« Je ne suis pas une criminelle. » Depuis la maison de ses parents, dans la petite ville de Telavi, au nord-est de Tbilissi, la capitale de la Géorgie, Ia peine à retenir ses larmes. Jointe par visioconférence vendredi 25 avril, elle allume sa chaîne hi-fi et laisse jouer à plein volume une chanson en français dont elle connaît les paroles par cœur. « À chaque fois que je l’entends je me mets à pleurer, mais je l’aime bien », explique-t-elle.
La mère de famille de 40 ans a été expulsée de Strasbourg le 25 février, après deux ans passés à tenter d’obtenir des papiers. Ses enfants de 14 et 15 ans ainsi que son conjoint sont encore à Strasbourg et n’ont pas vu Ia depuis plus de deux mois. « Nous nous appelons tous les jours mais ne pas savoir quand je vais les revoir, c’est le plus dur », souffle-t-elle.
« Je pensais qu’ils comprendraient ma situation »
Ia face aux policiers
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