

Aina et Hervé se sont retrouvés il y a peu et espèrent pouvoir faire leur vie ensemble. En France, à Strasbourg, les deux hommes se sentent libres (Photo PDD / Rue89 Strasbourg)
A l’heure où la loi ouvrant le mariage aux personnes de même sexe devrait être promulguée, certains pensent déjà à célébrer leur union. A Strasbourg, Aina et Hervé commencent à préparer cet événement. Pour ces deux Malgaches, le mariage est la clef de leur avenir commun en France.
Dans un salon à la décoration moderne, ils se regardent tendrement. Hervé est avachi dans le fauteuil. En face de lui, Aina est assis, droit, sur le canapé. Ils échangent des sourires complices. Dans son pantalon slim bleu, Aina, Malgache de 28 ans, a la pêche. À ses côtés, son compagnon semble lui plus fatigué. A 42 ans, français d’origine malgache, naviguant entre ses deux patries, Hervé travaille et forme déjà « un vieux couple » avec Aina, comme il s’amuse à le rappeler.
Pourtant, les deux hommes se sont retrouvés il y a seulement un mois, après deux longues années passées loin l’un de l’autre. En avril, Aina a enfin réussi à quitter Madagascar. Après deux demandes de visas et un recours en justice, il a obtenu une carte de résident en France valable un an. Mais avec cela, impossible de travailler ou de construire quoi que ce soit de stable avec Hervé. Le mariage leur apparaît comme la solution à ce problème et une assurance pour leur vie future.
« C’est le premier et le dernier »
Car le futur, ils ne l’imaginent qu’à deux. Depuis leur rencontre, c’est une évidence. C’est encore les yeux pétillants que les deux hommes parlent de cette journée. « Le 5 octobre 2008 à 17h30 à Antananarivo », précise Aina. Hervé s’en souvient encore parfaitement, lui aussi :
« Journaliste à l’époque, je cherchais un styliste pour une soirée que j’organisais dans la capitale. On m’a parlé d’Aina, c’était sa passion à l’époque, alors je l’ai rencontré pour le lancer. Là, je l’ai regardé de la tête aux pieds, il me plaisait mais je pensais qu’il ne me voyait pas. J’ai appris plus tard qu’il était amoureux de moi déjà depuis plusieurs années ! »
Ils se sourient et Aina reprend :
« On se croisait dans un supermarché. Lui ne m’avait jamais remarqué, mais moi je saurais encore décrire comment il était habillé trois ans avant ! Le jour où on s’est rencontré, j’avais mis en place un stratagème pour le séduire mais finalement, il a précipité les choses. »
« Avec moi, ça passe où ça casse », lui répond Hervé en riant tout en remontant les manches de son large sweet. Après cette journée, tout a changé pour Hervé, qui a mis fin à sa vie remplie de brèves aventures. Il n’avait jamais ressenti le besoin de mettre au courant sa famille de son homosexualité. Mais Aina, « c’est le premier et le dernier », alors en 2010, il fait son coming-out. Cette annonce ébranle sa famille, qui n’accepte pas l’homosexualité d’Hervé. Leur Pacs, contracté au consulat de France en 2010, est toujours ignoré par sa famille.
A Madagascar, l’homosexualité est cachée
Comme l’explique Aina, à Madagascar, l’homosexualité est plus difficile à vivre qu’en France :
« Pour les familles, c’est le qu’en-dira-t-on qui inquiète. Dans la capitale, là où nous vivions, tout le monde se connait. Hervé et moi venons de grandes familles assez puissantes sur l’île et il ne faut pas « salir » la réputation du nom. Et finalement, on subit tellement de pression de la part de nos proches qu’il est difficile d’élever la voix. Pour moi, c’est vrai que ça été plus simple. Cadre supérieur en marketing, j’avais une bonne situation socio-professionnelle et une bonne réputation, donc je pouvais m’affirmer sans subir tout cela. »
Il faut dire qu’Aina est un militant dans l’âme. Il ne peut « rester sur le banc de touche » quand une cause lui tient à cœur. Hervé, lui, est plus discret. Alors qu’il préfère éviter de provoquer sa famille, Aina n’hésite pas à mettre des photos sur Facebook et à affirmer ses choix de vie et politiques. Quand ils parlent du mariage, Hervé avoue être encore réticent à en informer sa famille. Aina, l’air malicieux, lui rétorque : « T’inquiète ça va passer, laisse-moi faire », mais à en voir le regard d’Hervé, rien n’est moins sûr.

Les deux hommes sont complémentaires. Comme n’importe quel couple, ils sont là pour s’aider, se soutenir, « se ramasser », comme le dit Hervé. Le mariage serait, pour eux, une manière de « renforcer » le lien qui les uni déjà (Photo PDD / Rue89 Strasbourg)
Déménager pour échapper aux pressions
En France, le couple est plus serein. Il n’a plus le poids du regard des autres comme à Antananarivo. C’est d’ailleurs cette pression qui a poussé Hervé à déménager. Après avoir rencontré Aina, il n’est plus revenu en France. Mais il y a deux ans, ne supportant plus la difficulté d’être homosexuel à Madagascar, il est revenu vivre à Strasbourg. Ici, il a trouvé un petit travail, un appartement, et a attendu patiemment la venue de son compagnon :
« A la longue, on déprime, le soir, on rentre et on est seul. On se voit mais par Skype uniquement… Heureusement qu’il y avait le boulot ! Et une de mes collègues m’a beaucoup soutenu. Quand ça n’allait pas, je l’appelais et elle venait. Aujourd’hui, on est contents de s’être enfin retrouvé mais il faut reprendre ses habitudes, réapprendre à vivre à deux. »
De son côté, Aina passe ses journées à faire du bénévolat, « pour le droit des étrangers à La Station, et à la SPA ».
Le mariage et peut-être même un enfant
Enfin, une vie libre attend ce couple constitué depuis cinq ans. S’ils attendent aujourd’hui de pouvoir se marier, c’est autant pour renforcer leur couple que pour profiter des droits conjugaux qui ont été laissés de côté du Pacs (héritage en cas de décès…), mais aussi pour l’acquisition d’une carte de séjour permanente pour Aina. Et toute la symbolique que cela représenterait, comme l’explique ce dernier :
« Depuis que la loi a été adoptée, tous nos amis n’ont cessé de nous demander quand nous allions nous marier. Autant en France, qu’à Madagascar. Et sur l’île, ça pourrait susciter des espoirs pour d’autres homosexuels ! »
Mais malgré cet empressement autour d’eux, Aina et Hervé entendent bien prendre leur temps, Hervé surtout :
« Il y a plein de questions qu’on se pose encore par rapport à notre mariage. Sera-t-il grand avec tous les amis et les membres de La Station, ou un petit mariage discret ? Faudra-t-il l’annoncer à la famille ? »
Et après le mariage, le couple envisage une autre étape. Les deux hommes aimeraient avoir un enfant, dans l’idéal, adopter un enfant malgache. Mais malgré l’envie d’Hervé, Aina avoue ne pas être encore prêt. Envolés les problèmes de séjours, voici venus les problèmes de couple.
Aller plus loin
Sur Rue89 Strasbourg : à la Manif pour tous, discours mesurés mais tentation radicale
Sur Rue89 Strasbourg : petit-déjeuner contre l’homophobie (ce vendredi matin)
Mirary soa ny fitiavanareo. Ce n'est pas évident pour des malgaches et j'admire votre courage et votre amour. Bonne continuation et merci d'avoir osé. Vous n'êtes pas seuls
Solofo
A l'époque il était question de l'égalité Blancs/Noirs. Les écoles du sud venaient de permettre aux enfants noirs de fréquenter les mêmes écoles que les enfants blancs. Ce fut à l'époque un tôlé. Beaucoup de voix discordantes se faisaient entendre, les violences interraciales se multipliaient... Ca ne vous rappelle pas quelque chose?
«Je vous le dis aujourd'hui mes amis, bien que nous devions faire face aux difficultés et aux frustrations du moment, j'ai tout de même fait un rêve. C'est un rêve profondément enraciné dans le rêve américain. Je fais le rêve qu'un jour cette nation se lève et vive la vraie signification de sa croyance : nous tenons ces vérités comme évidentes que tous les hommes naissent égaux.Je fais le rêve qu'un jour, sur les collines de terre rouge de Géorgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d'esclaves pourront s'asseoir ensemble à la table de la fraternité. Je fais le rêve qu'un jour, même l'État de Mississipi, un désert étouffant d'injustice et d'oppression, sera transformé en oasis de liberté et de justice. Je fais le rêve que mes quatre enfants habiteront un jour une nation où ils ne seront pas jugés sur la couleur de leur peau mais à la mesure de leur caractère. J'ai fait ce rêve aujourd'hui. J'ai fait un rêve qu'un jour l'État de l'Alabama, dont le gouverneur actuel parle d'interposition et de nullité, sera transformé en un endroit où les petits enfants noirs pourront prendre la main des petits enfants blancs et marcher ensemble comme frères et soeurs...»
Le rêve de MARTIN LUTHER KING est connu et demeure plus ou mois d'actualité en France car les enfants scolarisés par exemple ne sont pas sur le même plans d’égalité dans l’accès au savoir et à l’éducation.C'est bien frustrant de voir ceux des riches fréquenter des lycées de " haut standing "avec toutes les commodités et ceux largués dans des établissements de seconde zone Ainsi Certain établissements comme HENRI IV possèdent trois gymnases des cours annexes et une piscine et d'autres une ficelle tendu entre deux arbre en guise de filet pour jouer au volley .Certains arrivent à fréquenter les grandes écoles et d'autres orientés dans les écoles poubelles appelés (L E P) pour en faire de futurs chômeurs.Il se trouve que même avec un bac PRO les élèves ne trouvent rien sur le marché du travail ou alors réemployés pour effectuer des tâches sans rapport avec leur qualification.Croyez vous que notre société est égalitaire? croyez vous que le racisme et le délit de faciès n'existent plus, que les inégalités face à l'argent s'estompent que les les pauvres ne s'endettent pas et n'arrivent pas à joindre les deux bouts . Croyez vous que l'on mange à sa faim . Mon rêve à moi c'est que les riches de ce pays remboursent le surendettement des pauvres ,où plus de un tiers de nos concitoyens ont un dossier en cours de traitement à la Banque de FRANCE , que le partage du travail et de la richesse devient la règle que l’accès à la santé soit à la porté de tous et que la cohésion sociale prend le pas sur l'individualisme qui devient au nom de la liberté une forme d'anarchie institutionnalisée. Mon rêve c'est de permettre à tous d'avoir accès aux loisirs et de pouvoir prendre les moyens de transports gratuitement pour toute la classe laborieuse qui se trouvent dans l'obligation de tricher... des rêves il y en a et c'est très long de les énumérer tous...c'est pour quand la FRANCE solidaire?
Concernant la problématique que vous évoquiez dans votre commentaire, je me pose la question de savoir si l'égalitarisme est en fait si équitable. On peut imaginer un pauvre qui à force de son travail accède à la fortune. Serait-il juste de lui reprendre ne serait-ce qu'une part de ses gains pour les redistribuer à quelqu'un qui par son choix de l'oisiveté aurait préféré s'endetter. Je ne dis pas que tous les surendettés sont oisifs et méritant de leur situation bien entendu, je me doute qu'il ne s'agit que de minorités pourtant s'il n'y avait qu'un cas qui démontrait ce que je viens d'évoquer alors je trouverais ça profondément injuste. Rien n'est simple, il s'agit souvent de cas individuels et particuliers qui en peuvent être soldés par des règles générales. Il faut que nous soyons tous solidaires les uns envers les autres et tant que faire se peut, éviter que certains aient l'impression d'être défavorisés par rapport à d'autres. C'est ça avoir un caractère social penser à l'ensemble de la société les plus pauvres comme les plus aisés pour développer un ensemble où chaque individu à l'impression de faire partie d'un ensemble commun sans négation de son individualité.
Tâche ardue mais essentielle. Réfléchir sur nous même c'est ce qui nous rend humain.
Pouvez vous être plus explicite ? En fait qui est Cassandre exactement? est ce celle de la mythologie ou celle qui se trouve sur un site qui prône le libertinage? Ayant écrit sur son Blog : " Bah je m’appelle Cassandre j'habite dans le 62 et j' espère que mon blog vous plaira .N'hésitez pas à mettre des petits commentaires ! et l'on remarque un homo de dos sur sont maillot est inscrit : " j'ai rêvé d'un monde où les insultes :"sale gouine"..." pédé " n'existe pas" ....
Est -ce à cela dont vous faite allusion ?
Je pense effectivement que les insultes sont à bannir ,c'est des propos de gens qui n'ont que le mépris des être humains , mais il y a d'autres moyens plus rationnels et scientifiques pour convaincre et critiquer la dérive de la loi actuelle concernant le mariage pour tous qui est passé en force sans le consentement de la majorité des Français et qui compte manifester en masse le 26 MAI pour contester cette législation qui bouleverse le fondement social .Se qui me gêne surtout c'est l’intégration des enfants dans cette structure déviationniste qui risque d'influer sur son psyché.Ensuite le manque de repères engendrés par l'absence d’altérité parentale , ajouter à cela la démarche qui consiste à élever un enfant par le simple désir de ceux qui ne peuvent pas procréer d'en avoir juste pour satisfaire le simple égo, quitte à occulter ses origines..
.Si après tout je respecte cette orientation sexuelle lorsque il n' y a plus rien à faire en terme de prévention et de soins..je pense que cette pratique sexuelle doit rester dans la stricte intimité sans la valoriser pour autant ni l’ériger en mode de vie....
Ce ci dit si le fondement familial et social est ébranlé à long terme alors qu'il est déjà à moité détruit par l'accroissement du divorce ,et la famille monoparentale où le péril est redoublé par l’extension des rôles de la mère , aux dépens du rôle paternel défaillant qui a abandonné, forcé ou non, les rôles de l’éducation dont celle -ci s'était déjà presque emparée ,et dont certaines mères sont peu préparées à remplir une aussi lourde charge vivant une relation ultra fusionnelle , engendrant les conséquences que l'on constate actuellement dans la féminisation des hommes et la confusion des genres....
Nul ne songeait faire grief aux femmes de notre temps mais le résultat est la prolifération des tendances homosexuelles par absence d'un surmoi symboliquement castrateur que partiellement le père avait abandonné en tant que rival ,et inversement, nécessaire à la la construction psychique et sexuelle de l'enfant en étroite relation avec l'antagonisme des sexes.
De ce fait ,nous allons tout droit dans 50 ou 100 ans vers la dégénérescence des qualités psychosomatiques des êtres vivants de l'altération de leur fonction tonique ,voire à un chamboulement total de l'existence humaine par un forme de régression inéluctable ....
Vous faites de grandes déclarations et intellectualisez à mon avis beaucoup trop le propos.
Concernant Cassandre, il s'agit bien entendu de celle de la mythologie. Je vous renvoie à la définition de wikipedia: «Dans la langue française, Cassandre devient un nom commun désignant une personne pessimiste annonçant des malheurs. L'expression « jouer les Cassandre » est utilisée pour désigner quelqu'un qui fait des prophéties dramatiques et dont les propos peuvent paraître exagérés.»
Concernant le sort des enfants là encore il faut sortir des dogmes et idées préconçues. Que l'un de leur parent soit marié ou pas avec une personne de même sexe, des enfants vivent déjà dans cette situation.
Sans le mariage, je constate que ces enfants sont dans le non droit à cause de ce caractère du parent qui vit en couple homosexuel. Reconnus par la loi, je pense que les enfants grandissant dans ce type de couples, acquériront une meilleure reconnaissance dans la société. Les habitudes sexuelles des parents me semblent dans ce domaine moins importantes que la protection des enfants. Je constate qu'avant cette loi si un enfant vivait dans un couple homosexuel depuis une dizaine d'années et que son parent biologique décédait subitement, cet enfant ne pouvait pas automatiquement rester avec le ou la compagne de son père ou de sa mère alors qu'il avait passé 10 ans avec. Ca me semblait ubuesque qu'à cause de la loi et qu'à cause du fait que le deuxième "parent" homosexuel n'avait aucun droit légal sur cet enfant, l'enfant soit placé sous la contrainte par un service social dans un foyer ou une famille d'accueil...
La loi encadre et protège. Il faut se détacher des ressentiments que l'on pourrait avoir et reconsidérer le sujet au travers des intérêts de ceux qui sont concernés au premier chef.
De ce fait, je ne peux moralement imposer à qui ce soit de vivre comme je le souhaite et je trouve absolument juste que chacun dans sa diversité ait les même droits que moi. Je trouve aussi totalement juste de protéger les enfants qui pourraient se trouver dans cette situation sans nier leur réalité. C'est ça pour moi l'humanisme et le progrès social.
Cordialement.
et puis nous aussi on veut pouvoir battre nos enfants, les maltraiter, les violer ou les congeler tout comme c'est couples hétéros si parfait !!!
Mais nous savons que le jour où nous y serons prêts, nous nous marierons.
La France est mon pays, je suis ici chez moi et la personne que j'aime est chez elle, chez moi. Nul ne saurait me l'interdire, cela semble tellement évident.
Très bientôt, Hervé et Aina, vous aurez ce même droit qui tombe sous le sens.
J'en suis très heureux pour vous, mes félicitations et tous mes vœux de bonheur! :)
Notre système de civilisation (+ que millénaire) passe par une "base" un male + une femelle, tous les 2 étant une icone spécifique pour l'inconscient de l'enfant dans son apprentissage de la vie.
Changer se socle est aussi particulier que d'accepter la libre diffusion des OGM en attendant un résultat dans 1 ou 2 générations.
Nous verrons alors plus tard les effets de cette "révolution", qui modifiera complètement notre façon de vivre en tant que groupe sociétale.
Pour une question aussi importante pourquoi les Français n'ont ils pas étés consultés ?
les enfants d'homos, il y en a déjà. comme les enfants d'hétéros, il y en a des plus ou moins heureux, équilibrés, ils ont de plus ou moins bons parents... Et puis surtout, souhaitez-vous que l'on fasse un débat sur la vôtre, de capacité à élever un enfant? Souhaitez-vous que des comités de psychologues (et de psychologues de comptoir) se penchent sur les repères que vous apportez à vos enfants, pour ensuite les approuver ou non, et vous donner ou non le droit d'élever vos enfants? La question ne vous semble pas se poser, j'imagine?Vous élevez vos enfants comme bon vous semble, c'est vos affaires, pas celles de l'état ou des commentateurs de rue 89, pas vrai? C'est pareil pour les autres.
On a entendu vos arguments mille fois, jusqu'à la nausée, on y a répondu mille fois, maintenant, stop! Le débat a eu lieu, la loi est passée, vous avez perdu.
Définitivement.
Maintenant, cessez de nous pomper l'air, merci.
Ah ? mes arguments à moi ? Vous devez sûrement me confondre (amalgamme facile et rassurant) avec les personnes des grandes manifestations contre le mariage. Mais le problème c que je n'y est pas participé, je suis de gauche, je crois en une certaine forme de dieu et l’homosexualité ne me dérange pas.
"Le débat a eu lieu"
Un débat ? ou ça ? quand ca ? qui a débattu ? Quelqu'un as til été interrogé ? NON, cela c fait de façon confidentiel entre les députés, qui vous l'admettrez (je l’espère) sont bien loin de représenter l’opinion public (paradoxal vu le principe de leur fonction).
"vous avez perdu"
Je n'ai malheureusement et comme tous mes concitoyens joué a aucun jeu, peut être vous ?
"Et puis surtout, souhaitez-vous que l’on fasse un débat sur la vôtre, de capacité à élever un enfant? "
Voila on rentre au cœur de votre argument : L’éducation.
Cela est bien triste, vous me parler d’éducation alors que je vous parle de modification profonde d'une société. Vous regarder sur 5 ans, je regarde sur 50-100 200 ans.
Qui peut prédire l’état d'esprit, le chemin de pensé, des enfants élevés par 2 hommes ou 2 femmes, et surtout les enfants de ces enfants et les enfants des enfants de ces enfants etc...? Quelle visage, quel socle, aura notre société plus tard ?
Niez vous le fait à ce point ?
"Maintenant, cessez de nous pomper l’air, merci."
Vous représentez une minorité qui a imposée sa volonté à une majorité silencieuse.
Et cela, grâce à un gouvernement qui pour masquer le déclin du pays et les problèmes économiques profonds a juste créer un écran de fumé temporaire pour détourner et occuper l'opinion public sur un sujet loin d'avoir une importance en ce moment.
Le problème c que ce théâtre de guignol aura (forcement) de grande conséquence par la suite.
Mais cela je ne sais pas si vous en mesurer la grandeur.
Qui a débattu? Le parlement élu et la société toute entière, difficile de faire qu'un sujet soit plus débattu.
Les députés sont issus du suffrage, le morcellement des circonscriptions accentue le fait majoritaire, ils n'en sont pas moins nos représentants légitimes.
Perdu parce qu'une grande lutte transversale à tous les échelons de notre société a eu lieu, et le résultat final est sans appel: l'opposition à cette loi a perdu!
Mais si vous, très cher, voyez sur 200 ans à l'avance, (!!!) je m'incline, tout en pouffant tout de même pas mal, cher Nostradamus...
VOUS êtes minoritaire, les foutaises sur la "majorité silencieuse", laissez-les donc à l'extrême-droite.
Rappelez moi le nombre (estimé) de personnes dans la rue Pour et le nombre de Contre ?
Je leur souhaite de pouvoir mener la vie heureuse qu'ils souhaitent.
elle ouvre toute grande la porte à une autre qui pratiquera la charia.
Or ce n'est pas le cas. Il a été élu par 51% contre 48% pour Nicolas Sarkosy et en tenant compte de 20% d’abstention cela ne représente même pas un votant sur deux.
Quand aux députés et sénateurs cela fait des décennies qu'ils ne représentent plus le peuple français et quand aux "sages"qui ont validés la loi, ils n'en portent plus que le nom, la sagesse voulant que la loi soit soumise à référendum..