En 2014, la droite et le centre bas-rhinois comptaient quatre sièges sur cinq possibles au Sénat. Sauf surprise, ce courant politique majeur en Alsace devrait garder ce contingent en 2020. Mais voilà, cette fois-ci il n’y a plus qu’une seule liste de centre-droit et une autre de droite (UMP à l’époque) pour se disputer les places, mais bien trois listes rivales. On retrouve la majorité LREM qui penche à droite avec Agir, une liste UDI-LR et une troisième aux accents plus régionalistes. La manière dont se répartiront les voix des 2 790 grands électeurs bas-rhinois dimanche 27 septembre donnera un aperçu du nouveau rapport de force de ces courants auprès des nouveaux élus locaux.
LREM fait confiance à Agir
La majorité présidentielle a bien repéré que le point d’équilibre de l’élection bas-rhinoise se jouait au centre-droit. Pour convaincre les grands électeurs, elle fait appel à Antoine Herth, député de Sélestat depuis 2002 qui a quitté « Les Républicains » pour le mouvement allié de centre-droit « Agir » en 2017. Il n’incarne pas le renouvellement, mais ce n’est pas non plus le cas de ses adversaires. En revanche, il a été élu régional en charge des Transports où il a beaucoup discuté du TER Alsace avec des élus du nord de la région. Et surtout, il a arpenté sa circonscription autour de Sélestat depuis près de 20 ans. Deux listes concurrentes, celle des écologistes et celle des UDI-LR, ont d’ailleurs saisi que l’ancrage du candidat ferait sa force. Elles ont toutes deux placé des élues du secteur de Sélestat en quatrième place.
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