Mardi 11 décembre 2018, entre 19h48 et 19h58, Chérif Chekatt tuait cinq personnes et en blessait onze autres, en plein centre-ville de Strasbourg, au cœur du Marché de Noël. De la rue des Orfèvres au pont Saint-Martin, en passant par la rue des Grandes-Arcades, la rue Sainte-Hélène et la rue des Chandelles, le Strasbourgeois de 29 ans a semé la terreur, en dix minutes à peine.
Cinq ans plus tard, et alors que Chérif Chekatt est décédé deux jours après l’attentat, le procès s’ouvre enfin. Le 29 février, la Cour d’Assises de Paris spécialement composée pour juger les actes de terrorisme entendra quatre accusés et une soixantaine de parties civiles déjà constituées. Quatre hommes seront jugés pour avoir apporté une aide à l’assaillant, notamment en l’aidant à se procurer l’arme. Mais ni l’auteur de l’attaque, ni celui qui lui a vendu le pistolet, ne seront dans le box des accusés.
Au moins 67 parties civiles, peut-être beaucoup plus

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