
Mariya Gabriel, eurodéputée : « Strasbourg ne s’approprie pas son Parlement »
Députée hyper active du Parti Populaire Européen (PPE, centre-droit) en étant membre titulaire de trois commissions et d’une délégation, Mariya Gabriel est une europhile optimiste, dont le discours peut étonner en France. Favorable au siège unique du Parlement Européen à Strasbourg, l’eurodéputée bulgare reste néanmoins critique sur ce que la ville et la France pourrait faire pour être plus attractives.
Quelles ont été vos premières impressions en découvrant Strasbourg ?
C’est une ville qui a une ambiance extraordinairement chaleureuse. Elle symbolise à la fois l’Histoire de l’Europe, mais aussi une capacité à vivre avec son temps, ce qui est une sensation très agréable. On fait très vite la comparaison entre Bruxelles et Strasbourg et on pourrait dire que Strasbourg a une âme, avec une vraie dimension culturelle et spirituelle. Bruxelles est beaucoup plus technocrate avec ses « business buildings ». Je pense que c’est un atout dont Strasbourg ne se sert pas suffisamment.
Je reste de ceux qui défendent à fond le siège à Strasbourg, mais même de grands enthousiastes comme nous voyons quelles sont les grandes lacunes, car la ville ne s’approprie pas son Parlement.
Ne croyez-vous pas qu’avoir un Parlement à deux sièges contribue à rendre les institutions européennes moins compréhensibles ?
C’est pour cela que je pense que, tôt ou tard, il faut trancher la question et je pense qu’il faut se référer aux traités, où il est dit que le siège est à Strasbourg. Ce qui me gêne est que cela est présenté comme un débat qui a lieu d’être, alors que tout est dans les traités. Ceci dit, il y a des arguments auxquels on ne pourra jamais rester insensible, comme les dépenses que cela engendre. Peut être que ça pourrait être une question pour les élections européennes de 2014. Ce serait pas mal d’avoir un président qui se présente avec sa position sur le siège. Cela préoccupe les citoyens, concernés par les dépenses, et les députés qui aimeraient savoir où est le siège et je pense que c’est important que ce soit à Strasbourg, car c’est l’exemple concret de la séparation des pouvoirs. Personne ne pourrait imaginer que Matignon soit à l’Elysée.
Avez-vous l’impression que votre travail ici est incompris ou méconnu ?
Oui, ça reste le cas, mais il faudrait le nuancer immédiatement. Le travail en plénière marque l’aboutissement de tout un travail qui a été fait avant. Toutes les discussions sur la rédaction d’un texte et les amendements ont été faits avant. Ici, c’est la dernière tribune pour les parlementaires qui souhaitent s’exprimer. Ce qui me gêne c’est qu’il y a un fossé qui se creuse entre ceux qui savent très bien ce qui se passe dans les institutions européennes et ceux qui ne savent pas. Il manque cette catégorie intermédiaire, qui arriverait à comprendre l’enjeu européen tout en identifiant les obstacles. Souvent on nous accuse de ne pas en faire assez, alors que le Parlement n’en a pas les pouvoirs ou d’autres d’en faire trop, alors qu’on est sur un pied d’égalité avec le Conseil européen. A Bruxelles, les dirigeants savent qu’ils sont protégés, car les débats sont à huis clos. En revenant sur le plan national, il est facile de pointer le bouc émissaire en disant « Bruxelles à dit ».
Comment pensez-vous que Strasbourg pourrait être plus attractive pour les eurodéputés et en général ?
Je pense qu’il faudrait faire en sorte que les députés se sentent chez eux, avec une politique, comme le fait d’ailleurs Bruxelles de manière très habile. D’une part, on se rend compte que les hôtels appliquent des tarifs avec une augmentation pour les députés. Je sais très bien quel est le raisonnement des hôteliers, mais là cela va contre leur Parlement. Il y a aussi le grand problème du manque de lignes directes. Enfin, nous ne sentons pas que les autorités locales s’intéressent à nous. Autant à Bruxelles on reçoit cinq invitations par jour pour des expositions, des évènements, etc… ici on ne reçoit pas ça. Je n’ai jamais été reçu par les autorités locales, alors qu’on est là une fois par mois. On pourrait mettre en avant les principaux sujets, au début ou à la fin de la session, qui sont il me semble des sujets importants. C’est vraiment dommage. C’est surement cela qui fait que le nombre de députés en faveur de Bruxelles augmente entre le début et la fin de la mandature.
On pourrait par exemple rendre le jeudi, où tout le monde rentre, attractif. Pourquoi ne pas dire : si vous venez du dimanche au jeudi, on vous offre la nuit du vendredi. Cela permettrait aux députés de découvrir la ville, d’y faire venir leur famille et le bouche à oreille fonctionnerait. Ce sont des idées concrètes que l’on pourrait mettre en place il me semble.
Je regrette aussi de ne pas pouvoir avoir des groupes de visiteurs à Strasbourg, c’est tout simplement impossible avec les vols, les escales et les hôtels. Quand j’en ai à Bruxelles, je n’oublierai jamais la réaction des plus jeunes, qui me disent que « ce n’est pas le Parlement, ce n’est pas ce que l’on voit à la télé », car en Bulgarie on montre le bâtiment de Strasbourg. On n’a pas l’occasion de montrer la partie la plus démocratique l’Europe, le vote, à des agriculteurs ou ceux qui s’intéressent et c’est assez dommage.
Pensez-vous que l’Etat français s’engage assez pour soutenir le Parlement à Strasbourg ?
Il faut qu’il continue à faire plus. Il y a eu une forte volonté, puis une période où l’on s’est assis sur ses lauriers, qui ont un peu fanés depuis.
Quels sont vos engagements, plus personnels, vis-à-vis de l’Union Européenne ?
En premier, la Politique Agricole Commune (PAC), qui est un symbole pour moi de ce qu’est une politique commune. J’y suis très attachée et en même temps c’est une politique qui a besoin d’être modernisée, parce qu’en tant que représentante des nouveaux Etats membres (ndlr, la Bulgarie est membre de l’UE avec la Roumanie depuis 2007), je peux dire qu’ils sont en position d’injustice. Dorénavant, ce ne sont plus seulement la production et la sécurité alimentaire les seuls enjeux, ce sont aussi la biodiversité, la lutte contre le changement climatique. Je pense que la PAC permet de combattre deux tendances très négatives dans les zones rurales : le chômage et le vieillissement de la population. Si on ne prend pas de mesures pour les zones rurales, on ne surmontera pas cet obstacle. Ce qui me tient aussi à cœur est la question de l’égalité et du droit des femmes. Cela peut apparaitre étonnant que l’Europe s’occupe encore de ça, mais on s’aperçoit qu’il y a encore beaucoup à faire en termes de différence de salaires à la même position (16%), en termes de représentation des femmes dans les organes décisionnels politiques, mais aussi économiques.
Les trois autres sujets qui me tiennent à cœur sont, d’une part Schengen et la politique d’immigration, qui est facilement instrumentalisée en politique interne et qu’il faut voir de manière neutre, car il en ressort beaucoup de choses positives. D’autre part, la politique du Danube (l’amélioration des infrastructures et de l’écosystème le long du fleuve), dont on ne parle pas beaucoup, mais qui concerne 150 millions d’européens et enfin les relations de l’Europe avec les pays Africains, des Caraïbes et du Pacifique. Je suis très active sur le continent africain et je pense qu’il faudrait y renouveler notre politique. D’autres pays cultivent aujourd’hui les fruits de ce que nous avons donné humainement et financièrement.
Après 6 ans dans l’Union Européenne, qu’est-ce que vous pensez que l’Europe a apporté à la Bulgarie et qu’est-ce que la Bulgarie a apporté à l’Europe ?
De plus en plus, la perception des Bulgares dans l’UE s’améliore et inversement. Au début, les bulgares avaient tendance à voir dans l’Europe, la main dure, la main forte, qui surveille et contrôle. Maintenant ils se rendent compte qu’il faut être actif, pour que notre réalité se trouve adaptée dans les lois européennes. On est plus actif aujourd’hui et on comprend que l’on peut être entendu lorsque l’on a des arguments sérieux. Au début, on n’osait pas trop participer.
La Bulgarie doit aussi montrer qu’elle n’est pas plus corrompue que d’autres Etats européens comme on nous le reproche encore. De même, nos citoyens ne sont pas toujours correctement considérés vis-à-vis des accords de Schengen, mais plus comme des citoyens de seconde zone.
La Bulgarie apporte à l’Europe un alphabet, une culture, une histoire. La Bulgarie a encore beaucoup à montrer à ce niveau. Les gens qui visitent la Bulgarie s’en rendent compte, il y a une géographie et une gastronomie très riches.
Un dernier mot ?
Je ne comprends pas l’attitude britannique actuelle (ndlr, le Premier ministre David Cameron propose un référendum sur le maintien de la Grande Bretagne dans l’UE en 2017). Si le pouvoir était courageux, il ferait son référendum maintenant. Tout le monde sait que d’ici là, il y aura de nouvelles élections et que le budget européen engage les Etats jusqu’en 2020. En plus, pour la première fois, et personne ne le dit, le traité de Lisbonne (entré en vigueur en 2009) permet à un Etat de se retirer de l’Union Européenne. Pourquoi ne pas faire ça, plutôt que de passer par un référendum et toute une polémique, qui va polariser l’opinion britannique et aussi dans les autres pays ?
J’espère que les élections européennes de 2014 permettront de réaffirmer nos valeurs. Je comprends que les problématiques économiques soient la priorité, mais j’aimerais que l’on profite de cet évènement pour que l’on en sorte un peu plus. Je suis parmi ceux qui défendent une union politique renforcée, pour passer à la vitesse supérieure. Peut-être à cause de notre histoire et du manque de confiance dans les autres, c’est encore difficile. La construction européenne est pour moi fascinante et je ne vois pas les difficultés comme quelque chose de négatif, mais un défi. Après chaque crise, l’Union Européenne est ressortie renforcée et là je pense que ce sera le cas aussi.
qui veut dire : trop long , lisez pas
Pour vous juste 2 ou 3 courtes remarques
1/ Le mot internet n’a jamais voulu dire long ou court. On pourrait même dire à la manière dont les infos voyagent que c’est du long pour du court.Vous devriez donc sérieusement revoir votre définition d’internet dont il semble bien que vous n’avez aucune idée.
2/Que les gens lisent ou non ce n’est sûrement pas à vous de le décider.
Chacun a son « libre-arbitre » mais le sens de cette expression là doit vous échapper autant que la définition du mot internet. Maintenant, si vous n’avez ni la patience ni la capacité intellectuelle de suivre un raisonnement un peu plus long que trois lignes en abréviations barbares, j’en suis désolé pour vous.Ce n’est pas mon problème. C’est le vôtre ! Et si c’est une pathologie malheureusement assez répandue, cela ne vous donne pas encore le droit de chercher pas à faire de votre infirmité manifeste, une injonction générale
3/tl/dr ce n’est pas du français et ce n’est même pas de la pensée fas-food. C’est une des manières dont se manifeste la crétinisation totalitaire que peut produire un usage imbécile du net et des portables. Là encore, ce n’est pas à vous de décider que les gens doivent sombrer dans la crétinisation générale.
Désolé, j’ai été encore un peu long pour vos capacités neuronales. Mais encore une fois, ce n’est pas à vous, surtout des gens comme vous de décider ce que l’on doit lire ou pas !
CAPICE !
Si vous comparez avec les messages laissés à la député italienne bien plus nombreux et donc au total de ceux de Monsieur Vorivzakonie et surtout pour beaucoup carrément dans l'insulte et sans le moindre esprit je dirais que ce n'est pas la longueur ou non qui fait l'intelligence d'un message. Si la longueur n'est forcément une garantie d'intelligence - encore qu'une pensée il faut que cela se développe, j'en ai lu beaucoup de courtes très bêtes. Je dirais juste que la différence, c'est que quand le message est court on reconnait l'imbécile plus vite.
Ce n'était pas pour faire long :-))))))
Mais j'ai cru que le message n'était pas passé
Problème technique bien entendu
Pas de censure sur le fond bien sûr
J'ose à l'espérer en tous les cas.
A juste rajouter que le principe du commentaire est de susciter le débat. Cela marche fort bien sur Rue89 (Paris) ;-) Et je n'ai jamais entendu Pierre Haski s'en plaindre...;-)
Sur Rue89 Strasbourg cela semble parfois plus difficile
Surtout si certaines personnes préfèrent les barbarismes SMS à la langue française....Là, il est évident que la pensée passe à l'os
Merci à vous, pour votre commentaire que je considère de soutien.
Un peu court peut-être ;-)
tl/dr = too long/don't read
Non seulement on est dans la barbarie SMS mais en plus on se soumet à l'impérialisme américain.
Ceux qui le veulent trouveront ici des infos :
http://sms.informatiquefrance.com/
sur le Comité de lutte
Contre le langage sms et les fautes volontaires sur Internet
Une seule critique à leur égard : l'argument de l'universalité
"tl/dr"
Ce n'est pas parce que l'on répète une connerie, qu'elle n'en sera plus.
ob=ii : l'obstination = indigence de la pensée et impuissance dans l'argumentation.
Là vous parlez comme une jeune militante qui veut monter dans son parti.
La seule Europe acceptable c'est l'Europe des peuples. Même si elle a commencer par être celle du charbon, elle ne finira pas être celle des multinationales.
Pour moi qui tient aussi aux traités et aux diplomaties, c'est cela qu'il faut revoir en premier avec élections si possible. Mais dans le cadre d'une révision complète des institutions. Et surtout du pouvoir de la Commission à la botte des multinationales, vous le savez bien. Parce que surtout pour les pays entrants, on vous impose des choses qui ne vous renforcent pas...
Donc oui à la démocratie si elle est réelle !
Mais je crains que pour la commission cela soit un peu comme dans le hammam de Eltsine au Kremlin à la veille de sa seconde réélection et où son conseiller personnel lui disait :
"Boris Nikolaïevitch, la démocratie c'est bien ! Mais sans élections cela serait quand même plus commode"...;-)
L'Europe avec la Commission c'est cela !
- "Maintenant ils se rendent compte qu’il faut être actif" Da
- " pour que notre réalité se trouve adaptée dans les lois européennes" Niet
Soit c'est du mauvais français soit une erreur idéologique ! Les pays slaves n'ont pas à se soumettre. S'ils entrent dans l'UE plutôt qu'une autre Union qui leur serait plus naturelle, au moins qu'ils ne fassent pas les moujiks !
- "La Bulgarie doit aussi montrer qu’elle n’est pas plus corrompue que d’autres Etats européens comme on nous le reproche encore."
что-нибудь !!!! Une bratva bulgare ? Vous voulez qu'ils aillent où les "Mutri" ? En Serbie ? Sur la mer noire? Y a partout des "Vori"avec même leur musique propre le "Blatnoy" Par contre j'ai trouvé cette homme :
http://www.youtube.com/watchv=gCrmiSuRLxI&playnext=1&list=PL9B89C5F82219BE15&feature=results_main
Slavi Trifonov Merci à vous Une découverte ! Je ne comprend pas la langue.Cela ressemble un peu au serbe sauf que le serbe je le reconnais du premier coup. Mais la musique fait penser à mon ami Kusturica. Il devrait aller à Guca en aôut pour les trompettes et les Tchetniki. C'est une musique géniale que vous avez là ! Je vous garantie je passe un coup de fil et lundi j'ai tous ces disque payés et tout. Et si on faisait l'inverse : faites le venir. Ne me dites pas que c'est déjà fait ;-) Je meurs...
Mais pour les Mutri c'est vrai que contre un Vor... Non, je vous provoque parce qu'il me semble que vous faites avant tout allusion aux Roms et Turcs et que le petit борец bien de chez vous vous l'oubliez.
Bordel quand on a un lutteur qui n'arrive même pas à descendre un mec à la TV parce qu'il utilise une arme qui n'est même pas un 6.35 mais un pistolet à gaz qui ne tuerait pas un chat ? Le борец aurait pu lui casser le coup d'une main. Là on se demande dans quel pays on est... Et d'autant plus effaré que Dogan annonçait son retrait de la vie politique.Votre борец qui a une stature de Спецназ loupe un pré-retraité ? Il aurait fait un peu de systema...
Alors non il n'y a pas chez vous ni plus ni moins de mafia qu'à Marseille.
Par contre je ne dirais pas non à un bon steak de poulain à l'ail ;-)
- "Maintenant ils se rendent compte qu’il faut être actif" Da
- " pour que notre réalité se trouve adaptée dans les lois européennes" Niet
Soit c'est du mauvais français soit une erreur idéologique ! Les pays slaves n'ont pas à se soumettre. S'ils entrent dans l'UE plutôt qu'une autre Union qui leur serait plus naturelle, au moins qu'ils ne fassent pas les moujiks !
- "La Bulgarie doit aussi montrer qu’elle n’est pas plus corrompue que d’autres Etats européens comme on nous le reproche encore."
что-нибудь !!!! Une bratva bulgare ? Vous voulez qu'ils aillent où les "Mutri" ? En Serbie ? Sur la mer noire? Y a partout des "Vori"avec même leur musique propre le "Blatnoy" Par contre j'ai trouvé cette homme :
http://www.youtube.com/watchv=gCrmiSuRLxI&playnext=1&list=PL9B89C5F82219BE15&feature=results_main
Slavi Trifonov Merci à vous Une découverte ! Je ne comprend pas la langue.Cela ressemble un peu au serbe sauf que le serbe je le reconnais du premier coup. Mais la musique fait penser à mon ami Kusturica. Il devrait aller à Guca en aôut pour les trompettes et les Tchetniki. C'est une musique géniale que vous avez là ! Je vous garantie je passe un coup de fil et lundi j'ai tous ces disque payés et tout. Et si on faisait l'inverse : faites le venir. Ne me dites pas que c'est déjà fait ;-) Je meurs...
Mais pour les Mutri c'est vrai que contre un Vor... Non, je vous provoque parce qu'il me semble que vous faites avant tout allusion aux Roms et Turcs et que le petit борец bien de chez vous vous l'oubliez.
Bordel quand on a un lutteur qui n'arrive même pas à descendre un mec à la TV parce qu'il utilise une arme qui n'est même pas un 6.35 mais un pistolet à gaz qui ne tuerait pas un chat ? Le борец aurait pu lui casser le coup d'une main. Là on se demande dans quel pays on est... Et d'autant plus effaré que Dogan annonçait son retrait de la vie politique.Votre борец qui a une stature de Спецназ loupe un pré-retraité ? UIl a
4/
- "se sentent chez eux," OK
- "les hôtels appliquent des tarifs avec une augmentation pour les députés." FAUX. De fait les hôtels baissent les prix quand il n'y a pas de séances, Tout simplement parce qu'il n'y a personne hors saison. Il y a TRES longtemps lorsque j'étais étudiant j'ai fait une saison veilleur de nuit. On me disait que je pouvais faire des réduction hors séance parlementaire. Alors on peut le voir comme on le veut. De tout manière, ce ne son ni les députés, ni les journalistes qui payent. Mais les privés oui. Et si vous m'opposez un truc là j'ai une jolie réponse tirée de votre histoire....
- "expositions, des évènements" "invitations" OK Mais comme quelqu'un avait déjà répondu à la dame italienne on se créé son cercle. Mais je suis en partie d'accord avec vous. Le problème est le suivant les institutions culturelles étatiques et officielles (TNS-Opéra- il ne reste même pas de place pour le théâtre Alsacien !) sont surchargéesCombien vous êtes en députés le jeudi ? Qu'est-ce qui se passe si tout le monde ne reçoit pas son exo pour le TNS ? Bon un truc qui pourrait se faire c'est que la ville à partir du nombre de députés et/ou journaliste envoie des invits (exo ou réducs) pour tous mais en incluant les jeunes compagnies. Par exemple, une petite compagnie qui manque de public....Vus rigolez moi mes première pièces de théâtre, j'ai eu des consuls des députés des recteurs, etc... Le problème c'est que la ville ne peut pas imposer au TNS et même à l'Opéra. Sans compter, jeune fille, si vous ne le savez pas, que le parlement avait et a peut-être encore son propre club de théâtre...
Alors, action culturelle OK,mais cela s'organise en partenariat.
Si par exemple je fais une pièce de Vaclav Havel et je me retrouve avec une salle pleine de députés européens jqui ne payent pas l'entrée je mets la bière (Pilsen et Krušovice à 5E le demi et gratos pour les Tchécoslovaques (pas les Tchéques ni les Slovaques) et pour les Yougoslaves non UE(les Serbes bien entendu pas les Croates) ?
Et si le coup d'après je fais une pièce de Biljana Srbljanović ? Et que personne ne vient ? Je vais au parlement les chercher avec une AK74 ?
Au Parlement il y a des gens qui s'occupent de cela ! Bordel qu'ils prennent les contacts ! Que la ville face de même ! OK ! Ils sont tellement couilles molles en ce moments qu'on a envie de les prendre par les corones et de les secouer un peu.
Alors juste pour l'action culturelle ne vous plaignez pas. Passez quelques coups de fils et cela marchera. Au besoin faites le circuit Parlement-Ministère de la Culture (là-bas vous trouverez un strasbourgeois qui adore secouer les corones...) et Mairie...
(((C'est comme le patron du site ici qui paye deux commerciaux et toujours pas ses journalistes (pouf là si je me fais pas virer) alors que je peux lui fournir un numéro d'une boite de consulting avec un carnet gros comme cela...))))
Donc action culturelle = volontarisme
Introduction : Vous faites une jolie présentation de la dame mais vous ne dites pas ce qu'est son parti (vous voulez que je fasse une recherche ;-) ) ni à quelles commissions elle participe. Cela serait utile.
De plus les Bulgares sont des slaves. Le pays est membr de l'Otan alors que près de 70% de la population est plutôt pro-serbe. A ne pas négliger ! Bien entendu Mariya contestera mes chiffres....
1/ " la ville ne s’approprie pas son Parlement." Cette femme est une politique. d'emblée elle lance le ballon dans l'autre camp. Bon shoot ! Heureusement qu'elle ne parle pas du racing ;-)
2/"Ceci dit, il y a des arguments auxquels on ne pourra jamais rester insensible, comme les dépenses que cela engendre. Peut être que ça pourrait être une question pour les élections européennes de 2014. Ce serait pas mal d’avoir un président qui se présente avec sa position sur le siège. Cela préoccupe les citoyens, concernés par les dépenses, et les députés qui aimeraient savoir où est le siège et je pense que c’est important que ce soit à Strasbourg, car c’est l’exemple concret de la séparation des pouvoirs"
Encore de l'habileté politique ! Elle ne tranche pas. Elle laisse cela à la démocratie. J'en ai les larmes qui viennent. L'argument de la séparation des pouvoir est intéressant mais elle se garde bien d'en parler. L'opposition Elysée-Matignon n'est pas valable en l'état actuel des institutions européennes.
3/"Le travail en plénière marque l’aboutissement de tout un travail qui a été fait avant. Toutes les discussions sur la rédaction d’un texte et les amendements ont été faits avant. Ici, c’est la dernière tribune pour les parlementaires qui souhaitent s’exprimer. Ce qui me gêne c’est qu’il y a un fossé qui se creuse entre ceux qui savent très bien ce qui se passe dans les institutions européennes et ceux qui ne savent pas. Il manque cette catégorie intermédiaire, qui arriverait à comprendre l’enjeu européen tout en identifiant les obstacles. Souvent on nous accuse de ne pas en faire assez, alors que le Parlement n’en a pas les pouvoirs ou d’autres d’en faire trop, alors qu’on est sur un pied d’égalité avec le Conseil européen. A Bruxelles, les dirigeants savent qu’ils sont protégés, car les débats sont à huis clos. En revenant sur le plan national, il est facile de pointer le bouc émissaire en disant « Bruxelles à dit »."
Cela c'est très bien même si pour certain c'est du chinois. Mais une réelle discussion serait nécessaire et le seul lieu ou elle pourrait devenir légitime c'est Strasbourg. Cela s'appelle une réforme des institutions...
suite....
Quand on pense à votre italienne aigrie de l'autre fois quelle différence !
Bon cette femme est intelligente et une des premières chose à faire c'était quand même de lui dire le marasme de la précédente interview. Vous ne l'auriez pas fait (et peut-être ne l'avez-vous) elle serait aller lire parce qu'elle n'a pas l'air conne du tout. Et ne l'auriez-vous pas prévenue, et ne serait-elle pas allée voir qu'elle a quand même assez de ressourcez pour produire un discours intelligent.
A dire d'abord ceci !
1/ Que cette dame s'appuie sur les traités existants
2/ qu'elle le fait sans doute aussi parce que la Bulgarie plus que tout autre pays de l'Est a mis plus de temps - et plutôt pacifiquement pour trouver une stabilité politique.
3/ Qu'elle propose des choses dont la ville de Strasbourg devrait se nourrir. Mais il semble que la ville de Strasbourg est en plein marasme. Où l'on regrette une ancienne administration de gauche....
4/ Cette femme est décidément très bien. Alors je suis un peu étonné de "centredroit" Et je pense à Sofia une sagesse qui sait qu'à sa droite elle a de vieux amis qui sont aussi les miens : nos camarades serbes. Et qu'à sa gauche il y a la mère noire. Et que l'on veut couper les serbes de tout accès à la mer... Alors la Република България marche un peu sur les oeufs...
Alors Jean-François je reviendrais sur les détails, mais après avoir trouvé un océan de ressentiment là vous avez trouvé une perle d'intelligence !
Quand à la desserte aérienne de Strasbourg, il me semble qu'il y a un accord entre les instances européennes et certaines compagnies low-cost (une des deux plus grandes pour ne pas les citer) pour être référencée en tant que compagnie de transport. (http://www.air-journal.fr/2012-12-27-des-vols-officiels-europeens-pour-ryanair-563381.html). Tiens, cette compagnie est déjà bien présente à Baden Airpark (Londres, Porto, Budapest, Barcelone) et sera sur le tarmac strasbourgeois dès mars 2013 (Londres et Porto). Je demande ce que pourra apporter une liaison directe avec l'EuroAirport à l'horizon 2020 probablement, mais cela augmentera l'offre de quelques vols directes vers les Balkans et la Turquie en attendant d'hypothétiques vols transcontinentaux.
Maintenant, il y aussi l'aspect marketing, c'est-à-dire vendre cette offre potentielle à l'horizon 2020 (environ 7,82 millions de passagers en 2012, en progression de près de 88% sur 17 ans, http://www.alsace.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/TV-aeroports-2.pdf) comme une solution globale à la desserte de Strasbourg, mais plus globalement de la région européenne du Rhin Supérieur (RMT) et du Grand-Est. Pour se faire, regardons la dénomination des aéroports, parfois éloignés du coeur de la métropole, dans les grandes et moins grandes métropoles européennes. Il me vient à l'esprit le cas de Londres, Paris et Bruxelles et dans le cas présent, une dénomination pour les aéroports concernés du genre EuroAirport Karlsruhe, Strasbourg et Bâle pourrait augmenter la visibilité de l'offre au niveau européen.
Mais si vous pensez aux franciliens qui passent des heures dans des trains bondés tous les matins et soirs.
Et si je pense à des connaissances, des couples plus particulièrement dont l'un travail dans le Nord de l'Alsace et l'autre dans le Sud où ils habitent et où les enfants sont scolarisés !
De plus, ils n'ont pas les défraiements des députés européens !
Alors bien entendu que cette dame peut signaler les dysfonctionnements, et sans doute est-elle moins fatiguée que sa collègue italienne (Sofia étant en plus moins bien desservie que Rome) dont certaines remarques pourtant frisaient l'indécence, ce qui ne justifiait pas pour autant certaines vulgarités à son égard, mais il est vrai aussi qu'un élu est au service du peuple et que si un engagement politique ne doit certes pas être un martyr, il se rapproche chez les plus sincères quand même d'un sacerdoce. Demandez aux plus grands (j'ai bien écrit "plus grands" pas "plus célèbres") L'élection devrait être perçue comme un honneur, et non comme l'occasion de profiter de privilèges.
C'est plutôt que personne ne pourrait imaginer que l'Assemblée Nationale soit ailleurs qu'à Paris.
Et le Parlement européen "sur un pied d’égalité avec le Conseil européen", c'est encore loin d'être le cas.
Et le budget européen n'engage pour l'instant personne puisqu'il n'a pas encore été voté. Elle pourra voter contre si elle le souhaite.
Cordialement