Les réactions s’enchaînent ce mercredi 9 mai après le décès de Naomi Musenga, cette strasbourgeoise de 22 ans moquée et non-prise en charge par une opératrice du Samu du Bas-Rhin le 29 décembre 2017.
Saisi depuis le 30 avril par la sœur de Naomi, le procureur de la République près du Tribunal de grande instance (TGI) de Strasbourg a ouvert à son tour une enquête, après les hôpitaux strasbourgeois et l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) sur demande de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn. Yolande Renzi retient pour le moment le chef de « non-assistance à personne en péril ».
Par ailleurs, le directeur des hôpitaux universitaires de Strasbourg, Christophe Gautier a indiqué à plusieurs médias que l’opératrice en charge de l’appel a été « suspendue à titre conservatoire ». Une décision qui serait basée sur les premiers éléments de l’enquête interne lancée aux hôpitaux le 3 mai, suite à l’article de Heb’di.
Le communiqué complet
Le parquet de Strasbourg a reçu le 30 avril dernier un courrier émanant de Madame Louange Musenga aux termes duquel elle souhaite déposer plainte et demande l’ouverture d’une enquête en lien avec le décès de sa sœur Naomi survenu le 29 décembre 2017 au sein des Hôpitaux universitaires de Strasbourg.
L’intéressée met en cause les services du SAMU et les personnes ayant pris en charge les appels de Naomi Musenga le jour de son décès, estimant par ailleurs que les causes du décès demeurent floues, nonobstant les premiers résultats de l’autopsie médicale réalisée le 3 janvier 2018.
J’ai ouvert une enquête préliminaire du chef de non-assistance à personne en péril et en ai confié l’exécution aux services de la Direction régionale de la police judiciaire (DRPJ) Grand Est.
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