Par petits groupes, les manifestants s’agglutinent sous les tonnelles pour échapper à la pluie glacée de ce lundi 24 novembre. L’un d’eux, harmonica aux lèvres, entonne L’Internationale, laissant échapper éclats de rires et fausses notes. Jean-Philippe Duhail est agriculteur dans une « ferme microscopique » à Aubure dans le Haut-Rhin. Avec ses quelques vaches laitières, cet adhérent de la Confédération paysanne est venu défendre son « système d’un autre temps ».
Autour de lui, ils sont une petite centaine à s’être rassemblés devant le Parlement européen à l’initiative du syndicat agricole anti-productiviste pour réaffirmer leur opposition au traité commercial avec les pays du marché commun de l’Amérique du sud (Mercosur). « Avec ce traité, on va importer des choses qu’on peut produire chez nous pour leur envoyer des bagnoles, ça n’a pas de sens », brocarde Jean Bianchi, apiculteur du Haut-Rhin.

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