Candidat à la présidentielle contre le GCO, Yannick Jadot n’a qu’un seul parrainage en Alsace
Le député européen EELV Yannick Jadot, seul candidat à la présidentielle clairement opposé au Grand contournement ouest (GCO) de Strasbourg avec Jean-Luc Mélenchon n’a pour le moment qu’un seul parrainage en Alsace. Il sera chez un élu de Strasbourg pour sa deuxième réunion d’appartement ce jeudi 19 janvier.
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Jean-François Gérard
Publié le ·
Imprimé le 14 novembre 2024 à 23h07 ·
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Vainqueur de la primaire d’Europe Écologie Les Verts à l’automne, Yannick Jadot a pris position contre le Grand contournement ouest (GCO) de Strasbourg, cette autoroute payante de 24 kilomètres prévue pour 2020. D’après nos informations, le candidat n’a réuni à ce jour qu’un seul parrainage pour l’élection présidentielle en Alsace (il en faut 500 en France).
Il s’agit de celle de Jean-Claude Mensch, ancien mineur de 70 ans et maire d’Ungersheim, une commune de 2 000 habitants du Haut-Rhin. Cette commune a rencontré l’intérêt de médias nationaux pour ses efforts dans la transition énergétique (on parle de ville sans carbone) et sa monnaie locale, le radis.
Jean-Luc Mélenchon, autre candidat contre le GCO
Parmi les explications, peut-être un peu d’attentisme avant le résultat de la primaire de la gauche, mais aussi la nouvelle règle électorale qui prévoit de publier tous les parrainages reçus par les candidats. Ils étaient anonymes jusqu’alors, sauf 500 tirés au sort parmi tous les candidats. Les maires aux tendances écologistes des petites communes, notamment sur le tracé du GCO, se définissent avant tout comme « sans étiquette » et pourraient se voir reprocher de prendre une position politique nationalement. La date limite pour les parrainages est le 17 mars.
Un autre candidat a pris position contre le GCO : Jean-Luc Mélenchon. Il a repris les constats des « Insoumis » locaux. « Les études prévoient un report du trafic très faible, de l’ordre de 4%, alors que les terres agricoles du Kochersberg sont de bonnes terres, même si aujourd’hui il y a beaucoup de monoculture (notamment de maïs, NDLR) qui serviront à nourrir la population de demain », explique Sylvain Brousse, un membre de « Insoumis » et du Parti de gauche bas-rhinois.
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