Qui avait besoin de qui ? Un jeune institut qui s’appuie sur Strasbourg pour lancer ses « capitales de la démocratie » ou Strasbourg qui participe à ce nouveau « label » pour asseoir sa dimension européenne ? C’est la question qui agite les milieux européens et politiques strasbourgeois depuis qu’un entrefilet dans les Dernières Nouvelles d’Alsace a révélé que la municipalité avait refusé d’accepter cette distinction.
Derrière ce prix se trouve un « think tank » autrichien fondé en 2016, The Innovation in Politics Institute avec des « partenaires » dans 15 pays : il s’agit globalement d’écoles, fondations et réseaux européens, pour certains réputés. Des cercles qui se rencontrent dans les capitales, souvent à Bruxelles, plus rarement à Strasbourg. Pour la France, les liens sont noués avec Europanova, organisme dont fait partie le marcheur dissident Cédric Villani. Avec ce nouveau prix, l’institut compte se comparer à la « Capitale européenne de la Culture » et la « Capitale verte européenne ». Sauf que ces dernières distinctions sont délivrées directement par les institutions de l’Union européenne.


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