
Rassemblement ce lundi devant le tribunal de Strasbourg, en soutien aux manifestants interpellés
Plusieurs syndicats appellent à un rassemblement devant le tribunal judiciaire de Strasbourg ce lundi 17 avril, à 14h, pour soutenir les manifestants interpellés lors de la précédente manifestation contre la réforme des retraites, jeudi 13 avril.
Dans un communiqué commun, la CGT 67, FO 67, la CFTC 67, FSU Alsace, Solidaires Alsace et à la Fédération Autonome 67 Bas-Rhin appelle à un rassemblement lundi 17 avril devant le tribunal judiciaire de Strasbourg, à 14h. Les syndicats souhaitent apporter leur soutien aux militants interpellés au cours de la précédente journée de mobilisation contre la réforme des retraites, jeudi 13 avril. Ils invitent à rester le temps du jugement.
Plus largement, les organisations dénoncent un durcissement de l’attitude des forces de l’ordre :
« Attaché·es que nous sommes à l’expression pacifique de la contestation, nous ne pouvons que dénoncer les dérives qui traduisent une tentation autoritaire face à cette contestation. Ce n’est pas en criminalisant le mouvement social que des réponses à la crise actuelle pourront s’imposer. »

Le communiqué mentionne en particulier le cas d’un syndicaliste de la CGT Métallurgie, en détention depuis jeudi – sa garde à vue ayant été prolongée jusqu’à la comparution immédiate.
En multipliant les interdictions de manifester à tout-va (cf enquête de Mediapart), le gouvernement continue à martyriser la charte européenne des droits de l'homme.
Art. 12 de la Charte européenne des droits de l’Homme, toute personne a droit à la liberté de réunion pacifique & liberté d’association à tous les niveaux. En France, la liberté de réunion est définie par la loi du 30 juin 1881.
Une caisse de solidarité est-elle ouverte pour couvrir les frais de justice?
Le droit de manifester est un des poumons de la démocratie et une partie der son coeur.
Tout comme l'impartialité et l'indépendance de la justice...
« Attaché·es que nous sommes à l’expression pacifique de la contestation, nous ne pouvons que dénoncer les dérives qui traduisent une tentation autoritaire face à cette contestation. Ce n’est pas en criminalisant le mouvement social que des réponses à la crise actuelle pourront s’imposer. »
La macronie montre son vrai visage par ce déni manifeste du droit d'expression politique.