
Rue89 Strasbourg termine l’année 2018 avec un résultat excédentaire, ce qui nous permet de progresser et d’envisager l’embauche d’un troisième journaliste à temps plein.
Média indépendant et produit à Strasbourg, Rue89 Strasbourg a terminé l’année 2018 avec un chiffre d’affaires net de 123 153€, en progression de 9,2% par rapport à 2017. Le résultat net s’établit à 13 053€, il était de 18 021€ en 2017.
Fondé en février 2012 pour suivre à l’échelle locale l’exemple de Rue89.com, racheté par L’Obs, Rue89 Strasbourg n’appartient à aucun groupe de presse, l’entreprise éditrice, Médialab SARL, est détenue par ses trois actionnaires fondateurs, tous strasbourgeois : Pierre France, Marie Hoffsess et Laurent Jassaud.
Parlons d’argent
Les recettes totales de Rue89 Strasbourg ont atteint 152 599€ en 2018, en progression de 12,35% par rapport à 2017. C’est pas mal. Notre chiffre d’affaires est composé à 60% par la location de nos espaces publicitaires mais cette dépendance à la publicité diminue, elle était située à 72% de notre CA en 2017.
Rappelons que Rue89 Strasbourg a fait le choix de limiter la proportion d’espaces publicitaires sur le site, il n’y a que 3 bannières représentant moins de 15% de l’espace visuel du site.
Les subventions proviennent de deux sources :
- la subvention du Fonds de soutien aux médias de proximité (18 500€) du ministère de la Culture pour notre opération d’éducation aux médias, Quartiers connectés,
- la dotation du fonds Investigative journalism for Europe, pour l’enquête sur l’utilisation des fonds européens par des micro-partis d’extrême-droite.
460 abonnés, besoin d’arriver à 1 000
En mars 2017, nous avons lancé une « Édition abonnés, » une dizaine d’articles supplémentaires d’accès payant, à la fois pour diversifier nos revenus et pour permettre aux Strasbourgeois de participer au financement d’un journalisme d’enquête à Strasbourg. À ce jour, 460 personnes ont souscrit un abonnement à 5€ par mois (ou 50€ par an).
L’ensemble des recettes de Médialab ont été investies dans la production d’un journalisme d’enquête, exigeant et à l’écoute des Strasbourgeois. La masse salariale, charges sociales comprises, atteint 100 133€. Le reste des dépenses (37 904€) concerne le loyer, la comptabilité et diverses prestations, comme la mise à jour technique du site, du serveur, ainsi que des achats de matériel informatique.

La rédaction est actuellement composée de trois journalistes à temps plein et d’une dizaine de pigistes, des journalistes indépendants payés à l’article (un article est payé 120€ nets).
Nous avons besoin de votre soutien direct
Le 3e journaliste, Guillaume, est actuellement en contrat d’apprentissage (une forme d’exploitation éhontée mais légale). Notre ambition est de pérenniser cet emploi, mais pour ça, nous allons devoir augmenter nos recettes. Un journaliste à Rue89 Strasbourg est payé 1 800€ bruts par mois, ce qui n’est pas lourd compte-tenu de l’implication et de l’investissement que ça demande.
Pour que nous puissions financer ce troisième poste de journaliste, essentiel, nous allons devoir augmenter nos recettes. Et pour ça, nous comptons sur vous chers lecteurs. En vous abonnant, vous pouvez contribuer directement à la production d’un journalisme local d’enquêtes et indépendant à Strasbourg. Nous devons atteindre 1 000 abonnés pour financer le poste de Guillaume.
Je suis surpris de votre commentaire sur l’apprentissage. Ce contrat n’est pas une forme d’exploitation. Il permet de former des jeunes à un métier et d’acquérir une expérience professionnelle. Les apprentis trouvent très souvent un travail après leur contrat ce qui n’est pas le cas pour les formations scolaires traditionnelles. L’apprentissage est une bonne formation.
Petit aparté : je ne comprends pas que vous n’ayez pas fait d’article sur le décès de Eva Kleinitz grande dame de la culture vous qui avez une équipe culturelle. J’ai peut être pas vu l’article vu que je regarde sur mon téléphone portable et que les articles sont pas toujours en live.
Sur l'apprentissage, c'est un petit aparté parce que le deal est quand même très favorable aux entreprises. Avoir un journaliste pendant 2 ans pour 1000€ charges comprises, franchement, c'est tout bénéf pour l'entreprise. Après, si l'apprenti est embauché en CDI à la fin, c'est aussi bien pour lui ou elle mais... erm.
Sur le décès d'Eva Kleinitz, nous n'avons rien publié. La raison est simple : tous les médias ont publié un article sur cette info et nous n'avons aucun apport spécifique. Par conséquent, nous préférons concentrer nos ressources sur la production d'un journalisme différent plutôt que de participer à un concert de voix simultanées identiques...
Hélas, non. Une simple carte à l'extrême-gauche ne suffit pas. Il faut au moins une médaille voire une légion d'honneur du gauchisme militant.
Cordialement,
Les Ressources Humaines
Allez bon courage quand même !