
La municipalité annonce la construction du plus grand quartier en habitat participatif de France à Strasbourg
Jeanne Barseghian a annoncé mardi 18 avril que le quartier Citadelle va accueillir 102 nouveaux logements conçus par leurs habitants d’ici 2030. Deux appels à projet seront lancés en 2023.
Mardi 18 avril, la maire de Strasbourg, Jeanne Barseghian, annonce la future construction, quartier Citadelle, de 102 logements conçus en « habitat participatif » : les futurs occupants seront inclus dans la conception des logements. L’élue explique aussi que l’objectif est de laisser une grande place aux écosystèmes dans la zone :
« C’est un projet de très grande envergure, qui ne sera achevé qu’à l’horizon 2030, voire même au delà. C’est un espace de nature que nous souhaitons reconquérir pour garantir un bouclier bio-climatique dans ces prochaines années et décennies. »

Alain Jund, conseiller municipal en charge du développement de l’habitat participatif, affirme :
« L’habitat participatif n’est plus un ovni. Il y a aussi la future résidence senior dans le quartier du Neudorf. Le quartier Citadelle est une étape historique pour Strasbourg, et aussi au niveau national. Nous sommes en train de franchir un cap : la création d’un quartier entier en habitat participatif. »
Strasbourg, ville pionnière
Selon la municipalité, le quartier Citadelle sera le plus grand quartier en habitat participatif de France, avec 102 logements conçus de la sorte. La Ville souhaite également que les habitations soient abordables financièrement.
La Société publique locale (SPL) Deux-Rives, aménageur public de la collectivité qui va porter la démarche, s’apprête à lancer deux appels à projets « cette année », destinés à des groupes d’habitants prêts à s’investir en amont. Ces deux projets se situeront au nord du quartier et rassembleront chacun cinq à sept logements avec des espaces partagés. 100 autres logements répartis en plusieurs immeubles seront conçus dans cette démarche mais proposés en accession libre ou dans le parc locatif.
Une réunion publique pour exposer ce projet du quartier Citadelle aura lieu le 26 avril à l’espace Coop à 18h.
La gentrification s'étend bien au-delà du centre-ville, et on peut observer l'intérêt croissant des bobos, quadras, écolos et classes supérieures pour des quartiers tels que Cronenbourg, Montagne Verte ou Koenigshoffen. Par exemple, dans les quartiers Capucins et Empereurs à Koenigshoffen, on voit de plus en plus d'écolos et de classes supérieures s'installer. Cette situation met en lumière les inégalités sociales croissantes dans la ville, où les populations les plus modestes sont de plus en plus reléguées en périphérie.
Il reste que ces terrains ne seront pas vendus puisqu'appartenant au port autonome de strasbourg (société mixte état/ville).
La véritable surprise serait que la Ville propose au Port de céder ces terrains pour que les acquéreurs modestes puissent lèguer à leurs enfants/amis les batiments qu'ils vont construire. Sinon les charges mensuelles (loyer du bail amphytéotique au bénéfice du Port) seront telles que la gentrification à terme serait inévitable.
"Quartier Vauban :
5000 habitants
600 emplois
40 hectares.
Idéologie commune : écologie, autogestion, partage, engagement social."
*https://batirdesalternatives.wordpress.com/2015/11/03/eco-quartier-vauban-a-freiburg-fribourg-allemagne/
Si oui, pourquoi ne pas utiliser les logements vides à Strasbourg qui sont plus nombreux que le nombre de sans abris et à la demande ?
Et que cela soit oui ou non, pourquoi ne pas réquisitionner des bâtiments inoccupés ?
La maire a le pouvoir de réquisition. Pourquoi ne pas l'employer sur l'ancien bâtiment du Printemps par exemple ?
Ou cet immeuble inusité rue de lauth ?
Avant de construire et d'employer des matériaux, pourquoi ne pas utiliser l'existant ?
A quand un retour à la nature à Strasbourg ?