

Les médiathèques n’arrivent pas à attirer les jeunes entre 15 et 25 ans. (Photo Yellowstar / FlickR / cc)
Strasbourg et ses communes environnantes comptent 28 médiathèques. Mais, malgré leurs propositions en livres, bandes-dessinées, CD, DVD et jeux vidéos, elles n’arrivent pas à attirer les jeunes entre 15 et 25 ans. Quant aux actions à destination des ados, elles tombent souvent à plat. Injustice.
Mélissa, Rabia, Elvan et Camille sont en Terminale au lycée Marie Curie de Strasbourg. Les quatre copines possèdent la carte Pass’relle du réseau des médiathèques. Elles font figures d’exception car les adolescents abonnés aux médiathèques sont deux fois moins nombreux que les 5-14 ans. Alors que les enfants et les pré-ados se pressent pour emprunter des livres, les étudiants et les lycéens désertent les rayons.
Philippe Charrier, directeur des médiathèques de la CUS, connait bien ce problème :
« C’est un phénomène qui touche l’ensemble des médiathèques de France. Il y a des explications d’ordre sociologique. Au passage à l’adolescence, les jeunes s’ouvrent à de nouveaux intérêts. De plus, les médiathèques sont liées à l’environnement scolaire. Les enfants découvrent les livres par le biais de leurs familles et par celui de l’école. Mais arrivés à un certain âge, les jeunes décrochent. Ils ne suivent plus à la lettre les recommandations de leurs professeurs… »
Trop ringardes les médiathèques ? Pour pallier ce problème, les médiathèques ont renforcé leurs actions à destination des adolescents.
Des horaires peu convaincants
L’ensemble des médiathèques ferment entre 17h et 19h. À une exception près, la médiathèque centrale André Malraux, qui reste ouverte jusqu’à 20h le vendredi soir. Pour Illias, 21 ans et étudiant en première année de médecine, de tels horaires ne lui permettent pas d’étudier à la médiathèque :
« Nous avons des cours magistraux tard dans la journée. En période de révision, on est à la recherche d’un endroit calme pour apprendre nos cours, un endroit qui pourrait nous accueillir en début de soirée. On privilégie plutôt le Pôle européen d’économie et de gestion (PEGE), qui ferme à 23h tous les soirs de semaine. En plus, les médiathèques sont fermées le lundi. »
Quatre bibliothèques de l’université de Strasbourg sont labellisées NoctamBU. Celle du PEGE, la bibliothèque U2/U3, la bibliothèque Blaise-Pascal et la bibliothèque de médecine et d’ontologie restent ouvertes jusqu’à 22h-23h les soirs de semaine. Pour rivaliser, Philippe Charrier a monté un groupe de travail pour étendre les horaires des médiathèques :
« Fermer plus tard ou ouvrir le dimanche est toujours un sujet sensible. Nous savons que c’est une vraie question à se poser mais vis-à-vis du personnel, cela reste une démarche compliquée. Les bibliothèques universitaires jouent sur les vacations et la main d’oeuvre étudiante. Pour adapter nos horaires, il faudrait que nos agents travaillent plus longtemps ou que nous embauchions. Alors, nous avançons pas à pas… Nous allons pour le moment rallonger les horaires d’ouverture de la médiathèque André Malraux durant la semaine précédent les examens du baccalauréat pour offrir aux lycéens un lieu de révision propice. Ce sera un premier test. »
@Bib2strasbourg, une présence sur Twitter passée inaperçue
Il y a un an, toutes les médiathèques de Strasbourg ont rejoint les réseaux sociaux pour capter le public fuyant des adolescents. Une page Facebook et un compte Twitter ont été mis en place, nourris avec les événements à venir au sein des bibliothèques et avec les coups de cœur littéraires des bibliothécaires. Huit agents se sont portés volontaires pour animer ces deux espaces sur les réseaux sociaux, quelques minutes quotidiennes prises sur leur temps de travail pour chacun. Malheureusement, l’effort est un peu vain, car les adolescents ne s’en sont même pas rendu compte : seulement 810 abonnés sur Twitter et 1 258 fans sur Facebook à l’heure où nous écrivions ces lignes. Frédéric, étudiant de 18 ans en première année d’histoire, s’étonne :
« Je n’avais pas remarqué leur présence sur les réseaux sociaux… Pourtant, j’utilise Twitter et Facebook. Peut-être qu’à l’intérieur des médiathèques, le personnel devrait nous prévenir de ce genre d’actions. »
Franck Queyraud, récemment arrivé au poste de chef de projet médiation numérique, entend bien améliorer la communication des médiathèques :
« Nous sommes en train de réfléchir à nous installer sur de nouveaux réseaux sociaux. Vine, Pinterest, Snapchat, Instagram sont utilisés par les adolescents. Grâce à eux, nous pourrions avoir une communication plus créative. Mais, c’est difficile de casser l’image ennuyeuse que les médiathèques véhiculent. Si on ne propose pas des événements attrayants, les adolescents ne viennent pas. Il faut également former le personnel qui contribue aux réseaux sociaux et aux blogs. Cela prend du temps d’apprendre à se servir de ces outils. Nous désirons réellement conquérir de nouveaux publics en travaillant sur notre identité numérique, mais on ne se crée pas une e-réputation en quelques jours. »
Et des applications et des conférences pour préparer le bac et…
Pour favoriser la venue des lycéens, les médiathèques ont redoublé d’effort à l’approche du bac. Depuis le 10 mai, des conférences sont organisées tous les samedis sur des thèmes économiques et sociaux étudiés durant l’année de Terminale. Mais la dernière, « La place de l’Europe dans la mondialisation », n’a rassemblé qu’une vingtaine de personnes à la bibliothèque de Neudorf, et pas spécialement des jeunes. La conférence était pourtant animée par Patrick Duquesne, professeur de sciences économiques et sociales à Strasbourg et membre de l’APSES, l’association des professeurs de sciences économiques et sociales. Un effort en temps et en énergie, mais aussi budgétaire : l’ensemble de l’opération ‘Objectif bac » a coûté 800€.
Pourtant, pour les adolescents, ce genre d’atelier est un vrai plus pour les révisions. Moetzer, en première scientifique, passera son bac d’histoire-géographie à la fin de l’année :
« Depuis que je suis au collège, je suis abonné aux médiathèques. Le tarif annuel est vraiment abordable. Seulement 4,20€ pour les livres et 13€ pour les contenus multimédias. Je viens à la médiathèque André Malraux toutes les deux semaines pour emprunter. Le bac arrive bientôt et j’ai du mal à réviser seul chez moi. Aller dans une bibliothèque et pouvoir assister à des conférences, c’est aller plus loin que le travail réalisé en classe. «
Du côté du numérique, la médiathèque André Malraux a également choisi un panel d’applications pour réviser le Bac. Elles seront prochainement installées sur les tablettes numériques à disposition dans la bibliothèque. L’opération a un coût minime, entre 1,99€ et 4,99€ par application. Pour Franck Queyraud, c’est ce genre d’initiative qui permettra aux adolescents de découvrir l’environnement de la médiathèque :
« Dans une bibliothèque, tout ne tourne pas autour des livres. À André Malraux, il existe un espace de jeux vidéos mis en place en 2012. Nous sommes actuellement en train de réfléchir à des sessions de jeux Minecraft. Les adolescents, en se déplaçant pour ce genre d’événements, découvrent la bibliothèque, l’espace numérique, les mangas… Il suffit qu’ils franchissent la porte pour se confronter à une médiathèque vivante et dynamique, en phase avec leurs envies. »
La bibliothèque André Malraux sera ouverte du mardi 10 juin au samedi 14 juin pour accueillir les lycées lors de leurs révisions de 10h à 19h, et le vendredi jusqu’à 20h. Des ouvrages sélectionnés, des annales et des documents pour s’orienter post-bac seront mis à leur disposition. Allez quoi les jeunes, arrêtez de bouder !
Aller plus loin
Sur le site des médiathèques de Strasbourg : les horaires et le catalogue
Sur Rue89 Strasbourg : Des jeux vidéos dans les médiathèques, mais pas à emporter
Sur le site de bibliothèque sans frontière : pétition pour ouvrir les bibliothèques le dimanche
"Est ce que le français qui paye ces télés, les utilisent?"
Argh!
Faut montrer son passeport pour regarder le télévision dans un lieu public?
Je les vois comme vous les sdf et ça ne me dérange pas !
Vous êtes-vous demandez par hasard si des "étrangers" auraient pu payer leur abonnement ainsi que des impôts locaux?
Depuis les élections où ça a bien débordé; ça pu la merde jusque dans les commentaires de Rue 89 strass .
Je m'interrogeai surtout sur la présence de ces télés et jeux vidéos dans les médiathèque? Est ce leur place? Qu'apportent t'elles? Ne sont elles pas plus une contrainte qu'autre chose?
Exemple: médiathèque du Neudorf: salle de jeux vidéos ouverte pdt certains horaires (coût d'implantation, nuisance sonore dans la bibliothèque, emploi supplémentaire pour la surveillance de cette salle) Tout ça fait un coût non négligeable.
Malraux: télé dans l'entrée, toujours les mêmes posés à l'entrée à monopoliser ces télés, aux étages aux postes informatiques des personnes souvent très bruyante, c'est le rôle de la bibliothèque de devenir un cybercafé???
Coût, dégradations de la qualités de vie dans les bibliothèques... Il n'y a qu'à voir à qui profitent ces équipements pour savoir par quelle branche politique elles sont mis en place...
Oui je me suis déjà demandé pourquoi les étrangers venais en France... pour payer les impôts locaux ne viens pas en tête de liste...
Mes choix politiques ne sont pas du tout ceux que vous me prêtez, mais force est de constater que depuis des années en France on gaspille l'argent publique durement gagné par le français moyen pour le mettre dans la poche de nos dirigeant et s'attirer le vote des assistés. Et c'est là que ça sent la merde...
Il s'agit aussi d'un lieu de rencontre, un lieu de vie. Toute personne a le droit de profiter des équipements des médiathèques. (Sinon les cimetières regorgent de peu de personnes bruyantes)
Sur quels critères distinguez vous qu'il s'agit d'étrangers ? Les touristes ont bien le droit d'accéder au lieu public, non ?
Le lancement du projet de la médiathèque Malraux a été initié sous le mandat de Fabien Keller (porté par R. Grossmann) et aujourd'hui Roland Ries est le maire... à chaque changement de mandat, pourquoi pas détruire tout simplement ce qui a été fait durant le précédent. Vos choix politiques, on s'en bats les steacks !
A une époque, des étrangers sont morts pour la France, pour libérer un pays que ces habitants n'étaient pas capable de libérer. Il faut que je porte à votre connaissance que une majorité que vous considérez peut-être à tort comme des étrangers travaillent et payent leurs impôts locaux.
Et sachez que le gaspillement de l'argent public par les dirigeants de la France est un fait historique vrai de tout temps. Aussi n'hésitez pas à rentabiliser ses lieux, en fréquentant notamment le 3è étage de Malraux où vous trouverez des ouvrages qui devraient vous aider à vous forger. (il est tellement simple de se complaire dans des discours majoritaires de nos jours, mais dépourvus de solutions quant aux vivres ensemble !)
Je comprend mieux...
On pas implanté les jeux vidéos et ces télés sous Keller, elles sont arrivées après.
Ce qui m'impressionne toujours avec vous: défenseur des droits blablabla mon c**, c'est que je n'ai absolument pas parlé d'étrangers ni d'immigration dans mon commentaire. J'ai dis:
" Est ce que le français qui paye ces télés, les utilisent?"
Jusqu'à présent ceux qui payent ces télés sont des français, non?
On est en droit de se demander si les français qui payent utilisent ou non ces télés et si ils sont d'accord pour payer ces télés.
Vous voyez la haine de l'étranger partout. Pauvres victimes de la télés que vous êtes vous et votre culture aux jeux vidéos et aux reportage w9.
Les "défenseur des droits" sont désolés de devoir vous contredire mais comme cela a l'air de vous importer" ceux qui paie les télés ce sont les contribuables. Mais les français ont tout loisir a poser des questions en commentaire d'un pseudo-article d'un journal pour faire bouger le monde.
Avec vos préjugés et vos conclusions hâtives, vos clichés me concernant ont presque fait mouche. Je ne possède pas télé, mate les reportages d'Arté et n'ai rien contre une partie de Mario Kart ... et vous ? non ne me racontais, je m'en fous.
Les médiathèques devraient être ouverte le dimanche (au moins le matin)
Et l'abonnement devrait être gratuit pour tout habitant de la CUS qui subventionne déjà ces installations avec ses impôts
Que se passera-t-il quand le dimanche deviendra un jour normal ?
Qui gardera les enfants déjà que ce n’est pas facile le samedi de trouver une personne pour la garde et de surcroit me coûte autant que mon salaire, souvent monsieur je travail à perte le samedi, alors imaginé le dimanche !
j'ai été surpris de découvrir votre article et je m'explique mal la tonalité négative que vous lui donnez.
Les médiathèques sont ouvertes à tous. Le temps d'un article, vous vous focalisez sur un public et jugez les médiathèques à l'aune de ce public uniquement. Ce faisant, vous avez omis l'essentiel de ma réflexion. Si nous nous adressions à un seul public, j'accepterais mieux vos critiques. Il suffirait alors d'obéir au b-a ba du marketing qui nous apprend à cibler des niches de consommateurs. Or, notre disponibilité pour tous, c'est notre mission citoyenne.
Je ne peux accepter non plus sans réagir que vous stigmatisiez le personnel des bibliothèques ni que vous écriviez que j'aie pu appeler à augmenter la durée du travail ! Certaines de vos approximations pèsent lourd.
Je ne reviendrai pas sur toutes les actions que nous construisons et que vous présentez systématiquement comme inefficaces, ce qui est faux. Les performances mêmes que vous citez pour les réseaux sociaux, les conférences, sont bonnes.
Pour terminer, il est inexact d'écrire que "les étudiants et les lycéens désertent les rayons". Venez à Malraux et dans nos médiathèques, allez dans les quartiers, vous verrez que ces jeunes qui ne s'inscrivent peut-être pas, aiment s'y retrouver et y travailler ou s'y divertir. Ce sont de formidables lieux de vie.
Philippe Charrier
Directeur des médiathèques
Lors de notre entretien téléphonique, je vous ai bien précisé que je m'intéressais seulement au public adolescent et étudiant. Vous avez même confirmé le nombre d'inscrits dans les médiathèques de la CUS et du décrochage ainsi largement identifiable entre 15 et 25 ans. Par la suite, mes questions se sont uniquement portées sur ce public et sur ce que vous aviez mis en place à son égard. Vous étiez donc au courant de l'angle de mon papier.
Ensuite, je n'ai en rien écrit que vous appeliez à l'augmentation du temps de travail. Vous m'avez dit que c'était une piste sur laquelle vous vous penchiez, notamment à l'aide d'un groupe de travail. Et, que de tels changements ne se font pas du jour au lendemain. D'ailleurs, les horaires sont bien rallongés la vieille du bac.
Pour finir, je suis passée moi-même à André Malraux et les rayons jeunesse étaient déserts. Je ne nie cependant pas que c'est un lieu de vie agréable et en aucun je ne dénigre l'offre des médiathèques ou l'implication de votre personnel.
Vous êtes allée uniquement au rayon Jeunesse (un endroit qui s'adresse aux enfants dès bébé) pour constater la présence ados et étudiants (donc un public qui aurait tendance à fuir les endroits avec des bébés et des enfants en bas âge, au moins pour réviser) ou êtes-vous allée voir dans l'ensemble de Malraux
Une seule fois ? Ou a des jours et des horaires différents ? Avez-vous demandé au personnel ?
Les chiffres sont basés sur les inscriptions payantes alors que de nombreux étudiants et lycéens fréquentent ces bibliothèques (malheureusement médiathèque aujourd'hui) sans y être inscrit et donc sans emprunter (car ils sont là pour réviser et non se divertir comme les enfants et les adultes))
Ensuite, pourquoi devrais t'on élargir les horaires ? (au vu du coût que cela va représenter et la contrainte pour les employés) alors que les bibliothèques universitaires (pas médiathèque ^^) ont des horaires vraiment à la mesure de la demande des étudiants ?
Encore un article sur un véritable "non problème", on pourrai plutôt intéresser au fait que ces médiathèque, Malraux en tête, présente un éventail de média abrutissant qui n'a rien à faire dans une bibliothèque (télé au rdc, postes informatiques dans les salles de lectures,..) et qui draines certes certaines personnes qui n'ont pas accès à ces médias mais surtout des personnes qui passe leurs journées affalés dans des fauteuils à regarder plus belle la vie ou al jazeera sur une télé payé par le contribuable moyen qui se tue à bosser en interim parce qu'il a été licencié par Renault pour installer sa chaîne de production en slovaquie, pour pouvoir gonfler le rendements des actionnaires.
Alors, est t'il nécessaire d'avoir ces télés dans une bibliothèque? Des jeux vidéos? Sachant ce que cela coûte et ce que cela consomme comme énergie?
Est ce que le français qui paye ces télés, les utilisent? Est ce qu'il est d'accord de payer ces jeux vidéos même si il ne les utilisent pas?
La Médiathèque est elle sur le chemin de devenir une zone de non droit ou tout y est permit?
1. Ce n'est pas un nouveau fait de société que de constater que les 15-25 ans délaissent les médiathèques. Logique que ceux qui s'ouvrent à d'autres intérêts ne viennent plus en majorité dans un lieu de culture qu'ils ont découvert grâce à l'école.
2. Pourquoi parler d'exception, si Mélissa, Rabia, Elvan et Camille font partie des 4478 inscrits de 15-19 ans ? Comme tout est relatif, il s'agit d'une minorité des inscrits dans les médiathèques de Strasbourg MAIS rien d'exceptionnel que d'y rencontrer des 15-24 ans ^^
3. D'ailleurs, pourquoi ne pas mettre des pourcentages pour l'histogramme, c'est beaucoup plus parlant de connaître le pourcentage des 20-24 ans sur l'ensemble des inscrits en bibliothèque ^^ (Qui sont de combien ? ... ah c'est à moi de calculer OK)?
4. Sérieuse la stagiaire journaliste ... llias, 21 ans, étudiant en 1 ère année de médecine ?!? Une petite question ... est-ce vraiment les horaires des médiathèques de la Ville qui ne te permettent pas de RÉVISER ? OK, c'est une fausse bonne excuse comme une autre ^^
5. Sachant que les universitaires bénéficient de bibliothèques qui leur sont réservées, pourquoi les bibliothèques de la Ville devraient pallier d'éventuels déficits de leurs offres documentaires et/ou de places assises pour les les révisions. La Ville de Strasbourg aiment ses étudiants mais il n'y a pas qu'eux dans la vi(ll)e.
6. Toujours aussi sérieux ... Frédéric, ton témoignage va rester dans l'Histoire... Non, je déconne !!! Comme si ça intéresse qqn que je ne sois pas au courant que Rue89 soit sur Twitter, peut-être parce que si ça m'avait intéressée ... j'aurai été voir ^^.
7. Et pourquoi, les médiathèques municipales devraient chercher à rivaliser des bibliothèques universitaires, notamment sur les horaires d'ouverture, est-ce que ça a un réel intérêt ???
8. SANDY : s'il n'y avait que des robots et des postes informatiques à Malraux, la question d'ouvrir le soir, le dimanche et même les jours fériés ne se poserait même pas.
Les SDF aussi ont le droit à l'accès à la culture et l'information ^^ !
9. MARIE : Avec 13 €, ton ado peut avoir 2 films au cinéma ou 1 t-shirt à la limite OU accéder à l'ensemble des documents avec 1 abonnement multimédia valable 1 an : avec un quota de prêt de 8 livres / livres-lus, 4 revues, 3 DVD de fiction, 3 DVD documentaires, 6 CD, 2 CD-Rom et 1 œuvre de l’Artothèque cumulables dans CHACUNE des 13 médiathèques, en plus d'autres services gratuits !!!
Un site à consulter : www.mediatheques-cus.fr
10. En fait ... pourquoi cet article ? Je ne m'attendais pas à lire un article de qualité en voyant la source de l'article mais bon, encore une fois conforté dans mon "a priori". Ceci est du journalisme ?
http://www.challenges.fr/entreprise/20140603.CHA4508/sondage-le-numerique-a-t-il-pris-le-pas-sur-les-supports-traditionnels.html
Si je donne 13 € à mon ado, il préférera acheter une fringue ou aller au ciné que de payer pour quelque chose qu’il avait gratuitement avant.
J’ai 17 ans ; personnellement je ne viens plus à Malraux car ce que j’attends de la bibliothèque c’est des conseils. Et à Malraux, il n'y a pas assez de personnelles y a que des robots et des postes informatiques pour faire des recherches. Personnellement pour réviser mon bac que je passe cette année, ce n’est pas dans les médiathèques que j’irai réviser. Mes copines et moi utilisons les séances de révisions avec nos profs. Ma mère me laissera pas de toute façon aller à la médiathèque le soir. Je préfère la médiathèque de Neudorf ou celle de la Gare qui sont humaines et qui ont plus de choix de livres..
C'est vrai aussi qu'il n'y a que des livres de cuisine dans les bibliothèques. Et les "clochards" affectionnent particulièrement les livres de cuisine, comme chacun sait.
Aïe aïe aïe.
J'y vais (à Malraux) très souvent, ce qui vous est arrivé est bien regrettable mais ce n'est vraiment pas la règle générale.
Maintenant, pour un tas de raisons que je ne détaillerai pas ici, il est vrai qu'on y trouve essentiellement des personnes âgées...
Et les personnels sont toujours ravis et motivés pour aider un jeune, ça les change des généalogistes qui ont tendance parfois à monopoliser les lieux... encore faut-il être là pour consulter des archives, ce qui est la fonction de ce type de lieux, et non pour réviser...
Pour rappel, une médiathèque n'est pas une BN, ses collections n'ont pas vocation à aller au delà du master mais cherche à accueillir un public familial plus généraliste...les médiathèques n'ont pas les moyens (ni la vocation) de pallier les manques et défaillances de la BNU!
Et pour Sandy, Malraux offre 190 000 imprimés contre un peu plus de 100000 à Olympe de Gouges et 60000 à Neudorf...
Le sujet n'est-il pas l'extension des services publics au profit de la population?
Soit dit en passant, je n'ai rien contre les personnes âges: je dis que leur présence est bien le signe que le lieu n'adapte pas ses horaires à la population active qui peut très bien avoir un intérêt pour autre chose que la généalogie. Pensez aux enseignants ou aux architectes par exemple.