouvements sociaux, des luttes syndicales et écologistes » appelé La Feuille de Chou, « presse quotidienne radicale au capital illimité d’indignation ». Mais aujourd’hui, la Ville de Strasbourg a décidé de poursuivre le blogueur en diffamation pour défendre l’action de son directeur de la Mission Roms, Jean-Claude Bournez.
Ce sont deux articles de décembre 2014 qui ont déclenché la colère municipale. Le premier, publié le 12 décembre, est intitulé « Noël à Strasbourg : le chef de la mission Rom de la Ville demande l’expulsion d’une dizaine d’enfants dont deux nourrissons et de deux personnes malades et handicapées« . Témoignage vidéo à l’appui, il reproche au fonctionnaire, en le nommant, d’avoir ordonné l’expulsion en plein hiver de trois familles roms installées sur un terrain vague isolé et donc de jeter « des familles avec enfants et bébés à la rue ».
Plainte contre X
Une semaine plus tard, un second article insiste, Jean-Claude Meyer a retrouvé l’une des familles : Une femme et ses neuf enfants vivent toujours dans leur caravane de 5 m2, déplacés dans un lieu encore plus isolé. Une situation découlant selon l’auteur de « l’ordre (…) donné à cette famille par le chef de la mission Roms » de quitter le terrain précédent.
Jean-Claude Bournez dément avoir laissé ces familles livrées à elles-mêmes :
« Nous sommes dix à travailler à l’insertion des Roms et le résultat est là. Nous avons fait le nécessaire pour ces familles qui ont été relogées. L’une bien avant Noël, pour l’autre ça a pris plus de temps. La famille [du second article] est d’ailleurs toujours en appartement à ce jour. Pourquoi ne pas dire que cette famille a été relogée ? Par ailleurs l’auteur des articles me met nommément en cause en tant que fonctionnaire sans jamais m’avoir contacté. »
Jean-Claude Bournez a porté plainte contre X avec l’assistance de l’administration municipale en janvier. La Ville le représente au titre de la protection fonctionnelle dont peut bénéficier tout fonctionnaire lorsqu’il est visé dans le cadre de sa mission de service public.
La délicate question des Roms relogés… ou non
Rue89 Strasbourg avait interviewé Jean-Claude Bournez au moment d’un déménagement de familles Roms. Il explique la délicate question des familles qui sont relogées par la Ville et d’autres qui ne le sont pas dans cette vidéo :
Procès en correctionnelle en vue
Jean-Claude Meyer a été interrogé une première fois par la police au printemps avant d’être mis en examen pour diffamation publique par un juge d’instruction le 10 juillet. Selon les délais légaux, il pourrait être convoqué devant le tribunal correctionnel dès octobre.
Que risque Jean-Claude Meyer s’il est condamné ? Le délit de diffamation publique est régi par la loi du 29 juillet 1981 sur la liberté de la presse. Le fait d’imputer un fait non avéré à un détenteur de l’autorité publique expose l’auteur du délit à une peine maximale de 45 000 euros d’amende. Mais dans les faits, les peines prononcées sont plus faibles, explique l’avocat spécialiste du droit de la presse Arnaud Dupuy :
« Le plaignant peut surtout contraindre le média a insérer une copie du jugement pour une durée d’un mois ou deux sur son site, voire à le faire publier à ses frais dans d’autres journaux locaux. »
Jean-Claude Meyer et son avocat n’ont à ce jour reçu aucune notification précise sur la plainte qui vise le blogueur. En attendant la suite de la procédure, ils préparent leur offre de preuves et ont mis en ligne une pétition pour demander à la Ville le retrait des poursuites.
« Troubler la communication officielle de la Ville »
Depuis les premières évacuations de terrains occupés par des Roms à Strasbourg en 2012, le retraité et son équipe critiquent régulièrement l’action de la Mission Roms de la Ville, s’appuyant sur de nombreux reportages sur le terrain. Jean-Claude Meyer a milité en faveur de la minorité au sein de l’association Latcho Rom. Une position qui dérange selon lui :
« Je suis bien conscient qu’au-dessus de Jean-Claude Bournez, il y a l’élue aux solidarités Marie-Dominique Dreyssé (EELV) et puis le maire, Roland Ries (PS). On est poursuivis pour ce qu’on dit sur la politique parfois brutale de la Ville et de la mission Roms. La Ville n’est pas très contente que nos articles troublent sa communication officielle selon laquelle elle a pris en charge ses Roms et fait une politique d’insertion. A Strasbourg contrairement à d’autres villes en France, il n’y a certes pas d’interventions brutales de la police pour les éloigner. Mais la Ville s’y prend autrement. »
Pour le blogueur, la mesure de rétorsion est évidente :
« On est un média indépendant, financé par nos propres fonds. On ne peut pas nous faire de chantage à la subvention contrairement à d’autres associations. La seule façon de nous faire taire, c’est donc la voie judiciaire. Une plainte émanant du chef de la Mission Roms de la Ville de Strasbourg, chargé de mettre en oeuvre la politique municipale que nous dénonçons depuis plusieurs années, est une attaque contre la liberté de la presse et d’informer ».
D’après Jean-Claude Meyer, la pétition rassemblerait au moment de la publication de cet article 600 signatures. Un comité de soutien a aussi été constitué, qui rassemble une vingtaine d’organisations de gauche dont l’Union départementale CGT, le Parti communiste et le Parti de gauche.
Aller plus loin
Sur Rue89 Strasbourg : Après le bidonville de la petite forêt : des Roms relogés, d’autres en errance
http://www.dna.fr/edition-de-strasbourg/2015/10/19/les-roms-dans-la-lumiere
Et Monsieur Hum, dont le masque est tombé depuis le début, voudrait faire croire à cette mascarade, cet écran de fumée, avec la complicité du Journal?
Qu'on en juge:
http://www.sudeducalsace.info/spip.php?article1110
SudAlsace prend partie c'est très bien, mais, et je le regrette que représente Sud, que représentent même les syndicats, de la population au travail et de celle qui en cherche ou ne peut pas travailler ?
Les urnes vont bientôt parler et à se faire des procès d'intention publics qui forcent à des procès tout court entre pro-républicains et démocrates, il risque de ne plus y avoir du tout d'énergie pour se battre contre "la peste brune".
Communiqué de la LICRA Bas-Rhin
Depuis plusieurs semaines, la LICRA Bas-Rhin observe avec préoccupation les péripéties judiciaires de M. Jean-Claude Meyer, administrateur de La Feuille de Chou, récemment mis en examen suite à la parution de deux articles sur la condition et le sort réservés aux Roms.
Avant toute chose, la LICRA Bas-Rhin est sensible et attentive au sort de la population Rom. Régulièrement maltraitée, méprisée depuis de nombreuses années, les Roms voient leur situation dramatique être instrumentalisée de façon irresponsable par des élus de tous bords à travers le pays. Instrumentalisation servant des intérêts politiques bien compris, et desservant toujours ceux des Roms. Ne niant pas les difficultés inhérentes à l’accueil, la LICRA Bas-Rhin demande cependant aux pouvoirs publics locaux de traiter les Roms de l’agglomération strasbourgeoise avec toute l’humanité et la bienveillance dont elle les sait capables.
Pour ce qui est des faits rapportés dans les articles de M. Meyer, s’ils sont avérés, alors ils sont inacceptables et nécessitent une réflexion plus poussée sur les processus de mise en œuvre des décisions administratives ainsi qu’un accompagnement systématisé pour les familles fragilisées.
Il convient par ailleurs de saluer le travail journalistique de La Feuille de Chou, des DNA et de Rue 89, visant à attirer l’attention sur le sort des Roms, dont on ne parle pas suffisamment, et la LICRA Bas-Rhin demande que le travail d’investigation des journalistes soit facilité et non restreint par des procédures risquant d’entraver la liberté de la presse, principe fondamental à ses yeux.
Lorsque la feuille de chou a publié ses articles, je suis allé aux renseignements, car je connais personnellement les protagonistes.
Et il s’avère que les personnes incriminées m’ont confirmé, comme je le pressentais à la lecture des articles, que la feuille de chou a raconté des salades.
Dommage que les « soutiens » de la feuille de chou n’aient pas fait ce minimum de recherches avant de se lancer dans leurs pétitions. Et qu’ils n’aient pas assez confiance en la justice pour la laisser travailler.
A contrario, dans la mesure où la feuille de chou a raconté des salades, il est normal qu’elle veuille empêcher l’instruction de ce dossier, qu’elle veuille empêcher la justice de faire le constat des errements de ses publications.
Dans cette affaire, M. Meyer, qui peut se défendre devant les juges, devrait, au lieu de jouer au martyr, reconnaitre l’erreur et la rectifier. Et la journaliste de rue 89 mener une réelle contre-enquête, au lieu de mettre dos à dos l’accusateur abusif, à savoir la feuille de chou, et la victime.
Car la plainte de M. Bournez ne répond qu’à sa volonté de ne pas subir d’abus et de rétablir les faits. M. Meyer n’a ni la renommée, ni l’importance de Charlie Hebdo, et une action en justice, pour faire valoir le droit, est tout le contraire d’un attentat.
Les deux parties n'étaient donc pas sur un pied d'égalité ce qui est fréquent. Ce qui l'est moins c'est l'absence d'information à ce propos aux lecteurs.
Cela dit connaissant un peu les politiques locaux, je ne suis pas surpris de telles manigances toujours aux dépends d'autrui.
Bon courage !
Lui donner la parole ne lui permet pas de lever cette réserve.
L'objectivité aurait voulu que vous donniez la parole aux élus en charge de la politique mise en oeuvre par M. Bournez. Vous auriez alors pu éclairer vos lecteurs de la position de la collectivité et d'informations précises concernant cette politique.
Si jicehem avait vraiment eu le désir de vérité, il saurait qu'il est aberrant d'affirmer que La Feuille de chou veut empêcher l'instruction de la justice puisque M.Meyer n'aurait pu être été mis en examen si l'instruction n'avait déjà été menée !
Qu'il se rassure donc, la justice fera son travail avec tous les éléments et les témoignages dont elle disposera.
Une question: puisque jicehem semble si attaché au travail de la justice, pourquoi lui-même n'attend-il pas ses conclusions ? Pourquoi préfère-t-il aller chercher "la vérité" auprès du plaignant ? Imaginait-il que le plaignant allait lui avouer que la Feuille de chou avait raison dans ce qu'elle écrivait depuis 3 ans sur la situation des Roms à Strasbourg ? Pour mémoire, bon nombre d'articles ont été écrit par M.Meyer au nom de l'association Latchorom dont il était membre. Les membres de cette association racontent-ils aussi "des salades" ?
Et dans un soucis d'équité, pourquoi jicehem n'a pas aussi été interroger M.Meyer ? Avoir la version de chaque protagoniste n'aurait pas été un luxe... Il reproche aux soutiens de M.Meyer de ne pas avoir fait ce qu'il n'a pas fait lui-même !
Toutefois, croyez-vous vraiment que les soutiens à la Feuille de chou, qu'ils soient des organisations ou des personnalités (politiques, culturelles, universitaires...) se sont engagées à l'aveuglette ? Peut-être ont-ils eu, eux, l'intelligence de ne pas interroger les protagonistes, mais les faits dans leur ensemble.
jicehem pourra également se réjouir de savoir que la presse nationale s'est emparée du sujet et qu'elle mène, sereinement et loin de toute pression, ses investigations sur cette plainte en diffamation et plus largement sur la "mission rom" de Strasbourg et les "espaces temporaires d'insertion" mis en place par la Ville.
Enfin, La Feuille de chou pourrait remercier jicehem qui vient d'affirmer que "les personnes incriminées" (ah bon, il n'y a pas qu'un seul plaignant ? intéressant...) "confirment que la Feuille de chou raconte des salades".
Une preuve de plus à ajouter au dossier de la défense...
Je ne voudrais pas vous en priver, même le Ministre des finances s'y colle.
Mettre en cause nommément un agent public, ça, c'est interdit par la loi et les journalistes le savent tout comme plusieurs signataires de la pétition.
Certains même qui s'engagent pour "la liberté de la presse" utilisent ce prétexte, qui n'est pas en cause à cet instant et qui ne devrait pas l'être non plus après jugement vu l'état du droit en la matière, pour agacer des collègues ou ex-collègues.
C'est un grand classique de la mauvaise foi en humanité et ça ne sert jamais rien d'utile que ces petits égos.
Jean-Claude Meyer (& co) nous apportent de précieux éclairages sur la politique locale.
Soutien total à la feuille de chou... que cette affaire fasse du bruit.
- cet agent aurait pu, et il ne l'a pas fait, contrairement au bruit qu'il fait courir auprès de plusieurs personnes, demander un droit de réponse qui lui aurait été évidemment accordé selon la loi
- c'est bien la Ville de Strasbourg, avec son cabinet d'avocats, qui est derrière cette plainte, et même au-delà: c'est ainsi que le député Philippe Bies, rencontré au Forum des Associations, samedi dernier, un peu après 14 h, dans l'allée d'entrée, s'est emporté, devant témoins - accompagné de l'adjoint Mathieu Cahn -, jusqu'à faire me un bras d'honneur assorti d'un sonore "connard" à mon encontre; et M. Cahn prétend, sur FB, que l'incident aurait été inventé...
- quant au fait de "mettre au rencart" la Feuille de chou, quel qu'en soient l'auteur ou les auteurs, c'est bien ce qui se passe depuis le 19 septembre, rendant l'accès du blog impossible même à ses auteurs et difficile ou impossible, selon les moments, aux lecteurs: il s'agirait d'un DDoS, déni de service, selon un correspondant
Concernant les difficultés d'accès depuis quelques jours, j'imagine que vous avez fait diagnostiquer le problème par des informaticiens qui travaillent pour le régler ? Un DDoS ça se soigne sans difficulté d'après ce que j'en sais...
Le contentieux oppose un agent de la ville à M. Meyer, journaliste blogueur et créateur de la feuille de choux.
Cet agent, mis en cause et accusé nommément est comme devrait être tout agent public dans ce cas soutenu par son employeur via la protection fonctionnelle. Pour une fois que cette administration se comporte bien vis-à-vis d'un de ses agents, reconnaissons-le.
Le problème c'est que M. Meyer a contrevenu à la loi et qu'il va probablement être condamné par le tribunal administratif. Il va certainement devoir s'excuser pour son procédé diffamant à l'encontre d'un agent public. Dans ces cas de figure le journaliste est généralement condamné à verser l'euro symbolique au (à la) diffamé et à publier un communiqué explicitant l'affaire. C'est un peu vexant pour celui qui est sur de son fait auto-convaincu qu'il est mais rien de plus et moi je trouve tout cela normal.
Un agent public, je l'ai écrit plus bas n'a pas les même possibilités de défense que vous ou moi. Et puis l'euro symbolique ça n'a jamais mis personne sur la paille.
Et pour conclure sur ce M. Bournez qui ne cause pas autant que
M. Meyer et ses comparses, je doute qu'il soit ravi de se retrouver en première page des journaux et je pense vu ses activités professionnelles qu'il est certain qu'il n'a aucune envie de mettre Meyer et son canard au rencard.
Sur ce bonne nuit...
en tire des conclusions paradoxales pour le simple péquin que nous sommes
1. Ou mr Bournez a agit sur ordre et dans le cadre de ses fonctions sans en déborder la mission et là c'est son patron qui assume
surtout si les faits sont incontestables attestés par des vidéos photos temoignages et non des rumeurs...
2. ou il a interprété de son propre chef et pris des initiatives "en urgence" ..et la il assume d'un coté ses actes et d'un autre il regle ses comptes avec la collectivité qui l'emploie...
juridictions corectionnelles ?
administratives ?
prudhomales ? etc...faites le choix et le tri messieurs ses avocats
je ne vois pas comment un magistrat pourrait répondre a tous ces titres a la fois..
bon courage
ps pendant ce temps la les simples péquins voient leurs affaires simples retrdées, prescrites
vive la justice des pipoles!
Quand d'autres médias, d'autres journalistes, d'autres associatifs, et surtout des Roms en personne, dénoncent les actions de cet agent de la Ville, on dépasse largement le contentieux entre un agent et un blogueur à la retraite !
Quand l'agent est chargé d'appliquer les consignes d'une politique critiquée par l'ensemble des ONG et associations de défense des droits humains, et dénoncée ensuite par certains médias, on est bien loin du simple contentieux entre 2 hommes !
Vous croyez vraiment que 23 organisations et autant de personnalités se mobiliseraient pour un simple "contentieux" ???
Mais, s'il y a une seule question à se poser concernant le soutien de la Ville à cet agent, c'est pourquoi continue-t-elle de le soutenir malgré les témoignages contre lui dont plusieurs journaux ont fait état... ?
y'a t-il eu seulement une enquête interne ?
De fait, depuis le 19 septembre, nous-mêmes avons d'abord eu un accès irrégulier à notre plate-forme de fabrication.
Et depuis plusieurs jours maintenant, malgré nos interventions de plusieurs heures sur le support de la Feuille, nous, comme vous, n'y accédons plus du tout!
Au point que ce qui n'était qu'une hypothèse, se renforce de jour en jour: il y a probablement une ou des interventions souterraines qui visent à empêcher la Feuille de chou de continuer son travail d'information et de lanceur d'alerte.
La" loi renseignement" n'a pas été votée pour rien, non?
Source
http://www.acrimed.org/Liberte-de-la-presse-soutien-a-La-Feuille-de-chou-et-a-Jean-Claude-Meyer
"DSS 3-2014 N° annonce :S0113601436
Direction :DIRECTION DES SOLIDARITES ET DE LA SANTE
Service :Gens du voyage
Grade :Participer aux interventions auprès de populations spécifiques Roms migrants
Date limite de dépôt des candidatures :05/05/2014
Participer aux interventions auprès de populations spécifiques Roms migrants
Description des missions, activités :
AIDER AU DIAGNOSTIC ET SUIVI DES FAMILLESroms migrantes d'origine principalement de Roumanie et de Bulgarie arrivées à Strasbourg.
Participer à l'ensemble des tâches de la Mission Rom pour favoriser L'INCLUSION SOCIALE ET PROFESSIONNELLE de ces familles.
Profil :Licence sciences sociales, développement local, FLE/FLI
Condition de travail et Environnement :3 à 6 mois
Période de validité : année 2014
Contact :M. Jean-Claude BOURNEZ"
raté l'inclusion
raté la bonne occase.........
Un pretexte cousu de fil blanc pour faire taire JC Meyer et la FdC,voilà ce qu est cette plainte en diffamation
Un agent public n'a pas a être jeté en pâture dans un journal quel qu'il soit et quelques soient les griefs qu'on lui reproche.
Il n'est pas élu, se doit au devoir de réserve et ne peut pas demander de droit de réponse comme cela est signifié plus bas.
Tout journaliste, même "amateur" ce que n'est pas M. Meyer, alias Schlomo, le sait et doit le respecter. M. Meyer a considéré que l'agent public devait être nommé et accusé, d'autres visiblement l'ont sommé de s'expliquer tandis qu'ils le filmaient. C'est, je pense, inacceptable dans notre système de démocratie représentative.
Mme GANDANGER, pourquoi ne donnez vous pas dans votre article une place à l'enregistrement vidéo de Mme DREYSSE qui a répondu aux accusations de la feuille de choux qui les a maintenue avant d'être engagée au tribunal pour diffamation ?
Il serait probablement moins tape à l’œil. Il permettrait au plus grand nombre de conclure que cette malheureuse affaire qui oppose deux personnes de grandes qualités devra être simplement réglée par le tribunal. Et enfin il permettrait de comprendre que M. Meyer présumé innocent en continuant l'agitation médiatique autour de son affaire personnelle et à l'encontre de la partie qui l'accuse ne se donne pas à voir sous son meilleur profil, loin s'en faut.
Ceux qui n'aiment pas la feuille de chou, n'ont qu'à pas la lire.
Mais il semblerait que la parole libre dérange de plus en plus.
Elle dérange les villes qui poursuivent, certains webmasters qui modèrent à outrance, les citoyens finalement qui craignent de ne pas être dans le politiquement correct, et tous dans l'ignorance des conséquences de leurs attitudes...
Je suis la démarche politique et philosophique de Monsieur Meyer depuis des années. Et je sais combien sa passion pour les causes qu'il défend peut l'amener à s'enflammer.
Mais c'est de flammes d'hommes de ce genre qui persistent et signent dont nous avons aujourd'hui besoin !
Il n'est pas nécessaire d'être toujours d'accord avec lui sur les détails de l'action et/ou de l'analyse.
Mais il suffit de le voir forger les creusets d'où vont surgir les forces de changements possibles pour le soutenir en le principe de ses luttes.
Mais son énervement devrait aller vers ses chefs, à savoir les élus municipaux, plutôt que vers un blogueur amateur et militant de terrain, dont on devrait, en capitale des droits de l'homme, comprendre aussi l'exaspération et admettre les excès.
La justice dira donc le droit. Mais, outre la notoriété bondissante de La Feuille de Chou, deux choses resteront de cette péripétie.
D'une part, la situation des Roms à Strasbourg, qui continuera d'être catastrophique et que l'honneur éventuellement sauf de M. Bournez n'améliorera pas.
D'autre part, l'attaque d'une Municipalité contre un blogueur, sur des motifs dont la futilité fait soupçonner qu'il s'agit là moins de réparer un affront que d'essayer de faire taire un gêneur. On peut douter que cela soit à la hauteur de la réputation que notre ville s'acharne à briguer.
la judiciarisation est leur bizness même si parfois il peut y avoir conflit d'intérêt..
https://www.youtube.com/watch?v=CkeFVDlx1mI
"Effectivement il y avait pression, brutalité, violence verbale de la part de l’agent de la Ville, M.Bournez. Je le nomme, les Roms l’ont nommé. Un témoignage filmé des Roms dit comment ils étaient traqués, comment on jetait leurs affaires, etc… et ils nomment M. Bournez.»
https://www.youtube.com/watch?v=M19e3ospfzg
"c’est M.Bournez qui était venu avec la police et qui ont tout embarqué et qui ont tout jeté à la benne ! », "le soir, dans les bois, avec les enfants, la police et Bournez sont montés, ils les ont trouvé, ils étaient en train de manger par terre sur un bout de tissus, et ont pris toutes les affaires sans même les laisser finir de manger avec les enfants. », « J’étais en train de manger avec ma fille de 9 ans quand M.Bournez est arrivé, m’a bousculé et m’a dit: tu ne manges pas ici et tu t’en vas ! J’ai dit : laissez-moi finir de manger avec la petite. Bournez a répondu: je m’en fous, c’est pas mon problème, tu t'en vas !, et il a commencé à me bousculer, à me pousser. Puis, il a jeté l’assiette de nourriture de ma fille. »
Jean-Claude Bournez et l'Eurométropole sont dans leur droit lorsqu'ils décident de porter l'affaire devant la justice. Si la justice donne raison à "La feuille de chou" et estime qu'il n'y a pas diffamation cette action se retournera contre les plaignants, en faveur de la Feuille de chou qui renforcera alors sa crédibilité et sa position.
Il n'y a visiblement jamais eu d'échanges entre eux, et la justice est là justement pour trancher...
On se moque de nous. Où est/sont le(s) géniteur(s) ? La contraception ?
Cessez de nous culpabiliser avec ces irresponsables.
M.Meyer a toujours soutenu les causes humanistes et à toujours utilisé les mots pour dénoncer des situations d'injustice. Les quartiers populaires de la Ville de Strasbourg lui sont d'ailleurs reconnaissants. Nous estimons que la Ville de Strasbourg se doit de retirer sa plainte et se doit de demander un droit de réponse, si réponse il y a. La judiciarisation d'une affaire journalistique et militante n'est pas un bon signe pour la santé de notre démocratie. Ici nous rejoignons les propos de Lionel Fergeux. Quand à M.Bournez, nous le pensions plus démocrate que l'image qu'il nous renvoie maintenant. Mais bon, avec cette équipe municipale, nous ne sommes pas à une déception près.