Pas facile de se faire une place dans les élections municipales de Strasbourg, dont les scrutins sont prévus les 15 et 22 mars 2026. Les candidats à la droite de la maire Jeanne Barseghian (Les Écologistes), sont partis très tôt, dans l’espoir d’incarner l’alternance. Quant aux candidats à la gauche de la maire sortante, qui brigue un second mandat, elles et ils espèrent obtenir le plus de places possible sur la liste que Jeanne Barseghian conduira.
Il n’y a donc pas de place pour la centriste Chantal Cutajar, présidente de Cap 21 et ancienne adjointe au maire Roland Ries de 2014 à 2020. Engagée pour la démocratie participative et la probité des élus, elle n’avait rassemblé que 1 058 voix (2,17% des suffrages exprimés) lors du premier tour du scrutin de 2020.
Une boussole pour « retrouver un cap »
Chantal Cutajar propose donc un « appel à l’ouverture » qu’elle a appelé « la boussole ». Une démarche de construction selon quatre axes qui doit permettre à « Strasbourg de retrouver son cap », que la ville aurait perdu depuis l’élection de Jeanne Barseghian en 2020 :
« Les citoyens et les citoyennes de Strasbourg doutent de leurs élu·es. Ils ne se sentent pas écoutés et les fractures sociales s’aggravent. L’écologie est perçue comme punitive. Et ce qui résulte de tout ça, c’est l’abstention et la colère. »
Chantal Cutajar invite donc citoyens et élus à « travailler avec elle » lors de quatre ateliers dans un « restaurant convivial » de 18h30 à 20h30 les 15, 16, 17 et 18 septembre, un pour chaque axe de cette boussole : « La République et la laïcité : le cadre commun », « Co-construire la démocratie : la méthode », « L’exemplarité des élus : la garantie » et « Protéger le vivant : la finalité ». Les ateliers sont ouverts à toutes et à tous mais sont limités à une vingtaine de personnes et sur inscription. Une série de propositions issue de ces travaux sera ensuite présentée lors d’une soirée appelée « L’assemblée du cap », vendredi 26 septembre.


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