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Que faire des mineurs qui ont perturbé l’hommage à Samuel Paty ou relayé de la propagande terroriste ? La procureure de Mulhouse a ordonné un stage d’éducation à la citoyenneté pour 7 jeunes Haut-Rhinois dont c’était la première confrontation à la justice. Dans ce dernier épisode, le dessinateur Piet et les autres intervenants racontent la manière dont ils ont animé ce stage. Les jeunes, intimidés, sont toujours aussi peu bavards.
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https://www.rue89strasbourg.com/stage-de-citoyennete-engueulade-laicite-republique-217803
Une bonne journée Piet !
Merci pour vos retours !
ALORS, concernant les noms, je suis content que vous me demandiez. Ça aurait mérité un épilogue dessiné.
Pour les mineurs -> d'une manière générale, on ne donne pas les prénoms des mineurs dans les affaires judiciaires (sauf très rares exceptions, ça peut arriver sur les affaires de viol ou d'homicide)
Pour les profs : ils n'étaient pas au courant du reportage avant de me voir, globalement c'est une profession sur les dents depuis l'assassinat de Samuel Paty, donc par défaut j'ai changé les prénoms.
La proc' et le proviseur : personnages public dont on trouve déjà les noms dans divers articles de presse, donc je ne les ai pas anonymisés.
Vous noterez en revanche que les noms du personnel de la PJJ n'y sont pas. Elles ne voyaient pas d'inconvénient à être nommées, mais leur hiérarchie a fait pression pour enlever leur nom pour des raisons de sécurité. D'abord auprès de moi (ce que j'ai refusé), puis en insistant auprès du personnel que je citais pour qu'ils me demandent expressément de les anonymiser. Autant je suis libre d'envoyer paître un service de presse qui essaie de m'imposer directement ses conditions, autant je suis obligé de les accepter quand elles viennent de mes sources elles même.
À titre personnel, j'estime que cela nuit en effet à la fluidité et à la compréhension du reportage, je déplore l'interventionnisme croissant des services presse dans le travail des journalistes, et sur ce cas précis, je m'étonne que le ministère de la justice choisisse de nous laisser, moi et la rédaction de Rue89 Strasbourg, assumer seuls les supposés risques d'une telle publication.
Je me suis promis le soir du 7 janvier 2015 de ne pas lâcher l'affaire. Donc continuerai de danser sur la barricade, tant pis si je suis tout seul.
Bonne journée,
Piet