
La piscine du Wacken : "Un jacuzzi géant" (Photos David Rodrigues)
Alors que la nouvelle piscine du Wacken rouvre samedi 30 juin, l’association « Des Piscines pour tous » s’exprime sur « le malaise » provoqué par la mise en œuvre du plan piscines de la communauté urbaine de Strasbourg. Un plan à 100 millions d’euros sur 10 ans pour remettre à niveau les équipements natatoires de Strasbourg, longtemps délaissés. Cette tribune est signée Jérémie Moussay, « ancien nageur de niveau national, ancien surveillant de baignade à Strasbourg et père d’un enfant en âge d’apprendre à nager ».
Constatant la vétusté du parc des piscines de la CUS, cette dernière a lancé un « plan piscines » prévu pour s’achever en 2014. Au programme : trois rénovations, celles des piscines de Hautepierre, Ostwald et Lingolsheim, et la reconstruction de deux autres établissements, celui de la Kibitzenau et celui du Wacken. Un programme ambitieux sur le papier, qui engage une centaine de millions d’euros de travaux. Un programme absurde et inadapté quand on l’étudie de plus près.
Afin d’en juger, voici quelques faits. Le parc des piscines de la CUS n’a pas connu de modifications depuis la construction de la piscine de Hautepierre, en 1987. Un quart de siècle pendant lequel la population a augmenté, quand le nombre de bassins disponibles pour cette dernière est resté inchangé.
Un point de comparaison avec Nancy permet de juger du niveau d’équipement de la capitale de l’Europe. Les deux villes proposent le même nombre de piscines, dans des proportions identiques de grands et petits bassins. Cependant, la population de Nancy est deux fois moins importante. De l’autre côté des Vosges, il est possible de nager en toute sérénité.
Lignes d’eau saturées
Une sérénité que les usagers des piscines strasbourgeoise ont perdu depuis longtemps. Déjà très fréquentées pendant les week-ends, moment de plus forte affluence, il suffit qu’une piscine soit en vidange semestrielle pour que les lignes d’eau des autres soient saturées. N’importe quel nageur régulier peut en témoigner.
Hélas, aucun de ces points ne semble avoir été pris en compte par l’équipe chargée de ce « plan piscines ». Il n’a pas été annoncé la construction d’un nouveau bassin et les besoins des clubs, des écoles et des nageurs ont été sous-estimés.
La Kibitzenau, l’un des deux seuls bassins de 50 mètres de la CUS, doit être totalement reconstruite. Au passage, il aura fallu que des personnes ayant eu vent du projet bataillent pour que soit abandonnée l’idée d’un mur coulissant qui aurait réduit la longueur du bassin à 47,5 m. Une hérésie mathématique et sportive qui donne un aperçu des compétences mobilisées pour ce plan piscines.
D’autre part, la fermeture de la Kibitzenau prive de piscine tous les usagers du sud de Strasbourg. Cela va provoquer un report de ce public sur les autres piscines, qui ne voient pas pour autant leur capacité augmenter. Des embouteillages sont à prévoir.
Refus catégorique à un bassin provisoire
Pour éviter que les habitants du quartier en soient réduits à prendre l’hélicoptère pour aller à Schiltigheim, comme l’a suggéré le toujours très délicat monsieur Bies, il a été proposé, par l’association «Piscines pour tous» de faire installer, le temps des travaux, un bassin provisoire. Cela coûte environ 100 000€ par mois, chiffres obtenus auprès des prestataires qui ont installé un tel bassin à Boulogne-Billancourt. La municipalité assure qu’il en coutera 4 à 8 millions d’euros le temps de la durée des travaux. Un chiffre fantaisiste, à moins de vouloir un bassin plaqué or. Une manière surtout d’opposer un refus catégorique à une mesure qui aurait permis de préserver la pratique, dans des conditions normales, de la natation et son apprentissage dans cette zone de Strasbourg.
D’ailleurs, parlant de coût, la reconstruction du Wacken est annoncée à 15 millions d’euros. Le nouveau bassin du Mulhouse Olympic Natation, un bassin de plein air aux normes olympiques, c’est à dire de 50 mètres et offrant 10 couloirs de nage, à coûté deux fois moins. On peut s’interroger sur la prodigalité de la ville de Strasbourg, qui ne cesse de chercher à vouloir faire des économies en ces temps difficiles.
Venons-en justement à cette nouvelle piscine du Wacken [lire notre article]. L’objectif était de proposer un bassin découvert accessible toute l’année. On peut discuter de l’opportunité d’offrir au public l’occasion d’aller braver les rudes hivers strasbourgeois dans un bassin profond de 90 centimètres.
Le Wacken : un jacuzzi géant
On doit surtout critiquer une piscine dont la surface est moins importante qu’avant les travaux. Là où l’ancien Wacken offrait 8 couloirs de nage de 50 mètres et 4 couloirs de 25 mètres, le nouveau ne propose que 4 couloirs de 50 mètres et 4 de 25 mètres. Le reste de la surface est transformé en jacuzzi géant et en une superbe plate-forme, qui ne manquera pas d’être à l’origine de nombreux incidents. La profondeur diminue aussi de 30 cm sur toute la longueur du bassin, pour aller de 1,7 mètre à 90 centimètres. Il s’agit d’une belle piscine de club de golf privé, mais pas d’une piscine municipale digne de ce nom.
Au lieu de commencer par construire un nouveau centre nautique indispensable au regard des besoins, ce qui aurait permis d’alléger la pénurie de piscines pendant les lourds travaux de la Kibitzenau et des autres établissement, la ville a choisi de rénover d’abord. Il n’a pour l’instant pas été question d’une nouvelle piscine. Cependant, des bruits circulent, parlant d’une équipe de «consultants» qui serait en train d’y réfléchir. Au regard de ce qui a été présenté jusqu’à maintenant, on peut s’attendre au pire. Pourquoi ne pas faire appel à ceux qui détiennent des compétences et ont l’expérience des piscines de Strasbourg ?
Lors des réunions publiques organisées par la CUS au sujet de l’avenir des piscines, il a été proposé de nombreuses solutions pour éviter l’engorgement des lignes d’eau et réussir à faire cohabiter clubs, école et public. Des solutions faisant appel au «vivre ensemble», promouvant le «jogging aquatique» ou expliquant qu’il faut que les usagers fassent preuve de flexibilité. Il s’agissait en somme de faire plus de choses dans un espace qui n’augmente pas.
Pour un nouveau centre nautique
Il existe pourtant deux mesures qui résoudraient tous les problèmes : ouvrir les piscines en continu de 7h à 20h pour le public, et, surtout, construire un centre nautique répondant aux normes sportives actuelles. Nous parlons ici d’un bassin de 50 m et 10 couloirs, accompagné d’un bassin de 25 m, d’une fosse à plongeon et d’un bassin de 33 m dédié au water-polo. Quelque chose qui permette d’apprendre à nager et d’offrir aux clubs de vraies infrastructures. Mais peut-être est-ce faire preuve de trop d’ambition que de proposer à Strasbourg de bâtir un centre nautique comme il en existe à Riccione, en Italie, ville de 35 000 habitants.
On objectera que mon propos ne s’adresse qu’aux nageurs sportifs, ceux qui font des longueurs et ne viennent pas à la piscine pour se distraire. A cela, je réponds qu’un tel propos ne peut être tenu que par une personne qui n’est jamais venue à la Kibitzenau ou à Schiltigheim un dimanche matin. A Strasbourg, les gens nagent. Ils pratiquent un sport populaire, facile d’accès, peu onéreux, praticable à tout âge et qui offre une occasion rare de mélange social.
Un sport de gauche, en somme.
Bon été à toutes et tous;-)
Nous allons aller de l'avant, rencontrer les décideurs, faire des propositions et manifesterons (sans étiquette) pour défendre l'intérêt général du service public ! Bon été à toutes et tous;-)
Je vous renvoie à votre propre phrase celle de la jouissance du blablabla. Il est vrai que sur votre blog ça tartine fort et c'est sans doute l'unique forme d'action qui vous avez possédé.
Je n'ai pas votre notoriété,ni votre palmarès sportif,la seule chose que je possède c’est la conviction que votre engagement n’aura servi à rien.
Votre manifestation devant la piscine de la Kibitz, en cela soutenu par élu local et non plus national qui plus est,se trouve dans l’opposition municipale, excusez moi du peu c’est un peu court lorsque on désire faire infléchir une politique municipale certes désastreuse pour la collectivité mais qui nécessite une autre forme d’action.
La situation de blocage dans laquelle nous nous trouvons et dans laquelle se trouve tous les usagers des piscines, vous en portez une part de responsabilité.
Sur le blog de votre association, il est des propos tenus sur certaines personnes et je pense notamment aux employés de la Cus qui font leur travail,le moins qu’on puisse dire,ils sont guère flatteurs pour leurs auteurs.
Tout cela n’encourage pas au dialogue et encore moins à la considération.
Le respect de l’autre est une condition indispensable lorsque on se lance dans une action politique. Car votre démarche est avant tout politique. La présence de Jean-Philipe Maurer en témoigne.
C’est bien regrettable d’en arriver à ce stade. On vous a fait confiance et quelque part celle-ci a été trahie.
Certes tout n’est pas à rejeter des choses très positives sont à retenir notamment votre parfaite connaissance technique des piscines.
Mais je suis fatigué de toute cette démonstration de bonnes intentions stériles. J’en ai marre de voir autant d’énergie gaspillée.
Si le wacken est une gabegie votre action se veut peu profonde un peu à l’image du machin natatoire qui nous a été servi mais qui ressemble plus à une boite de conserve vide.
Juste un petit rappel. Il y a le site de l'association, qu'il plaise ou non. Il y a eu des rencontres avec des représentants de la CUS, dont un autre très prochainement. Il y a eu les points de vue parus dans les DNA. Il y a eu un double recours de fait auprès du Tribunal Administratif portant sur la piscine du Wacken. Tout cela a pris du temps et de l'argent. Dans le fond qui peut en dire autant.
Maintenant reste la manifestation organisée par l'ex député Maurer à laquelle nous avons participé. Si vous aviez été là vous auriez pu entendre lors de notre intervention notre position en rien politicienne et surtout pas récupérable. Faut-il en plus montrer d'où l'on vient lorsqu'on manifeste? Mais je l'avoue de gauche je suis, et depuis le berceau, mince alors.
Ce que veulent les citoyens de cette ville c'est du concret. Avec comme question sous jacente comment convaincre les responsables de cette ville que l’erreur du wacken était prévisible.
Mais surtout combien de temps faut-il encore attendre avant qu’ils ne prennent la décision de réparer l’erreur commise. Au risque pour eux que cela leur coutera cher au plan politique, rien ne dit que nos élus considèreront la situation comme acquise et définitive.
Déjà que les 15 millions d’euros dépensés ont largement grevé le budget de la Cus et sachant que les finances communautaires ne sont pas extensibles à l’infini.
Autre chose, le gouvernement dans sa politique de réduction du déficit de l’Etat a décidé de ne pas allouer les dotations aux collectivités locales et territoriales.
Sauf à augmenter la fiscalité locale, il est craindre que pour l’instant que rien ne dit que la décision sera prise afin d’entamer une nouvelle étude de faisabilité sur la construction d’une nouvelle piscine.
Et toujours la même question: on fait quoi maintenant?
On fait quoi maintenant?
On continue d'envoyer des baveuses qui critiquent le tout soutenu par une association qui a montré les limites de son effiicacité, voire de sa comptétence.
Car c'est bien gentil de dégommer bien à l'abri derrière des pseudos ceux qui ont initiés et réalisés ce projet.
Mais l'heure n'est plus au bavardage revanchard,à la redondance stérile qui caractérise tous ceux qui manquent d'imagination.
L'heure est à la mobilisation.
Quid de l'avenir? Verra-t-on enfin à Strasbourg un établissement qui concentrera toutes les réponses envers les usagers du service public.
On peut l'espèrer pour peu que les technocrates de tout bord ceux qui officient dans les administrations et ceux qui donnent des leçons, photos à l'appui, sans pour autant apporter de réponse précises, enterrent la hache de guerre et se mettent autour d'une table afin de discuter..
Une chose est certaine, c'est tout le programme d'initialisation des piscines qui est à revoir.
Il s'agit ni plus ni moins d'un formidable gachis opéré tant par ceux qui ont voulu ce projet/plan piscine que ceux qui se sont auto proclamés défenseurs de la cause piscine.
Voilà le résultat,à Strasbourg et sur l'ensemble de la Cus, nous sommes en présence d'un blocage organisationnel et institutionnel.
La systémique des piscines à Strasbourg/Cus est désormais face à une impasse.
Et c'est l'ensemble des usagers,personnes physiques/ personnes morales qui en sont les victimes.
Pour exemple, l'attribution des nouveaux créneaux aux associations risque de remettre en cause leur équilibre fonctionnel.
La politique de mutualisation voulue par la Cus boulverse le fonctionnement interne des associations.
Non seulement on nous a gratifié d'une pisicne qui ressemble plus à une boite de conserve luxueuse mais en plus, nous ne sommes pas certains de voir, un jour, un établissement qui soit la réponse directe à l'attente de besoins des usagers.
Que les citoyens honnêtes et librent se manifestent.
Qu'ils se mobilisent afin de faire entendre leurs voix car une autre voie est possible celle qui consiste à semer les graines non pas de la discorde mais de la conciliation et de l'entente commune.
Laissons aux prétentieux,aux mieux disants qui cultivent le verbe stérile, le souvenir d'avoir mener le mauvais combat.
Mais donnons la parole aux imaginatifs,aux simples qui rêvent, le droit de parler peut-être ont-ils de belles choses à nous dire.
Ce livre est un petit bijou. et ce qui me plait, ici, c 'est que de la philosophie analytique aux piscines il n'y a qu'un pas.
il ne s'agit pas ici d'un article de journaliste, mais d'une tribune signée par une association dont l'avis est effectivement très tranché. Ces publications sont signalées dans le titre, l'accroche du papier et au démarrage du texte, avec la vignette "l'info à 3 voix". Bonne soirée et à bientôt sur Rue89 Strasbourg !
Nous voici pour pour beaucoup pour une première ce dimanche matin à 7h55 devant l'entrée du Wacken.
3 vigiles en noir avec oreillette à l'oreille pour contrôler les entrées et les sacs (pourquoi au wacken et pas dans les autres piscines surtout à 8h du matin ?). La sortie permet aux groupes et aux handicapés d'entrer donc, comme nous sommes tous des handicapés de piscine, nous sommes quelques un à nous diriger par cette entrée: une première personne passe puis stop, on ne passe plus ! Je demande la raison de cette discrimination car ou on passe ou on ne passe pas ! « C'est mon premier jour, mon chef vient de me dire qu'il faut passer de l'autre côté » me dit le vigile...Je proteste, explique que ce n'est pas cohérent et que pour moi aussi c'est le premier jour...
Rien n'y fait, je suis refoulé pour devoir repasser par l'autre entrée alors qu'il n'y a plus personne derrière moi, tout le monde est déjà rentré. Ecœuré, je préfère faire demi-tour car ce genre d'accueil ne me donne aucune envie d'aller nager. Devant mon ordinateur, je vois la pluie tomber depuis ma véranda et je me dis: quand même, 3 vigiles payés pour être à 8h du matin le dimanche ou la moyenne d’âge de celles et ceux qui viennent nager à cette heure est de 60 ans minimum, il y a vraiment des économies à faire surtout quand c'est pour faire n'importe quoi avec l’argent public...au lieu de chanter sous la pluie, j'en connais pas mal qui nagent sous la pluie en ce dimanche matin, même le ciel est triste !
http://piscinespourtous.wordpress.com/
A quand une offre comparable à celle de Mulhouse dont les habitants bénéficient d'une nouvelle piscine extérieure accessible à l'année, uniquement pour les abonnés avec 8 lignes d'eau de 50m accessibles aux horaires suivants:
En été (de mi avril à début octobre) :
Lundi au vendredi : 7h à 21h
Samedi : 8h à 20h
Dimanche : 9h à 19h
En hiver :
Lundi au vendredi : 7h30 à 21h
Samedi : 8h à 18h
Dimanche : 9h à 16h
ceci sauf 2h par jour aux horaires club, des lignes d'eau non surchargées etc...
L'ancienne piscine classique (50mx25) et le centre nautique continuent d'etre ouverts comme avant, de meme que les autres piscines de la communauté urbaine!
A mulhouse donc, un équipement de qualité EN PLUS!
Et à Strasbourg, à quoi pense la municipalité???
Le système piscine à Mulhouse a été conçu selon un mode opératoire qui fasse oublier quoi si ce n'est qu'à part le musée de l'automobile,du chemin de fer et du papier peint, les mulhousiens ont peu d'activités pour se distraire.
A Strasbourg, en revanche,nous avons le Parlement européen,La cour européenne des droits de l'homme, le marché de noël,les restaurants,et au milieu la cathédrale qui du haut de ses 142m se moque de savoir si à Strasbourg il faut une autre piscine et si oui pour quel usage.
Dans bien des communes à faible valeur ajoutée historique, les équipements sportifs comme les piscines font partie d'un processus de rendre supportable la vie dans une cité. Les piscines sont souvent une soupape de sécurité qui permet d'évacuer le mal-être qui existe lorsqu'on vit dans ville aux murs gris.
Les responsables poltiques strasbourgeois préférent mettre l'accent sur des lieux qui rapportent et sur des activités qui profitent de l'attractivité qu'ils suscitent tant au niveau de la population que des visteurs extérieurs.
Si le plan piscine strasbourgeois, avec son illustration que représente la piscine du wacken, se veut une vitrine du savoir faire local en matière, non pas d'équipement sportif, mais simplement de satisfaire à cette offre complexe mais vitale que constitue le bien vivre dans une ville comme Strasbourg alors la démonstration de l'indigence du projet voulu par ses concepteurs est établie.
Mulhouse constitue la parfaite démonstration de cette équation qui interpelle tout décideur politique à savoir comment rendre supportable la vie dans une ville lorsque celle n'a rien d'attirant à part quelques musées et une place avec un hotel de ville coloré?
Mais pour le reste oh combien vous dites juste.
un enjeu politique.
2014 ce sont les élèctions municipales et Jean -Philippe Maurer entretient son engagement politique personnel plus qu'il n'est soucieux comme le sont les poitiques de l'intéret général.
La seule réponse à attendre de la Cus sera une fin de non recevoir.
Concernant Philippe Bies le peu de cas qu'il porte sur la problématique des piscines au sein de la Cus démontre qu'il n'est guère différent de son opposant de droite.
Si nous voulons faire évoluer les choses nous devons affranchir de toute récupération politique. Dans une piscine il n'y a pas des nageurs de droite ou de gauche. Mais simplement des citoyens usagers d'un service public qui ne demandent qu'à pratiquer un sport simple et accessible au plus grand nombre.
Encore une fois comment des administrateurs,qui sont au fait des exigences qui regroupe la fonction service public au sein d'une collectivité territoriale de cette importance,puissent commettre de telles erreurs d'analyse.
Faisons entendre les voix de ceux qui,de manière intelligible,veulent simplement bénéficier d'un service public qui soit adapté aux besoins de la majorité des usagers.
Les bains municipaux sont les seuls réellement accessibles en centre ville. Pour avoir vécu à Colmar et pratiqué régulièrement, à un tarif raisonnable de l'aquagym à la piscine Aqualia, j'ai été très désagréablement surprise de voir que l'offre en terme de piscines était extrêmement limité à Strasbourg.
Rien que de faire des longueurs est une bataille de chaque instant aux bains municipaux. Je le regrette...
La problématique que pose les Bains Municipaux ressemble à celle qui suscite l'ensemble du projet piscine de la Cus.Quels types d'établissements de pratique natatoire faut-il à Strasbourg.
Faut-il des bassins d'agrément, ou bien des lieux de pratique sportive tels les clubs de remise en forme où l'on court,souléve,pédale le tout dans une ambiance impersonnelle.
Aujourd'hui nous consommons le sport comme n'importe
quel bien de consommation pour le service qu'il nous rend.
Les piscines sont autant des lieux de consommation sportive comme n'importe quel centre de remise en forme.
La seule différence repose sur la notion de commercialisation de la pratique sportive, au juste coût,
ou de service rendu à public à finalité sportive mais dans une offre plus restreinte et à un prix inférieur à celui payé en centre privé.
Nous savons qu'il existe une demande générale à pratiquer le sport; En cela les clubs de sport, et notamment les centres de remise en forme, proposent des offres dans toutes les disciplines.
Le service public sa fonction est de proposer une offre certes qui répond à la demande mais réduite dans un lieu adapté, dans des conditions où l'usager client est contraint de se soumettre aux seuls moyens mis sa disposition.
La piscine de la victoire symbolise la problématique des établissements de bain à Strasbourg.
A l'origine les bains municipaux ont été construits pour permettre aux strasbourgeois de se laver,d'avoir une hygiène correcte et accessoirement de pratiquer la natation.
La piscine de la victoire possédait un solarium permettait aux personnes qui souffraient de problème de peau de traitrer leurs infections cutanées par expoistion au soleil. Sans oublier le hammam et autres bains romains.
Si aujourd'hui les bains municipaux offrent toujours la possibilité de sa laver-baignoires et douches- de se faire suer, le bain romain ou le sauna, il n'a pas en revanche,la vocation d'être une bassin à expression sportive comme c'est la cas des piscines de 50m.
D'ou cet antagonisme entre une demande sportive et celle plus ou moins supposée de détente. Le Wacken en est l'illustration.
D'une certaine façon les bains municipaux concentrent et révélent toute la problèmatique des piscines à Strasbourg.
Concilier détente et pratique sportive pour le plus grand nombre.
Et la nouvelle piscine du Wacken fusse-t-elle répondre à cette demande ne fera que démontrer l'erreur d'analyse faite par la Cus
Malheureusement ni la Cus, ni la mairie sont à même d'apporter des solutions qui puissent donner sens à l'enjeu piscine à Strasbourg.
L'idée passée d'avoir voulu privatiser les bains municipaux n'est que l'expression d'une vision déformée de la problématique piscine et l'enjeu populaire qui en découle.
Si nous voulons sortir de cette impasse provoquée par l'administration "cussienne"et municipale c'est aux
usagers de réagir,de faire des propositions.
Mais ont-ils été écoutés?
Maintes fois évoquées ici et là quand aux consèquences ,la politique actuelle des responsables locaux ressemble au déni de concertation mais le plus grave au délit d'obstruction dont bien sûr les citoyens en sont les premières victimes.
Tant d'aveuglement et d'erreur de jugement que cela confine au délire de la pensée unique.
a chacun son combat !!
Mais le sandwich machin peut aussi se déguster ailleurs que dans une piscine par exemple la foire Jean-Saint dont c'est l'une de ses spécialités. Bon appétit
Saturation dans les lignes d'eau tout comme l'espace détente subit une surpopulation; Pour autant, il est désormais acquis que les citoyens de cette ville vont devoir se mobiliser afin de faire infléchir tout un systéme de pensée construit autour et à partir de visions érronées sur le rôle exact d'un établissement de bain.
Les décideurs politiques en cela aidés par quelques obscures gestionnaires ont tout simplement commis une erreur magistrale celle de ne pas avoir compris la fonction réelle d'une piscine dans une agglomération où vivent et travaillent des personnes qui considérent que pratiquer la natation fait partie d'un mode de vie intégrant à la fois la pratique sportive et l'opportunité d'étendre leur socialité au delà des codes usuels que sont métro,dodo, boulot.
Une piscine constitue un lieu de socialité voire de socialisation. Mais, il est clair, que le nouveau Wacken a été conçu dans cette perspective de favoriser encore plus la rencontre entre les personnes.
Aux vues des conditions d'utilisation de nouveau bassin,sa conception favorisera beaucoup plus la confrontation que l'harmonisation des rapports entre les usagers.
Mais la question qu'il convient de se poser est la suivante:
comment des décideurs politiques connaissant et gérant la chose publique, ont fait la démonstration de leur parfaite ignorance en matière de service public en se coupant à tel point de toute réalité
sociologique.
Les concepteurs du nouveau Wacken affirment que leur projet va dans le sens des intérets des usagers en conciliant quoi une pseudo pratique sportive de la natation avec le besoin de détente qui reste défendable.
L'ensemble des usagers des piscines de la Cus restent les témoins impuissants de ceux dont le rôle est la satisfaction de l'intéret général. Car le nouveau Wacken est tout sauf un service public qui produit un intéret général. Sans ommettre le plan piscine qui n'est ni plus ni moins qu'une remise en question du service public.
Car ce à quoi nous assistons n'est autre chose que la rationalisation des services communaux et communautaires.
Mutualisation des pratiques et de l'occupation des leux afin de rentabiliser au mieux le service public. Peu importe les consèquences pour les usagers.
Mais les usagers des piscines sont aussi les victimes de ce qui constitue trés souvent la marque de fabrique de nos élus cette indigence intellectuelle qui caractérise tout un chacun.
Et comme le pouvoir ne rend pas toujours intelligent, c'est ainsi qu'il se commet ce qu'il convient d'appeler une connerie étincellante et attractive comme savent en produire nos politiques.
C'est à l'usage que s'appréciera l'utilité de nouveau concept inauguré au Wacken. Mais invitons les décideurs politiques et autres gestionnaires administratifs à écouter la voix du peuple, parfois c'est la voie du bon sens.
Non seulement les piscines strasbourgeoises feraient passer les piscines biélorusses pour des spas de luxe, mais elles sont petites et en nombre plus qu'insuffisant pour satisfaire une population qui a gagné près de 200 000 habitants depuis les années 80.
Bon sang, la précédente majorité était stupide, autoritaire, insupportable, et affligeante dans ses méthodes, mais au moins elle menait à bien des projets !!!
Strasbourg a besoin de davantage de piscines !
Qu'est ce que vous attendez messieurs et mesdames les politiques ?
Maintenant, n'ajoutons pas de politique dans cette info même si tout est politique, tout le monde le sait mais en ajoutant "Un sport de gauche, en somme", cela va encore diviser les gens qui ne sont ni de gauche, ni de droite mais humains !
Bon été à toutes et tous;-)
Tout est tellement vrai, surtout après avoir vécu à Nancy puis Mulhouse !
Strasbourg manque cruellement d'infrastructures en adéquation avec le nombre d'habitants...
Le problème est finalement très simple : les élus qui ont élaboré le plan piscines ne sont pas des nageurs. Ils ne nagent pas dans les piscines de la ville. C'est tout.
Donc les piscines, hein …