L’intersyndicale (FO, CFE-CGC et CGT) de BDR Thermea appelle à manifester contre un plan de licenciement samedi 5 juillet à 10h, en partant de l’usine de Mertzwiller. Le groupe emploie 800 personnes sur ce site, notamment pour produire des pompes à chaleur. Il a annoncé, le 20 mai, la suppression de 370 postes en France, dont 320 à Mertzwiller.
Dans la foulée, le 24 mai, les salariés avaient lancé une cagnotte pour « soutenir leur (potentiel, NDLR) mouvement de grève et sauver leurs emplois ». Elle a récolté plus de 10 500 euros au 1er juillet. « Il n’y a pas d’appel à la grève pour le moment, mais des grèves sont prévues si un rapport de force le demande », précise Philippe Lazarus, délégué FO à BDR Thermea (ex De Dietrich).
17 millions de déficit en 2023
La production sur le site alsacien doit progressivement cesser entre début 2026 et fin 2027. Les emplois liés au bureau d’étude, à la recherche et au développement, à la gestion des pièces de rechange et à l’entretien du site ne sont pas concernés par le plan social.
BDR Thermea explique ces suppressions de postes par une forte baisse des ventes à l’échelle nationale en 2023 : -14 % pour les pompes à chaleur, -22 % pour les chaudières murales et -33 % pour les chaudières au sol. L’entreprise a enregistré un déficit de 17 millions d’euros la même année. Un processus de consultation avec les représentants du personnel doit être engagé pour envisager des solutions de reclassement pour des employés, toujours selon l’entreprise.
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