

La dernière fois que la droite alsacienne a manifesté, c’était contre la fusion des régions en novembre 2014. (photo Facebook / Jean Rottner)
L’association des maires de France appelle à une mobilisation nationale, ce samedi 19 septembre. Les élus protestent contre la décision du gouvernement de baisser de 30% les dotations aux communes et intercommunalités. Des maires du Bas-Rhin défileront à Strasbourg en essayant de récupérer le soutien des habitants.
Les maires sont en colère. En quatre ans, la dotation de l’État aux communes et intercommunalité baissera d’environ 30%. À Strasbourg, la DGF (dotation générale de fonctionnement) représente environ 10% du budget total. L‘Association des maires de France (AMF), présidée par le maire de Troyes François Baroin (« Les Républicains ») appelle les élus à manifester et à rencontrer les citoyens, ce samedi 19 septembre de 10h à 12h. Le rendez-vous est, en théorie, fixé à l’intérieur, devant les mairies où à tout endroit propice à la discussion. Une pétition en ligne « l’appel du 19 septembre pour les communes de france » a réuni plus de 23 000 signatures.
L’association des maires du Bas-Rhin, a, elle, choisi de manifester dans les rues de Strasbourg. L’organisation est composée en majorité d’élus droite depuis les élections municipales de mars 2014. La droite alsacienne a beau réclamer des économies au niveau local comme national, elle estime être trop concernée par ces efforts.
Le maire de Strasbourg, Roland Ries (PS) ne battra pas le pavé avec ses homologues du département, mais présentera la politique qu’il mène dans ce contexte au centre administratif à 10h :
« Je ne suis pas dans l’opposition frontale sur ce dossier, car cela ne sert à rien. Le gouvernement ne reviendra pas là-dessus. En revanche, cette baisse pourrait être plus étalée dans le temps et c’est ce que nous allons demander, si c’est possible. »
Les services de proximité affectés
Dans un communiqué qui n’a rien à envier à ceux de la gauche de la gauche, l’association des maires du Bas-Rhin défend fermement le service public et craint que le manque de financement influera sur la qualité des services de proximité comme les écoles, crèches et cantines, mais aussi sur les transports en commun et l’entretien des espaces verts.
La baisse des dotations aux collectivités se chiffre à 3,67 milliards d’euros en 2015, dont 2,076 milliards pour les communes et les intercommunalités. Cette journée est organisée symboliquement pendant les journées des patrimoine car » la commune est une richesse irremplaçable ». Une campagne de communication est lancée avec clip explicatifs et un site internet. Un « kit de mobilisation est disponible sur le amf.asso.fr. D’après le journal La Croix, 1 500 communes sont en difficultés budgétaires.
Avec Jean-François Gérard
Y aller
Manifestation contre la baisse des dotations, samedi 19 septembre à 11h, place Kléber à Strasbourg.
Rencontre pour expliquer la politique locale de Roland Ries, samedi 19 septembre, au centre administratif place de l’Étoile à Strasbourg
Les mêmes qui placent leurs conjointes , progénitures et autres cousins dans des bureaux dont on ignore l´utilité . Ceux là même que l´on croise dans les restaurants où aux frais de la princesse vas y que je te rince pour fêter un marché public , un audit ou un comité Théodule comme disait le général ( dont ils se disent tous les héritiers ... d´ailleurs ils feraient bien de le relire au lieu de le porter en étendard sans comprendre son héritage )
Je ne souhaite pas généraliser , par respect pour la majorité des édiles qui font un vrai travail de proximité et de vivre ensemble avec peu de moyens mais par pitié les daltons là devant la préf à Colmar , cessez de nous prendre pour des gogos .
La situation, dans laquelle se trouvent aujourd'hui les collectivités territoriales alsaciennes, n'est due qu'à la couardise et au carriérisme de nos notables. Ils auraient eu le moindre courage politique, ils auraient démissionnés en masse pour une Alsace perdant la maîtrise de son destin.
D'ici décembre 2015, ils auront le résultat aux régionales; les grands vainqueurs seront les extrémistes et les absentionistes au pire, les votes blancs au mieux. Ceci dit, je n'ai pas peur pour eux. Ils se sont déjà débrouillés pour "gouverner" avec le tiers de l'électorat.
Voici où en est arrivée aujourd'hui la démocratie en France !
L'Alsace est une région riche... Plus vraiment depuis 2008, année à partir de laquelle la région ne paie plus de taxe de péréquation... Une taxe qui n'est pas propre à la France jacobine mais qui existe aussi en Allemagne... La bas, La Bavière râle, comme les flamands en Belgique, et certains alsacien en France... N'oubliez pas, on tout le monde est la victime jacobine (ou le Rantanplan) de quelqu'un... Mais ne faites pas passer une spécificité un égoïsme de pseudo riche pour une identité culturelle.
On est aussi un grand nombre d'alsacien qui auraient taxé nos élus de couards s'ils avaient démissionné pour la défense d'une pseudo spécificité alsacienne; une démission qui n'aurait rien rapporté, coûté cher en scrutin.N'oubliez pas que vos positions ne sont pas majoritaire... Ou du moins beaucoup d'opposants de la loi Notre dont je suis ne trouvaient pas leur motivation dans un discours semblable au vôtre articulé autour de l'inviolabilité de l'Alsace séculaire (une circonscription régionale qui fêtera ses 60 ans en 2018 au passage).
Quel rapport entre la loi NOTRE et la baisse des DGF de l'Etat pour toutes les collectivités, alsaciennes ou non, régionales ou non. Elle sont en drastique baisse depuis Sarkozy (qui faisait campagne avec Baroin, pdt des maire, lol, sur des baisses annuelles supérieures à celles appliquées actuellement par Hollande).
Pourquoi les élus (pas spécifiquement alsaciens), se distribuent des indemnités avec 0 travail dans les métropoles et intercos? Pourquoi y mènent-t-ils des politiques qui ne font l'objet d'aucun débat électoral (citons le cas de l'incinérateur de Strasbourg par exemple)... Voyez comme on est loin de la question spécifiquement alsacienne...
D'ici les élections régionales de décembre 2015, ils vont payer... C'est vrai que le vote FN sera une nouveauté dans nos régions (sic!), et que ces élections risque de connaitre un regain d'abstention (supérieure à 50% lors des deux derniers scrutins régionaux)...
Arrêtez avec vos arguments en bois... analyses construites sur du sable... changez de vinyle et de marotte...
Si déjà nous en sommes à un vocabulaire "franc", je rajouterais que votre "exposé" me fait penser à cette émission de mon enfance "Castor et Pollux", vous savez cette émission qui avait comme objectif d'endormir les enfants...
1) Contradiction incroyable dans votre discours : je suis contre la loi NOTRE, mais je m'y soumets. Vous citez la Bavière et la Flandre ? Je vous signale que les pays de ces régions se donnent au moins les moyens d'écouter leurs propres citoyens. Les Alsaciens ont-ils été écoutés ??? Mais non, Madame la marquise, la parole du citoyen est méprisée et présentée comme minoritaire, malgré des pétitions de plusieurs dizaines de milliers de signataires. En avez-vous vu souvent d'une telle ampleur dans l'histoire de cette région ?
2) La richesse de l'Alsace ? Je vous signale qu'elle se situe au troisième rang français pour son PIB. Que ce PIB s'explique pour une grande part par la proximité culturelle des régions du Rhin supérieur, proximité culturelle aujourd'hui en déclin et menacée. La "grande" Région ne menace pas notre culture? Tournez-vous vers la Moselle et regardez le sous-développement de l'enseignement bilingue, alors qu'au même moment la Sarre parle de co- officialité français / allemand. La Moselle est sur le meilleur chemin de devenir une périphérie, réserve d'espace et de main d'oeuvre sous qualifiée.
3) Vous traitez le mouvement d'opposition alsacienne de minoritaire et au même moment vous ne faites aucune mention aux refus multipliés de consultation des Alsaciens et de leurs élus ? Là, vous n'aviez tout simplement dans le "gag". Je ne crois absolument pas que le sénateur D. Hoeffel soit à ce niveau un extrémiste lorsqu'il dépose à ce sujet une plainte en Conseil d'état. Pour le reste, oui la démission est un acte politique et démocratique. Et je crois que la démocratie, surtout lorsqu'il s'agit de sa région (Alsace) / de son pays (France) n'est pas une question de prix.
4) Le rapport entre la DGF et la loi NOTRe ? Mais cher Polluxx, le jacobinisme tout simplement. Ce même jacobinisme qui enlève à l'Alsace les moyens politiques et financiers de la maîtrise de son destin. Maintenant, si tout cela vous semble normal, malgré votre "opposition" à cette réforme territoriale, c'est votre choix, mais vous me permettrez de croire (sans me faire engueuler) que c'est le plus mauvais chemin pour l'avenir de l'Alsace !
PS. Je vous rassure... Je crois que bcp de régions en France ont aujourd'hui un très grave problème avec cette pseudo réforme. Je les soutiens avec toute ma conviction d'Alsaciens et de Français, ne vous en déplaise !
Je remarque que je vous endors, mais que bien des points que j'ai soulevés n'ont pas été contesté par vous-même... dont la contradiction des élus locaux ump sur la question de la baisse de la DGF... qu'ils défendaient dans son principe lorsqu'ils étaient au pouvoir... alsaciens compris
1° J'ai dit que l'Alsace était moins riche depuis 2008 en raison d' une saignée industrielle que vous ne contesterez pas...au point de ne plus être créditeur à la péréquation. Je ne partage donc pas les discours stigmatisants que vous affectionnez vous-même vis à vis des mosellans.
2) La loi Notre est nationale;quant à l'Alsace et chacune des régions, elles n'ont pas à être consulté par référendum dans le cadre de ce texte, à la différence des départements.... Relisez notre constitution, souvenez vous que la région Alsace, est vieille de 50 ans à peine. Quant au conseil d'Etat, j'attends son arrêt avec impatience... si vous êtes lecteur attentif vous remarquerez que la requête de ce sénateur et d'un enseignant chercheur se fonde sur des disposition européennes... pas française. Recours déposé n'est pas égale à victoire assurée... mais suis aussi curieux que vous sur le sujet
3°) Vous pointez ma contradiction... quant une loi est votée, je m'y soumets en effet... (ce que vous demandez par ailleurs à ceux qui contestent le tapage nocturne de bistrot si mes souvenirs ne me trahissent pas?) Une pétition de quelques dizaines de milliers de signatures n'a pas valeur de référendum. Mais, je pense que la loi notre ne répond pas aux enjeux territoriaux du pays, l'alsace et ses frontières, j'en ai rien à secouer; je n'ai pas la prétention de dire que je représente la majorité à ce sujet, mais on est des dizaines de milliers à le penser aussi... mais je pense aussi que ceux qui défendent la spécificité culturelle gâche les chances de retrait de la réforme et je ne souhaite en aucun cas être associé à eux; ils brouillent les cartes et les vrais danger de la réforme qui ne sont pas constitué par la menace d'identité régionale (on pourrait échanger à ce sujet, mais pas certains que cela vous intéresse)
4) Pourquoi parler de la Moselle ici? Quel rapport? Cela mériterait de savoir à qui la moselle doit son sous-développement... a l'Etat jacobin surement, aux élus alsaciens d'une certaine époque pour partie... Si vous suivez tant que ça l'actualité sarroise, vous savez que la campagne bilinguiste de la CDU locale n'a pas dépassé le stade des bonnes intentions. Et pour cause, 6% de chômage, mais le land est quasi en faillite... Quant à la faillite de l'enseignement bilingue en Moselle, c'est une assertion discutable. L'Alsace a fait le choix d'ouvrir des classes un peu partout et surtout dans les grandes villes auprès des classes favorisées sans enseignants formés(cf article de rue 89 précédent). La Moselle a pris la mesure de la rareté de la ressources germaniste et a concentré ses ressources sur les zones réellement transfrontalière de culture avec un fort taux d'emploi frontalier, dans le primaire, au collège et en lycée pro et tech plutôt que généraux (val de Sarre,Bassin houiller, trois frontières).Du coup le bilinguisme n'est pas attaché aux classes supérieures, et constitue le prolongement d'une culture véritable... porté par le recteur actuel et ceux passés avec conviction.
Parce qu'entre-nous, l'Alsace rhénane d'identité et de culture que vous aimez défendre existe bien dans le sundgau ou dans l'Outre forêt... Mais bon, Strasbourg, c'est pas aussi transfrontalier que Saint-Louis, Forbach, Longwy, Wissembourg...
L'Alsace n'est pas unité,
La DGF a précédé la loi Notre, et ne se réduit pas à sa définition jacobine
La loi Notre porte des dangers bien plus grands pour les alsaciens que de savoir si le périmètre de la région alsace saute ou pas
Toutes les régions on en effet un problème contre cette réforme, mais aucune n'use de l'argument de la spécificité régionale, c'est bien pour cela que je suis un alsacien baché à l'extérieur de la région en raison du type de discours que vous portez... c'est pour cela que je pense que vous avez desservi nationalement l'opposition à la loi notre... et l'opposition portée dans d'autres régions que l'Alsace. En quelque sorte, vous avez été les idiots utiles que cherchaient le gouvernement pour faire passer la réforme... merci à vous!
Alors évitez de rabaisser les mosellans, qui ne vous ont rien fait
Pour rappel je ne suis ni plus ni moins alsacien que vous,
Votre problème c'est que je pourrai tout a fait vous donner raison sur tel ou tel point, mais vos arguments sont simplistes ou simplets à souhait...
Comme pour la vie nocturne, vous êtes un manichéen...
Je passe sur votre discours bien droitier, alors,j'imagine à mon tour vos contradictions...
Faut réduire les impôts et la dépense publique, mais lorsqu'on le fait, je crie au jacobinisme anti alsacien... comme c'est facile...
1) En quoi mon discours est-il stigmatisant envers les Mosellans ??? Il l'est, oui, mais à l'égard des autorités de l'Etat qui ont largement contribué à maintenir la Moselle dans un état de sous-développement de l'enseignement bilingue. Si en Sarre tout n'est certainement pas "parfait" en ce domaine, les autorités politiques ont au moins eu le courage de poser des objectifs. Qu'aurait-on dit en France, si un président de Région Alsace avait revendiqué la co- officialité français / allemand ???
2) Je vous rassure. La Constitution de la République est centralisatrice. Je ne pense donc pas que le Conseil d'Etat risque de se prononcer en faveur de la requête Hoeffel / Herzog. Cela ne fera néanmoins que démontrer l'état d'autisme dans lequel se trouve aujourd'hui le système politique français par rapport à ses propres citoyens.
3) Oui, dans un État de droit, observer la loi est un fondement important. Lorsque le citoyen ne se sent néanmoins pas écouté par la loi, il est de son droit de prendre position. Cela ne fait-il pas partie des droits de l'homme ? Le problème, c'est qu'aujourd'hui le système centralisateur de la France offre bien peu d'occasion de contre pouvoirs et que nous risquons de verser ici dans une situation bien dangereuse pour la démocratie.
Je constate que j'ai eu sur ces pages un lecteur attentif. Détrompez-vous néanmoins. Ma lecture de la loi se fait avant tout à la lecture des droits de l'homme et c'est au nom de ces droits que je prends position de citoyen libre et non soumis !
Rassurez-vous toujours (?)... Je crois que la spécificité culturelle, par excès de folklorisme, est très mal défendue aujourd'hui, y compris par le monde associatif culturel. Mais cela n'est-il pas le résultat très jacobin d'une aculturation des Alsaciens par rapport à leur propre culture? Ce qui se passe aujourd'hui n'est-il finalement pas un avatar de notre système franco-français ?
4) Je puis vous assurer (expérience à l'appui) que si aujourd'hui l'enseignement bilingue en Alsace souffre de manques, ce n'est absolument pas du fait de la Région, mais bien de celle d'une administration de L'EN incapable (ou sans volonté ?) d'anticiper en particulier sur la formation initiale des enseignants. Demandez à L'ESPE combien d'années il a fallu pour obtenir de cette administration jacobine la simple possibilité de mettre en place une telle formation diplômante. Pendant ce temps, la Région était obligée par un contrat de plan Etat-Region à financer quasiment dans le vide ! Comment peut-on dans ces circonstances faire encore confiance à un État centralisateur pour développer un système scolaire en fonction des besoins des territoires de la République ? ?? Du coup, il faudrait alors peut-être se poser la question de ce qu'est une langue régionale par rapport à un territoire et de cesser de la traiter comme une langue étrangère uniquement en fonction de besoins transfrontaliers.
Pour le reste, je crois que balancer à mon égard des clichés du type "arguments simplistes" ou "discours bien droitiers". Je suis très heureux de vous compter parmi mes lecteurs, mais je pense que le "vous êtes un manichéen" relève autant du clichés sans compter que c'est ici complètement HS. Cela fait 30 ans que je vote à gauche (aujourd'hui certainement plus jamais PS) et de telles affirmations cachent bien mal votre méconnaissance de la dimension socio-culturelle de l'Alsace.
Le dernier quart de votre post est franchement décevant.
L'Alsace rhénane n'est pas unité et sa culture se réduit à des territoires comme le Sundgau ? D'abord, je crois surtout que vous vous trompez de terme. Je crois que (comme la France et d'ailleurs n'importe quel pays) elle est diversité et personnellement je la souhaite le plus plurielle possible. Nier cette communauté de ressenti est à mon sens une erreur. Ensuite, l'Alsace rhénane ne s'exprime-t-elle pas dans l'euro district, la Conférence du Rhin supérieur, Eucor, ... ? Certes, notre cher attitude jacobine franco-française a souvent contribué à ne pas leurs donner le plus d'Europe nécessaire, mais est-ce bien ici du fait que des Alsaciens ?
Pour terminer, je ne répondrai pas à votre dernière phrase. Trop décevante de clichés hors sol. Dommage, car pour le début, c'était intéressant. ..
Bonne nuit !
ZERO impôts en plus disait Hollande,
Mais il savait parfaitement que pour passer à cela il fallait supprimer des dotations et automatiquement, faire peser l'imposition sur les petites collectivités.
Beau moyen pour trouver une excuse et rejeter la faute sur les maires.
MAIS quand ceux-ci vont-il se soulever, aider et informer CORRECTEMENT la population sur les objectifs du gouvernement ?
Messieurs les maires, bougez votre popotin !!!
Maires ALSACIENS, remuez vos fesses, il n'est pas trop tard ... pour ceux qui ne sont pas résigné.
Députés alsaciens,
Sénateurs alsaciens,
revenez dans la RUE, vous allez organiser les élections, comme si vous achetiez vous-même le fouet pour vous faire battre.
Strasbourg pourrait se passer d'ilumination de noel, réduire les subventions à son réseau clientéliste, diviser par deux le feu d'artifice du 14 juillet,réduire ses importantes dépenses decom'.
Le plus scandaleux c'est que ce sont les contribuables les plus pauvres qui trinquent à la moindre hausse de la taxe d'habitation;..
A quand une taxe d'habitation non assise sur l'indice locatif datant de 1971 qui fait que le bobo de la Krutenau paie moins que la famille de la cité d'Hautepierre...
N'étant pas proprio, parlez-vous du foncier bâti ou non bâti?
A ma connaissance c'est un choix politique des élus alsaciens d'augmenter le foncier davantage que la taxe d'habitation... surtout au département, une des rares collectivités qui peut se targuer de ne pas avoir le choix d'économiser sur ses dépenses,au regard de ses postes budgétaires contraints... Pour les mairies, intercos, et régions,il y aurait beaucoup à redire sur les dépenses (sachant que chacune à ses spécificités et contraintes d'ordre économico-démographique et une qualité de gestion propre)
Lorsqu'on paie du foncier bâti, en général, on est propriétaire de sa résidence principale, et le poste de dépense logement du ménage est bien plus light... encore heureux qu'on tape sur le proprio avant les locataires...
Pour rappel, les propriétaires de bâti ancien ont un indice locatif, et donc une base fiscale moins lourde que la famille vivant dans un HLM de l'époque gaullienne... pour ce qui concerne la taxe d'habitation.
N'oubliez pas que contrairement à ce qui est seriné à droite, une sortie de l'impôts sur les revenu ne permet en aucun cas d'obtenir une exemption de fiscalité locale. Seules les ménages de plus de 60 ans y ont droit...
Je ne connais pas votre situation personnelle, mais il est très probable qu'il y a ait bien plus lésé que vous sur la fiscalité locale...
Les maires alsaciens sont descendu dans la rue contre le réforme territoriale
Hollande et Valls ont sorti la trique et comme des chiens battu les élus régionaux sont retourné à la niche.
Ils se sont décrédibilisés auprès du gouvernement qui maintenant sait que de toute façon ils vont obéir, la boucler comme en la dernière fois.
La fusion des région est un moyen de donner moins de pouvoir, de diluer les petites voix que nous sommes devenus par cela.
Pleurez, les élus, le peuple alsacien est déja en souffrance et la grande région va nous bouffer.
Quel rapport entre la baisse de la DGF et la réforme des régions(qui ne représentent qu'une partie infime des dépenses des collectivités)
L'obsession paranoïaque, ça se soigne, même si les HUS c'est pas ce qui se fait de mieux en psychiatrie française...
Taper les communes, c'est beaucoup trop facile. Vouloir faire le ménage dans celles-ci relève de la démagogie.
Par contre, c'est en clarifiant le fonctionnement des intercos et en lui donnant de nouvelles compétences (PLU, CCAS, gestion des équipement) ainsi qu'une légitimité démocratique qu'on pourra y réduire les dépenses...
Ne nous voilons pas la face pour nos catégories C,dame pipis, agents de nettoyage, la réduction des dépenses s'effectuera par l'intermédiaire de nombreuses délégations de services publics au privé avec son lot de travail au noir,fraude à l'ursaff, éviction systématique des travailleurs de plus de 40 ans. Attendons quelques années et le SMIC minoré et l'autoentreprise feront baisser le coût horaire du travail dans la sécurité, le nettoyage, l'horticulture, le service à la personne etc etc
Néanmoins, à l'exception de la CUS, les collectivités ont préféré réduire l'investissement plutôt que de compresser les coûts de fonctionnement..
La fusion contrainte des communes de quelques centaine d'habitants restera indispensable à moyen terme.
La DGF devra toujours financer la péréquation et les services communaux à la population relevant de l'Etat.
A terme restera aux mairies:
l'aide aux associations, la gestion de quelques équipements collectifs, le service public de proximité, le service à la population (et encore), le pouvoir de police du maire, et l'etat civil.... le reste à l'interco, élu à la proportionnelle... La réforme dont on a besoin et que ni la gauche, ni la droite n'ont su mener