
Les Local-trotters, par opposition aux Global-trotters, sont des personnes passionnées par leur ville. Ils la font découvrir aux curieux gratuitement, avec le souci de partager leur savoir et leur regard. Marque déposée strasbourgeoise, le concept de Local-trotters commence à s’exporter ailleurs sur la planète. Petite visite décontractée avec Olivier, notre guide du jour.
Les Local-trotters, c’est une équipe de quatre Strasbourgeois qui ont deux passions : le partage et Strasbourg. Fondée par Xavier, un entrepreneur de 28 ans désormais expatrié au Québec (mais qui gère toujours l’affaire d’outre-Atlantique), l’activité est entièrement bénévole. Le but est de faire découvrir Strasbourg aux touristes intéressés par une visite gratuite, mais également aux Strasbourgeois eux-mêmes.
Et pour cause. Nombreux sont ceux qui ne savent pas pourquoi la cathédrale n’a pas de deuxième flèche. Ou encore que l’Hôpital civil abritait dans le passé dans ses sous-sols une salle de dissection secrète. Olivier, notre guide, est au taquet sur ces sujets. Il fait partager son savoir à des groupes de moins de dix personnes, environ une fois par semaine. Ses visites durent en moyenne trois heures. « Ni trop, ni trop peu », explique le Local-trotter.
Un guide, un regard
Selon les guides et les envies, les visites changent du tout au tout. Chacun d’entre eux a sa sensibilité et ses connaissances. Les parcours se dessinent en fonction des intérêts personnels et des regards respectifs. Si, souvent, les visiteurs souhaitent voir la cathédrale, la Krutenau et la Petite-France, les demandes varient parfois. Olivier raconte que la plus longue balade organisée a duré huit heures : « Des Australiens qui voulaient, disaient-ils, tout, tout voir ! »

Petite astuce pour voir la flèche fantôme de Notre-Dame de Strasbourg (Photo Nathalie Moga/ Rue89 Strasbourg)
A chaque statue son anecdote
Le programme est calé. Rendez-vous place Gutenberg, à 17h30, où Olivier explique pourquoi l’inventeur de l’imprimerie est ici statufié. « Il aurait eu son idée en Alsace, sur la Route des vins, inspiré par les pressoirs à raisin. » Petits détails et informations historiques de base, tout y passe. La cathédrale est le plus long arrêt de la visite, chaque sculpture ayant son anecdote.

Le guide invite les visiteurs à caresser le chien de Geiler, sculpteur de la chaire de la cathédrale. Selon la légende, cela porterait bonheur (Photo Nathalie Moga / Rue89 Strasbourg)
« Nous ne sommes pas des guides professionnels, mais nous devons être capables d’apporter des informations historiques sur notre ville, c’est ce qu’on attend de nous. »
Faire le guide, Olivier y a pris goût parce qu’il fait partie de la communauté des Couch Surfers, ces internautes-voyageurs qui n’hésitent pas à se prêter des bouts de canapés durant leurs haltes respectives, sans contre-partie financière :
« Le but c’est de rencontrer des gens et de partager. En faisant visiter Strasbourg aux personnes que je recevais, je me suis rendu compte qu’il y avait plein de choses que je ne savais pas sur ma ville. C’était assez frustrant. J’ai donc commencé à potasser son histoire, pour mieux informer mes visiteurs. »
Attirer les associations et les centres de personnes en difficulté
Mais le déclic d’Olivier n’a pas été le Couch Surfing. Alors que ses parents lui rendent visite, le jeune homme est trop occupé pour arpenter les rue de Strasbourg avec eux. Il les confie alors à un guide Local-trotter.
« Ils ont beaucoup apprécié cette visite et ne m’en ont dit que du bien. Ça a attisé ma curiosité. Pas mal de personnes, originaires de Strasbourg, se retrouvent à suivre un Local-trotter après avoir envoyé leurs amis ou famille au préalable. Ils découvrent alors plein de choses sur leur propre ville. »
Si en été les « clients » des Local-trotters sont souvent des touristes, le reste de l’année la proportion de Strasbourgeois et de non-Strasbourgeois est équivalente. À terme, les Local-Trotters aimeraient attirer les écoles, les associations, notamment de personnes marginalisées qui n’ont pas l’occasion de voir leur propre ville.
« Nous ne sommes pas des Greeters »
Même s’ils s’entendent bien avec eux, les Local-trotters insistent sur le fait qu’ils ne sont pas des Greeters, ce mouvement de bénévoles né à New York, faisant visiter quartiers et recoins urbains de manière insolite et originale. Ces derniers n’existent pas à Strasbourg, mais seulement à Mulhouse et Colmar.
Si les concepts se rejoignent, Olivier explique que la charte des Local-trotters est « plus souple ». Exemple : si vous invitez le guide à boire un verre en fin de parcours, il ne dira pas non. Contrairement aux Greeters, qui se font une règle de ne rien accepter des personnes qu’ils baladent.
Le concept Local-trotter est né en Alsace, mais s’exporte aujourd’hui avec ses guides. Son fondateur le pratique au Québec et une ancienne guide, Dominique, l’a lancé à Boston. Les visites sont disponibles en français, anglais, allemand, espagnol et peut-être bientôt en iranien. Pour local-trotter, il suffit de les contacter via leur blog. Le reste se fera au feeling…
et consultez directement votre guide.
Je suis très inquiète par la présence de ces "local trotters" qui proposent un service non officiel, et qui font la concurrence déloyale à des jeunes guides qui ont investi temps et argent à faire leur licence professionnelle à l'Université de Strasbourg. C'est aussi désespérant que de voir les milliers de visiteurs de la cathedrale toucher, salir et user le petit chien sculpté par Hans Hammer, sculpteur de L'oeuvre Notre Dame à la fin du XV siècle, chien qu'au bout d'un moment sera abîmé a jamais et ne pourra pas être remplacé par son auteur. Tout est vraiment dommage!
Il faut mesurer les enjuex d'une publication comme celle ci dans un journal.
Nous sommes 4 parisiennes qui venons passer un we à Strasbourg du 12 au14 octobre. Nous souhaiterions un guide pour quelques heures le samedi 13 pour bien découvrir Strasbourg.
Bien cordialement
Je me permets une petite précision en lisant cet article sur nos voisins Local Trotters de Strasbourg. Etant responsable du réseau de Greeters de Mulhouse Alsace, je voudrais préciser que ce qui est mentionné concernant les Greeters n'est pas tout à fait exact.
Nous respectons effectivement une charte mondiale et des valeurs communes à l'ensemble des réseaux de Greeters labellisés dans le monde. Cette charte indique que la rencontre est entièrement gratuite, qu'elle est basée sur l'échange et la rencontre, mais cette charte ne précise absolument pas que le Greeter ne doit rien accepter en retour du visiteur. Je peux vous attester que la plupart des greets à Mulhouse (et dans les autres villes qui ont un réseau de Greeters) se terminent souvent autour d'un verre, voire autour d'un repas, pour le plus grand bonheur des visiteurs et du Greeter :-)
Si ceci vous intéresse, voici le lien vers la charte des Greeters de Mulhouse Alsace : http://www.greeters-mulhouse.com/uploads/les-greeters-de-mulhouse-la-charte.pdf
Bonne journée à tous !
Avec les local-trotters la visite est également gratuite, mais ils peuvent accepter les pourboires et autres formes de rétributions (sans pour autant le demander ou exercer une quelconque pression).
Et Hop Dieu il en a pris ombrage et ni une ni deux il a statufié son chien. Ben oui on ne jure pas dans une église surtout une cathédrale.
Et Luc, il ma dit qu'il y avait sous la cathédrale un marais avec un temple franc-maçons. Mais le russkof Volodia il a dit que c'était plutôt une île avec la sorcière Babayaga qui faisait de la pharmacie secrète.
Alors Luc et Volodia se sont engueulés et y sont aller à la pharmacie parce qu'il paraît qu'il y aurait un accès secret au lac (certain disent même que c'est u temple égyptien...) Mais la pharmacienne les a renvoyéyé. Alors ils ont dits pour quoi pas les 12 Apôtres : il s'y sont tellement soaoulés la gueule qu'ils ont eu le droit de visiter la cave, mais rien que des tonneaux de bière, pas de passage secret. Dommage !
Par contre ce que j'aimerais savoir c'est
1/ si c'est gratuit et sinon combien cela coûte ?
2/ si cela se fait à pieds ou aussi à vélo.
Parce qu'à Strasbourg c'est pareillement dangereux.
L'autre on allait chercher la bière pour la pause avec le russkoff
Et sans doute immense dame a débouler devant moi. J'ai fait un peitit écart elle aussi mais j'ai bien qu'elle m'aurait écrasé si on avait fait tous le deux un écart ensemble du même côté.
Alors le russkoff il a rigolé : Bravo Scholle ! A peine on travaille à Strasbourg que tu te mets sur le chemin de Fabienne Keller.
Vu que je travaille sur les toits Fabienne Keller cela en me disait pas rien? Et Volodia, il a dit : remarque tu aurais aussi pu te faire écraser par Catherine Trautmann , là cela aurait été autre chose. Pardi que cela aurait autre chose. Je la connais pas personnellement, mais un jour ma femme l'a croisée en faisant des courses. Elle lui a dit : "enfin moi je suis pas trop pour votre parti mais je trouve que c'est bien une femme maire Et en plus mon mari vous admire pour ce que faites pour le racing." Très sympa la Mme Trautmann elle en a plus fait pour Strasbourg que beaucoup après elle.
"Mais tu fais de la politique toi ? j'ai dit au russkoff, J'ai cru que c'était interdit chez vous Mais tout le monde fait de la politique il a dit Même sans le savoir. Toi par exemple qu'est-ce que tu utilises pour ton métier : un marteau ! Et quand tu coupes les mauvaises herbes tu utilises quoi une faucille. Tu es donc ouvrier /paysan autrement dit le parfait communiste.
Oullala quand j'ai dis à ma femme que j'étais un communiste sans le savoir et que je devait peut-être prendre ma carte au parti, elle a foncé chezz le russkoff.
Trois heures après elle est revenue avec plein de papiers tout gribouillés. Je lui ai dit : tu es devenue communiste aussi
Elle m'a dit beta ce sont des recette de cuisine Qu'est-ce qu'ils ont comme trucs les russkoffs Dimanche je te fais des blinis et du gâteau au miel.
Alors du coup je dois vous laisser parce que les blinis sont près et que pour l'apéro on va se prendre une petit vodka au piment.
Remarquez elle est quand même devenue un peu communiste ma femme ! A force de cuisiner elle en oublié d'aller à l'église...
Mais chut !
Bon pou le globbeville maintenant :
1/ c'est payant ou pas ?
2/ à pied ou à vélo ?
3/ où y faut s'dresser ?
Y a bien un lien mais je ne comprends rien.
Peut-être que le début du jeu c'est déjà de trouver le local trotter dans la foule. Mais comment le reconnaitre ?
Volodia il dit qu'à Moscou pour les taxi c'est facile : tu te mets sur la route et le mec qui t'écrase pas c'est un taxi.
Désolé de ne pas vous avoir remercier pour votrre réponse. Donc merci Mais que sont devenus alors les acteurs déguisés et payés par la villle ? Et puis ont-ils un texte qui meur est donné ou chancun fait-il son texte ? Parce que dans mon village vous risquez d'avoir autant de version différentes que de villageois
Et je n'ai toujours pas trouvé le lien. Mais merci quand même...
Les guides local trotters n'ont pas d'itinéraires ni de discours à déclamer. Comme indiqué dans l'article, selon les guides et les visiteurs, les visites sont complètement différentes. Il n'y a pas quelque chose de pré-conçu / pré-maché. Il est question de s'adapter aux envies du groupe et du guide, ainsi qu'à ses connaissances de la ville !
Pour plus d'informations sur les Local-Trotters:
http://www.local-trotter-strasbourg.com/
https://www.facebook.com/LocalTrotterStrasbourg