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Le rapprochement entre les deux quotidiens alsaciens va encore plus vite que prévu… Lors du Comité d’entreprise de mars, les journalistes de L’Alsace avaient appris qu’ils pourraient partager leur rédacteur en chef avec leurs collègues des Dernières Nouvelles d’Alsace. Annoncé comme une possibilité par le président du directoire de L’Alsace, Jacques Romann, l’annonce avait provoqué un tollé, autant à L’Alsace qu’aux DNA.
La direction du Crédit Mutuel, la banque est propriétaire des deux titres, a préféré reculer pour cette fois. Finalement, L’Alsace aura bien son rédacteur en chef, Christian Battesti mais ce dernier aura également le titre de rédacteur en chef adjoint… des DNA ! Le but, selon le compte-rendu du comité d’entreprise du 29 avril de L’Alsace : « Relancer les discussions avec le journal voisin et faire avancer une mutualisation pour le moins laborieuse. » Christian Battesti ne devrait pas intervenir dans le contenu des DNA. Mais Jacques Romann prévient : « L’idée d’un rédacteur en chef commun aux deux titres n’est pas écartée… »
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Nous sommes tous des semeurs…
Ce monde agit de façon insensée favorisant le profit d’un petit nombre au détriment de l’homme et de la terre. Toutes les religions sans exception s’accordent à dire et répètent sans cesse que toute création est l’œuvre divine. Qu’attendent nos religieux pour défendre notre environnement et apporter un soutien inconditionnel à l’écologie. Les nouveaux rapports induits par la crise écologique et la science obligeraient-ils les religions à repenser la théologie de la création, dans le cas où ces mêmes religions voudraient décrire la réalité ?
Elles devraient logiquement se trouver au premier rang pour défendre notre environnement et soutenir toute action qui préserve notre écosystème. L’humain profane ce que dieu a mis tant de temps à créer. Le silence des religieux dans ce domaine est criant voire assourdissant. La raison aurait-elle quitté chacun et chacune d’entre nous ?
Prenons un exemple, pour dissimuler les OGM, on parle maintenant de variétés rendues tolérantes aux herbicides « VRTH ». Ces plantes mutées artificiellement dont le génome a été modifié par l’action de rayonnements ( GAMMA,UV,X…) ou de produits chimiques mutagènes ( hydroxylamine, acide nitreux, …) comportent des risques non encore évalués.
La modification du ou des gènes a pour but de rendre la plante tolérante à un ou plusieurs herbicides. Cette méthode, peu maîtrisée, risque d’affecter des parties inconnues du génome avec pour conséquences des impacts imprévisibles à l’heure actuelle.
Les plantes ainsi mutées peuvent transmettre à d’autres variétés proches, une ou plusieurs mutations, entraînant des recombinaisons génétiques dont on ne connaît pas le résultat.
Les agriculteurs, l’INRA, le CNRS s’interrogent sur les conséquences de ce type de culture sur la faune, la flore et sur la chaîne alimentaire du fait de l’accroissement des herbicides utilisés. Personne ne pourrait admettre que les autorités ne fassent rien, c’est-à-dire ne suspendent ce type de cultures .
Ces variétés des cultures, maïs, tournesol ou colza issus de mutagénèse qui progressent dans nos champs sont en réalité des « OGM cachés ». Echappant à la réglementation, elles se développent sur nos terres. Elles rendent résistantes aux herbicides certaines « mauvaises herbes » ce qui nécessite alors d’augmenter les doses d’herbicides et ainsi, générés des profits importants à certaines firmes agroalimentaires.
La confusion entre mutagénèse naturelle et mutagénèse artificielle a sans doute permis aux lobbies semenciers de faire adopter la directive 2001/18 par les parlementaires européens. Le texte stipule que les plantes issues de mutagénèse ne sont pas considérées comme des OGM au plan juridique, ce qui entraîne une absence de test, de marquage, de précautions…
La responsabilité de ces cultures ne repose pas uniquement sur les firmes « agrosemencières » mais aussi, sur ceux qui étaient chargés du contrôle et de la surveillance de ces semences, et peut-être aussi des décideurs politiques…
2/3 des importations de soja en France sont des OGM qui servent à l’alimentation du bétail et dont on peut retrouver la trace dans la viande, les œufs ou le lait.
Le monde contient bien assez pour les besoins de chacun mais pas assez pour la cupidité de tous « Gandhi ».
Patrick RICHARDET – auteur d’une dizaine d’ouvrages et fondateur du Salon du livre de COLMAR – 68 -
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