
Suite à la mobilisation cycliste, l’Eurométropole et la CTS ont décidé que les bicyclettes et trottinettes pourront de nouveau circuler à l’arrière des tramways, plus d’un an après le premier confinement.
Samedi 9 juin, le couvre-feu sera décalé à 23h. Mais pour les Strasbourgeois cette date signifie aussi que l’accès à bord du tram à vélo sera à nouveau possible. Retour vers le futur donc, avec une réglementation qui sera similaire à celle du « Monde d’avant » le premier confinement de mars 2020.
L’Eurométropole insiste sur le fait que l’accès se fera dans la limite de deux vélos ou trottinettes pliés par rame et hors heures de pointes à savoir du lundi au samedi, entre 7h-9h et 17h-19h et « si l’affluence le permet ». Par ailleurs, les problèmes techniques sur son vélo, au point d’empêcher de rouler, permettront d’accéder à toute heure, là encore à condition de trouver de la place. Le dimanche en revanche, l’accès sera libre toute la journée. Dans tous les cas, l’entrée dans le tram devra se faire par la porte arrière. Les livreurs à vélo ne sont pas autorisés.

Suspendu pendant le premier confinement pour des raisons de distanciation sociale, le droit au vélo dans le tram avait été très partiellement réaccordé le 1er février sur des créneaux horaires (entre 19h et 7h) qui n’allaient « pas servir à grand monde » en période de couvre-feu, avait déclaré à Rue89 Strasbourg, le directeur de CADR67, Fabien Masson.
Cette fois, pour prendre une décision, l’Eurométropole a choisi de se concerter avec les différents représentants des associations, dont plusieurs avaient manifesté à vélo le 30 janvier : CADR67 et Verolution (associations de cyclistes), Astus (association d’usagers et de transports collectifs), Piétons 67, APF France Handicap et la Fédération des Aveugles Alsace Lorraine Grand Est, ainsi que les représentants des conducteurs de la CTS et de Strasbourg Mobilités, plutôt défavorables à la cohabitation, parfois tendue, entre piétons et vélos à l’arrière des rames.

Il faut bien le préciser.
Sur la concertation, elle est de toute façon toujours inexistante et la prise de décision totalement autocratique et d'une verticalité absolue.
N'en déplaise aux bas ou haut du front, Alsaciens, Lorrains, jurassiens ou... savoyards.
Il y a une autre question non résolue: quand un cycliste veut prendre le tram, il composte avant l'arrivée car il n'a pas le temps de retourner à la borne avant de constater le nombre de vélos déjà présents. Donc il paie sans pouvoir monter. Cela m'est arrivé à plusieurs reprises dans le monde d'avant...
Dommage de reprendre le communiqué de la ville et ses éléments de langage. "Le collectif Vélorution Strasbourg rappelle qu'il a fallu la pression constante de plusieurs lettres ouvertes (le 6 janvier 2021, le 11 février 2021, le 2 mars 2021, le 9 avril 2021), toutes restées sans réponse, et une manifestation d'une centaine de cyclistes sous la pluie le 30 janvier pour arracher, après 10 mois d'interdiction, un timide retour des vélos de nuit, ainsi que la constitution d'un groupe de travail pour « réfléchir aux conditions d'un retour. la réalité de cette concertation à sens unique nous semble devoir être soulignée.".