Maud de Carpentier
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Photo : Abdesslam Mirdass
Photo : JFG / Rue89 Strasbourg
Photo : Outlandos [ym] / Flickr /cc
Depuis trois décennies, Faruk Günaltay fait son cinéma et les pouvoirs publics restent muets
Faruk Günaltay dirige le cinéma municipal de l'Odyssée à Strasbourg depuis 1992. Plusieurs anciens salariés témoignent aujourd'hui de la violence de l'homme en tant que patron. Une lettre anonyme a été envoyée à la Ville en 2011, mais la municipalité de l'époque n'a rien fait. L'utilisation de subventions par le prof de cinéma a également été dénoncée en 2014. Les institutions culturelles n'ont pas bougé. Malgré les alertes, l'ancien maire Roland Ries a toujours été à ses côtés. Coûte que coûte. Deuxième et dernier volet de notre enquête, sur la fabrique du silence autour de Faruk Günaltay.
« Moi, j’ai bien retenu la leçon »
Depuis 2020, l’Association régionale spécialisée d’action sociale d’éducation et d’animation (Arsea) organise des « stages de responsabilisation » à Strasbourg. Ces stages sont des mesures judiciaires, prononcées lors de condamnations pour des faits de violences conjugales. Les participants doivent payer 240€ en échange d’un stage de deux heures par semaine, pendant six semaines. Rue89 Strasbourg a pu suivre l’un de ces stages, aux côtés de 13 participants (12 hommes et une femme), de mai à juin. Quatrième et dernier épisode de notre BD-reportage.
Photo : doc remis
« Je sais que j’ai merdé »
Depuis 2020, l’Association régionale spécialisée d’action sociale d’éducation et d’animation (Arsea) organise des « stages de responsabilisation » à Strasbourg. Ces stages sont des mesures judiciaires, prononcées lors de condamnations pour des faits de violences conjugales. Les participants doivent payer 240€ en échange d’un stage de deux heures par semaine, pendant six semaines. Rue89 Strasbourg a pu suivre l’un de ces stages, aux côtés de 13 participants (12 hommes et une femme), de mai à juin. Troisième épisode aujourd'hui : entre déni et reconnaissance des actes qui leur sont reprochés, les premiers pas des participants vers la "responsabilisation" ?
