Le maire Roland Ries et son adjoint à la sécurité Robert Herrmann ont beau répéter qu’ils ont pris un arrêté anti-mendicité « agressive » qui ne vise pas du tout les mendiants passifs, la nuance sémantique ne s’impose pas dans le langage courant. Surtout que l’article 2 vise bien une occupation « accompagnée de sollicitations ou non ». La période est aussi restreinte aux périodes touristiques (l’été et le Marché de Noël) comme si l’agressivité était plus supportable pour les riverains et commerçants le reste du temps. En outre, certaines places problématiques ne sont pas mentionnées (notamment celle de la Cathédrale).
L’association de commerçants Les Vitrines de Strasbourg a d’ailleurs salué un « arrêté anti-mendicité », sans ajouter l’adjectif censé l’accompagner. Cet arrêté, d’habitude l’apanage des villes de droite, agit comme un marqueur parfois perçu comme « anti-pauvre » et devrait faire date, vraisemblablement jusqu’aux prochaines élections municipales en mars 2020. Voici ce que la semaine a changé pour chacun des protagonistes.
Le maire Roland Ries

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