

Le projet Tamaris s’étendra sur les 40 000 mètres carrés vacants à l’arrière du jardin des Deux-Rives, au sud des voies routières rénovées – Ile aux épis (Google map)
40 000 mètres carrés, 100M€ de budget
Les bâtiments des cliniques Adassa et des Diaconesses ont d’ores et déjà trouvé acquéreurs. Le groupe Clinique de Strasbourg qui assure 25% de l’offre de soin à Strasbourg vendra – si son projet de regroupement est approuvé par le ministère de la Santé – les murs de l’établissement des Diaconesses, chapelle exclue, au groupe de Jacques Marescaux, l’Ircad. Aucun nom d’acheteur n’a été donné pour Adassa. La clinique Sainte-Odile n’a quant à elle pas encore trouvée preneur.
Le projet Tamaris de regroupement des trois structures s’installera sur les 40 000 mètres carrés de l’ancien Foirail au Port-du-Rhin. Ces terrains, d’une valeur de 11 millions d’euros, seront loués par la communauté urbaine de Strasbourg pendant 99 ans. On trouvera là une clinique polyvalente, une maison de santé hébergeant des médecins libéraux, notamment des anesthésistes, mais aussi des laboratoires d’analyses, et un grand parking, d’abord à ciel ouvert, puis en silo.
Des urgences au Port-du-Rhin, mais plus de maternité au centre-ville
Le projet est évalué à 100 millions d’euros. Il a pour objectif de développer la patientèle de ces cliniques à but non-lucratif, notamment celle d’outre-Rhin. Un service d’urgence est également prévu, qui permettra aux habitants du Port-du-Rhin de bénéficier d’un accueil de proximité. Avec le départ d’Adassa en revanche, le centre-ville de Strasbourg sera dépourvu à partir de 2017 de toute maternité, les autres se situant à Hautepierre (CHU), à Schiltigheim (CMCO) et la Robertsau (Sainte-Anne).
Ce qui est sûr c'est que ce projet profitera à à un grand nombre de personnes, à des propriétaires, des promoteurs immobiliers, des bureaux d'architectes. Il permettra aux locaux d'avoir accès à de nouvelles infrastructures de soins, adaptées à l'ère modernes.
Les habitants de centre-ville seront donc contraint de faire des km, de prendre la voiture pour accompagner la naissance de leur enfant.
Ca ne parait rien, mais quand on fait le choix de ne pas avoir de voiture, on reste souvent incompris…
Un peu dommage quand même, non ? Le terrain n'aurait-il pas été idéal pour implanter un musée Hans Arp, avec un jardin de sculptures ? Beau signal à l'entrée est de la ville...