« Entre le mot Reme (pour Réseau express métropolitain européen, NDLR) et le mot rêve, il y a juste une lettre de différence », se félicitait Jean-Pierre Farandou, le président de la SNCF, mercredi 7 décembre lors d’une conférence de presse à Paris. Le chef de l’entreprise ferroviaire ne croyait pas si bien dire : peu après le lancement de cette nouvelle offre de transport avec 800 trains supplémentaires par semaine autour de Strasbourg, dimanche 11 décembre, le Reme s’est révélé irréaliste tant les trains supprimés et les retards étaient nombreux.
Lundi 19 décembre, la SNCF était ainsi contrainte de réduire son offre de transport. Elle a mis en place un plan de transport adapté (PTA), soit une réduction du nombre de trains en circulation. Cette offre dégradée doit durer au moins jusqu’au vendredi 30 décembre, avec un abaissement de 25% de l’offre sur les lignes Reme, selon un mail envoyé par la direction au personnel.

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