
Dans le Strasbourg piétonnisé, passants, terrasses et cyclistes se marchent sur les pieds
Plus de voitures, plus de problème ? Si seulement. Dans le centre-ville démotorisé, l’espace désormais libéré occasionne de nouveaux conflits entre piétons, riverains, cyclistes et commerçants. Petite déambulation dans le Strasbourg estival où l’enfer, c’est les autres.
La rue du Maire-Kuss face à la gare : ses livreurs du matin, ses kamikazes en trottinette, ses Deliveroo qui se croient à l’arrivée du Tour de France sur les Champs-Élysées, et son côté impair où fleurissent les terrasses. Une certaine idée de l’enfer pour Karim Hachemi-Osswald, malvoyant de son état.
Franc-tireur dans la défense de l’accessibilité des personnes à mobilité réduite (PMR), Karim se plaint depuis des années des difficultés qu’éprouvent les personnes handicapées à se déplacer en ville. Avec plus ou moins de succès. Il nous a donné rendez-vous près de la gare, après avoir posté un nouveau coup de gueule sur Nextdoor, une application pour les relations de voisinage.
Nous démarrons à peine notre déambulation pour constater les difficultés, que Karim nous montre du doigt les piétons qui circulent en plein milieu de la route. Avec ses trottoirs de 4,50 mètres de large et sa piste cyclable à double sens, la rue du Maire-Kuss fait partie de ces rues où les voitures n’ont plus le droit de passer, sauf livraisons. Mais quand il se retrouve face à une terrasse, bien souvent, le piéton préfère emprunter la voie des vélos plutôt que de passer par l’étroit mais réglementaire espace entre les terrasses et les façades. Quitte à devoir négocier avec les vélos pour ne pas se laisser rouler sur les pieds. Facile quand on a deux jambes. Un peu moins quand on est malvoyant ou en fauteuil.

L’enfer, c’est les présentoirs
Tout au long de la promenade, Karim détaille les terrasses problématiques. Rue du maire Kuss, Grand’Rue, rue du 22-Novembre… Quant à la rue du Jeu-des-Enfants, Karim regrette l’exception faite à la charte des terrasses, qui précise que celles-ci doivent être de plain-pied. Les estrades en bois rendent l’espace difficilement praticable pour les piétons ou les personnes en fauteuils. Entre 9 et 11h, il leur faut cohabiter avec les véhicules de livraisons.

Bref, Karim a le sentiment d’avoir été oublié avec ceux qu’il défend au moment où la voiture a été chassée du centre-ville :
« On nous a vendu une « Magistrale piétonne » qui irait de la gare jusqu’au Neudorf, mais c’est une escroquerie. L’espace a été donné aux terrasses. On a amené le tourisme de masse dans le centre-ville, et on se sert des piétons comme variable d’ajustement. »
Gabriel Reeb, président de la fédération des aveugles du Grand Est, partage le constat sur le manque de place pour les personnes à mobilité réduite :
« Il y a du mieux à Strasbourg, comme les repères tactiles à hauteur des passages piétons pour traverser en toute sécurité. Mais globalement, il n’y a pas de volonté politique pour faire appliquer la loi. Les commerçants sont tenus de laisser 1,40 mètre de trottoir libre, c’est rarement respecté. Il y a souvent des présentoirs qui encombrent la voie. »
L’enfer, c’est le bruit
Les riverains ne sont pas en reste. La cohabitation avec les touristes et les commerçants n’est pas toujours simple. En témoigne l’Assemblée générale de l’association Petite France du 24 avril dernier. Pour l’adjoint de quartier (et du tourisme) Paul Meyer (la Coopérative/Generation.s), la réunion a vite pris des allures de sermon. Parmi les griefs encore une fois, les terrasses qui tendent à prendre leurs aises. La Grand’Rue est souvent citée. Même chose pour le quai de la Bruche, qui abrite entre autres curiosités, le plus vieil arbre de Strasbourg. Mais difficile de d’approcher le platane de 1667 quand celui-ci est entouré de tables et de chaises.
Sur le quai, les terrasses occupent facilement la moitié de l’espace. Réponse de Paul Meyer ce soir-là : il n’est pas le seul à décider, la voirie n’est pas de son ressort. Du point de vue d’un membre de l’association Petite France, la ville a fait le choix du tourisme :
« L’adjoint de quartier devrait avoir des marges de manœuvre, mais il se dédouane sur d’autres élus. Non seulement, les terrasses empiètent au-delà de ce qui est autorisé, mais en plus elles ajoutent des chevalets qui accentuent la confusion en l’espace public et privé. »
Ajoutez à cela le bruit des touristes ou l’odeur du munster…

L’enfer, c’est les quais
À peine avons-nous mollement secoué le cocotier marronnier estival, que Jacques Chomentowski en tombe. Le président de délégation du Groupement des Hôteliers, Restaurateurs et Débitants de Boissons du Bas-Rhin et propriétaire du Cocolobo a eu vent de notre enquête et nous contacte directement. Il s’inquiète des procès faits aux restaurateurs et tenanciers des débits de boisson :
« Je me souviens d’une époque où on nous reprochait d’être une ville morte. Et maintenant c’est le contraire. Je ne souhaite pas défendre l’indéfendable, il y a peut-être des terrasses qui abusent en permanence. Mais si on parle de tables qui dépassent de 20 cm entre midi et deux heures parce qu’elles ont été déplacées par les clients… Il faut faire preuve d’un peu de discernement. »

Le restaurateur semble regretter que les griefs contre l’ouverture de nouvelles terrasses de ces dernières années comme sur la place d’Austerlitz, ne mettent la municipalité sur la défensive dès qu’il y a création d’une nouvelle zone piétonne :
« Sur le quai des Bateliers, la première chose qu’on a entendu c’est « il n’y aura pas de terrasses ». Finalement, il y a des terrasses limitées à 22h30. Et en même temps, la ville installe des quais flottants juste à côté, où les gens peuvent s’alcooliser et se mettent en plus en danger. Où est la cohérence ? »
En 2018, le service voirie avait envoyé une soixantaine de rappels à l’ordre, le plus souvent pour des dépassements de terrasses. Cette année, les inspections devraient tomber bientôt. Le 2 août au matin, le patron de l’Artichaut dans la Grand’Rue et sa serveuse regardaient circonspects les nouvelles marques au sol laissées par le service voirie qui font foi. « On a pas encore eu d’inspection, mais ça ne saurait tarder. » Pierre Nonnenmacher, responsable du domaine public à la réglementation urbaine, confirme :
« Jusqu’à présent, les délimitations étaient marquées par des clous, nous avons ajouté de la peinture au sol pour que ce soit plus clair. Et nous faisons régulièrement des exercices d’accessibilité avec les pompiers pour vérifier qu’il reste assez de place en cas d’intervention d’urgence. »
Avant le passage du service Grand’Rue, le Caupona allait presque jusqu’à la moitié de la Grand’Rue… … Il a depuis collé ses tables. En revanche, elles restent installées avant 11h.

L’enfer, c’est les vélos
Depuis peu, les autorisations des terrasses sont disponibles en open data sur le site de la ville. Une aubaine pour Karim Hachemi-Osswald, qui jusqu’à présent bataillait ferme pour obtenir les documents d’autorisation de terrasse. Dans la rue du Maire-Kuss, il a remarqué que les terrasses ne laissaient pas les deux mètres de trottoir que leur imposait la mairie. Mais pour Siho Koze, gérant du bar La Potence, c’est aussi une question de sécurité.
« Si je laisse deux mètres de trottoir, les vélos passent entre la façade et les tables. Ici ce n’est pas une rue piétonne, c’est une autoroute à vélos. L’autre jour il y en a un qui a heurté ma femme au poignet alors qu’elle servait la terrasse. Le jour où j’ai un vrai accident et que je vais me plaindre à la mairie, est-ce qu’ils feront quelque chose ? »

Un poil nostalgique du temps béni où il tenait un kebab dans la Grand’Rue, là où se trouve aujourd’hui le Caupona, Siho Koze se demande si les Strasbourgeois mécontent des terrasses voudraient vraiment revenir en arrière :
« Prenez la rue du 22 novembre : bientôt ça sera piétonnisé, il y aura probablement de nouvelles terrasses… Les gens vont se plaindre aussi ? Curieusement, on ne les entendait pas quand il y avait des bagnoles à la place ! »
Gabriel Reeb, de la Fédération des aveugles, pointe aussi du doigt les vélos et les trottinettes, qui ont parfois une conception bien à eux du code de la route.
« Il faut ajouter à ça les vélos qui encombrent les trottoirs. La première cause d’accident chez les non-voyants et les malvoyants, ce sont les vélos qui sont accrochés n’importe où. »

La frustration que génère cette cohabitation désorganisée rappelle les propos de Charles, un cycliste strasbourgeois qui ne mâchait pas ses mots contre les piétons qui marchaient sur sa piste cyclable. Et aussi à cet ancien coloc’ cycliste qui râlait sur les piétons dans la Grand’Rue, là où personne ne fait attention à rien. Et à une nouvelle habitante, rentrée de sa première virée de Strasbourgeoise, qui a contrario pestait contre l’omniprésence des vélos…
Je suis entièrement d'accord avec les propos concernant les difficultés rencontrées par les piétons de Strasbourg.
Je n'ai pas de voiture donc j'adore marcher ! Ce qui est devenu un calvaire pour essayer de trouver sa place sans se faire percuter par les cyclistes et les trottinettes et ce sur les trottoirs, les espaces piétons "où vivre ensemble est devenu une galère" même sortir de chez soi ! On se fait insulter si on ose dire quelque chose "doigt d'honneur, vieille conne" etc ....désolée pour ces précisions mais j'en ai vraiment assez de risquer un accident ou ma vie dès que je mets les pieds dans les rues de Strasbourg.
J'ai quitté l'avenue des Vosges pour vivre mieux au niveau du bruit, pollution et agressivité pour les piétons Donc je ne vais pratiquement plus au Centre ville. Dommage pour les commerçants.
La ville qui prône l'écologie uniquement par des pistes cyclables qui sont implantées n'importe comment ! Strasbourg est peut-être en tête en km de pistes cyclables en France mais a ignoré complètement le danger subit par les piétons.
Cordialement
Micheline MARTIN
L’analyse est plutôt simple : la première cause du désordre est la recherche avide de profit de la part des tenanciers de bars et restos, des commerces avec leur panneau publicitaire qui à cette fin empiètent toujours plus sur l’espace public.
A qui la faute ? - à la municipalité bien entendu qui accorde des droits prohibitifs à ceux- ci, car ils sont rognés sur ceux de tous, c’est à dire sur la circulation partagée par tous à égale proportion. La rue c’est pas un domaine privé. Même pas celui de la ville. On paie des impôts pour ça.
Alors après ça, ne blâmons pas svp les usagers de la voie publique en règle que sont les piétons et les vélos : eux ne confisquent pas celle- ci en vue de leur intérêt égoïste et privé, comme le font les tenanciers de restos/ bars et autres particuliers.
Commençons donc par mettre de l’ordre en s’attaquant à la première cause, le reste suivra.
Je ne sais si c'est cet article qui a fait bouger les choses mais j'ai remarqué certains " petits " changements pour les terrasses, comme par exemple :
- Des marquages à la peinture ( certains commencent déjà à disparaître ) mais ça doit coûter moins cher que les clous, que personne ne respectait de tout façon,
- La terrasse du " Mi casa es tu casa " situé Grand-rue et qui occupait la moitié de la rue a réduit la voilure. MERCI !!
- A midi j'ai vu, de mes yeux vu, au Faubourg de Saverne, un gérant mettre son panneau publicitaire à l'écart du trottoir et de la piste cyclable longeant son établissement....
J’ai compté en gros, de la place du Corbeau jusqu’à la place Gutenberg, en comptant les quelques petites rues adjacentes, 45 établissements avec terrasse. 3 seulement ont affiché leur autorisation ( obligatoire selon la charte des terrasses ) !!!!!
Sur les 3 AUCUNE ne respecte les dimensions autorisées.
Merci à Rue89 de nous permettre de nous exprimer
La charte oblige les tréteaux ( annonçant les menus par exemple ) d'être à l’intérieur du périmètre autorisé.
Je pourrais prendre de nombreux exemples, mais pour faire simple, ( à vous d'extrapoler ) je vais vous illustrer ce qui ce passe dans une petite rue étroite, rue de l’Ecurie, en face de l’ancienne Douane où le restaurant IBERICA, qui a affiché son autorisation, ne devrait pas dépasser les 50 cm en largeur, et environ 5 m en longueur.
Tréteau compris, 2 petites tables avec 2 personnes’ pourraient donc au maximum prendre place en respectant la « loi «
Vous allez me dire, que serait il, si les pompiers devaient passer, car le restaurant , à peu de chose près triple là surface occupée;
Mais il n’y a pas que çà: en triplant la surface, la livraison le matin est triplée, le bruit des gens l’est aussi, idem pour le rangement, etc
Ce que je vous dis un peu longuement, est valable pour TOUS les restaurateurs.
Ok pour les terrasses et la vie dans une ville vivante, appréciée des touristes,mais les résidents aimeraient vivre une ville apaisée.
Ceci entraînerait plus de place pour les vélos et autres moyens de circulation au centre ville.
Pourquoi ne pas décider, comme pour le stationnement des voitures,
d’appliquer la même stratégie ?
La réponse de Mr Hermann sera « on ne peut pas mettre un policier derrière chaque citoyen «
Et je lui propose une solution simple: appliquons pour UN seul établissement, par exemple rue Mercière, la charte des terrasses, et fermons l'établissement une semaine, une toute petite semaine, en signalant qu ‘une récidive entraînerait une fermeture annuelle. Ma tête à couper, que tous les restaurateurs seraient au courant dans l’heure qui suit et cela nous permettrait en plus, de mieux voir la cathédrale !
Une telle gestion des problèmes de bruit et de circulation surtout pour les handicapés trouverait rapidement une solution, si une volonté politique était là.
J'en conclus ceci: Strasbourg est devenue STRESSBOURG. Il y fait mal vivre, tout le monde est incommodé par tout le monde, à cause du MANQUE de RESPECT qu'engendre l'ANARCHIE et les comportements individualistes. Il faut dire aussi qu'hélas la ville que nous aimions est devenue une ville-péripatéticienne, c'est-à-dire on la maltraite, on l'utilise, puis on la quitte. Beaucoup de Strasbourgeois sont en effet seulement de passage pour 1 à 5 ans.. puis s'en vont. Donc ils n'en ont rien à faire de mal se comporter: ils profitent des infrastructures et basta. Et cette masse estudiantine, touristique, ne l'oublions pas: ne paie pas d'impôts! Qui paie tout ça? Ce sont les électeurs. Alors oui aux prochaines municipales, ne confions plus nos solutions à ceux qui ont créé les problèmes et refermons ce mauvais chapitre Fontanel-Ries-Herrmann.
Jetzt langt's, comme on dit chez nous.
La STRASBOURG d’aujourd’hui et les questions qu’elle pose en termes de mobilités, de ségrégation spatiale et sociale, de pollutions, ..., bref son incapacité à se préparer pour l’avenir résulte d’au moins 20 ans de politiques municipales successives sans vision ni projet digne de ce nom.
Au moins car selon moi nous avons perdu en 1995 - 1996 la clé de voûte de cette vision.
Depuis ceux qui se sont succédées aux pouvoirs n’ont plus su inventer de perspectives partagées et mobilisatrice autour de l’intérêt général, de l’utilité publique. Pire, nombreux sont ceux qui se sont galvaudés dans des politiques sécuritaires crasseuses dont les attentats du dernier marché de Noel ont révélé l’invraisemblable inutilité. Je crains que ces frénésies sécuritaires n’aient avant tout participé à développer des suffrages extrémistes de droite comme jamais Strasbourg n’en a connu auparavant.
Tout les élus de la majorité et de l’opposition municipale et communautaire et avec eux pas mal d’agent publics qui ont travaillé avec eux portent selon moi la responsabilité de ces situations.
C’en est malheureux mais le sytème d’acteurs qui a constitué notre ville et métropole réuni aussi parfois des « gens biens », des humanistes, des écologistes, des philosophes, des libéraux, ... malgré eu ensemble ils se sont trompés.
Il est temps donc temps que tous (y compris les relativement jeunes qui exercent des fonctions depuis deux voire même depuis le début de ce dernier mandat - 6 ans donc) laissent les responsabilités à une nouvelle génération d’elu-e-s de tous âges mais qui auront comme caractéristiques communes de ne pas avoir été mêlés aux chaos actuels et qui partagent par delà les idéologies partisanes un projet visionnaire pour notre ville.
Les « vieux » ? Ceux qui voudront ils conseilleront bénévolement pour éviter les écueils de l’administration.
Enfin je rêve, tout cela n’est que de la science-fiction... car si pour certains ça semble presque fini, je doute que les appétits aux pouvoirs des autres ne soient jamais rassasiés !!
Et Strasbourg est devenu sale.Très sale. Les petites ruelles des quartiers touristiques sont rarement nettoyées. Détritus de tous genres, crottes animales et humaines.. polluent autant que les voitures qui sont interdites au centre-ville ! Depuis ce printemps,le tourisme de masse sévit en force à Strasbourg. Si la Ville continue à faire confiance à des personnes comme entre autres Paul Meyer dont le seul souci est de faire venir toujours plus de monde à Strasbourg à n'importe quel prix, des quartiers comme la Petite France seront désertés par leurs habitants-propriétaires au profit de locations saisonnières. Est-ce que le ras-le-bol des citadins va enfin être pris au sérieux ?? Il faudrait que nous refusions tous de payer la taxe foncière à Strasbourg si rien n'est fait.pour les "vrais" habitants du centre.
Et pendant ce temps-là les rodéos, les squats de pied d'immeubles, les terrasses aménagées dans les cages d'escaliers et dans les couloirs, les boîtes de nuits improvisées sur les parkings des écoles de quartiers, les drive de shit à côté des amats d'ordure entreposés parce qu'il n'y a pas de poubelles, continuent paisiblement de pourrir la vie des quartiers pauvres de strasbourg sans que personne ne s'en souci.
Ni cathédrale, ni aménagement, ni peinture au sol. Aucun touriste, aucun enjeu.
Allez au boulot à vélo ou prendre un café dans la rue ? Faire ses courses à la biocoop ou dans un magasin en vrac ? Flâner sur le trottoir ou prendre un selfie sur la piste cyclable ?
Que de problème de riches...
Circuler à vélo serait un truc de riche maintenant?
Pour info, un vélo d'occase en état de rouler coûte grand max une centaine d'euros à l'achat et son entretien quelques dizaines d'euros par an.
Même pas le coût de l'abonnement internet que Mr "pouce vers le bas" doit dépenser pour déposer son commentaire... de riche.
Je suis piéton et cycliste, j’habite les rues décrites dans l’article et assure que c’est un souk sans nom aux heures de livraison en particulier et la rue qui détient la palme de la dangerosité est celle du Maire Kuss.
Ses terrasses bloquent la circulation sur quasiment un trottoir entier et les flux piétons et cyclistes des arrivées et départs du travail combinés aux livraisons la rende épouvantable à traverser.
Pour les autres c’est un barouf équivalent avant 11h le matin... pour le reste de la journée ça va. Le week-end c’est parfois rock’n roll avec les deliveroo juniors qui se la pètent un peu à vouloir être au top et pour ça slaloment dangereusement.
Cela dit pour être quantitativement objectif il serait utile de connaître combien d’accidents ont été dénombrés dans les rues citées ? Quelle évolution de l’accidentologie dans ces rues depuis leurs derniers aménagements ? D’envisager l’explication de ces accidents dénombrés...
Et c’est qui qui devrait avoir toutes ces informations et nous en informer régulièrement vu qu’il est élu de Strasbourg à la bonne place depuis 12 ans maintenant ?
Paul Meyer s'occupe du centre- Gare.
Il a plutôt une politique pro- terrasses
Par exemple,il y a encore des problématiques non résolues concernant l'Aedaen, des mesures acoustiques non données par la mairie, le patio, les vmc, les caves... .. cela ne l'a ps empêché d'accorder aux établissements le changement d'heures.. et bizarrement la ville ne veut ps me donner les autorisations de terrasses.. disons pour l'instant.. Tout est fait pour que nous allions au tribunal !!! une honte !
Un adjoint au maire peut très bien refuser une terrasse.. s'il le veut bien.. il y avait de la jurisprudence dans ce sens..
On accorde des terrasses.. car on s'imagine.. ok les gens sont contents.. et ils vont revoter pour nous.. Mais au vu du nombres de commentaires et de vues de cet article ou d'autres sur le sujet.. il serait temps que la mairie réagisse..
Pour l'heure, le seul élu qui a exposé les problématiques de terrasses, Airbnb, avec Uber etc c'est Alain Jund.. je trouve cela assez courageux.
Pour les autres.. no comment pour l'instant..
Et si un élu.. décide tout simplement de faire appliquer la loi.. tout simplement;. les passe-droits ça suffit.
Etant également cycliste à toutes heures, cela fait un moment que j'évite à tout prix le centre ville car j'estime que je n'y ai plus ma place, que ma présence devient dangereuse pour les piétons et pour moi même.
Je ne vais pas me faire des amis ici mais je pense que certaines rues devraient tout simplement être interdites aux cyclistes, à minima pendants les heures de fréquentation : Mercière, Maroquin, Tonneliers, Grand'Rue, Hallebarde (la montée jusqu'à la cathédrale).
Mais à l'instar de la rue d'Austerlitz avec la rue des Boeufs, cela doit s’accompagner de l’identification d'un véritable et sérieux réseau d'itinéraires pour les cyclistes : dédiés et balisés.
Soyons lucides : la cohabitation piéton / vélo / terrasse ne fonctionne pas dans les secteurs saturés et cela va être de pire en pire.
Au final, tout le monde est mécontent et se rejette la faute alors que le seul responsable est ailleurs : la Ville qui s'accroche à son totem des espaces partagés comme une moule sur son rocher.
2 derniers commentaires à destination des non-cyclistes :
- NON, tous les cyclistes ne sont pas de dangereux kamikazes. Ces derniers sont une minorité ultra-visible qui par son comportement dégrade l'ensemble de la communauté de cyclistes.
- la pratique du vélo au quotidien n'est pas un loisirs mais un mode de déplacement, motivé par une recherche permanente du moindre effort => les décisions du cycliste sur l’espace public ne sont pas motivées par le CDR mais par la recherche de la fluidité et l'absence de rupture ; pour faire simple, ce qui est chiant, c'est de s'arrêter / pied à terre / repartir.
Observez bien les situations d'incivilités et d'écarts au CDR (trottoir, feu rouge, etc.), et vous verrez qu'il y a souvent une cause initiale au niveau de l'offre de mobilité.
Loin de moi l'idée de rechercher des excuses pour de tels comportements mais je pense que la Ville devrait s'inspirer de cette approche.
Tout à fait, celles et ceux qui veulent vérifier comment cela se passe dans les espaces partagés, qu'ils viennent à la rue des serruriers : c'est la loi de la jungle, et à la fin c'est le SUV, la moto ou le vélo (dans cet ordre) qui gagne toujours contre le piéton. Je ne comprends pas comment l'on peut mettre en danger la vie des usagers en se défaussant sur le mode 'débrouillez-vous'.
Ce que je retiens de tous ces commentaires c'est qu'une politique anarchiste se paie tôt ou tard. Moi même je suis parti voici quelques mois tellement je ne voulais plus subir ce cadre de vie tout en payant des impôts locaux démentiels. Et vu ce que j'en lis, la situation ne changera décidément plus sauf lors d'une crise sérieuse qui ramènera de l'ordre et de la sérénité.
Vitesse minimale: 25 km/h.
Si un projet aussi aberrant que le GCO peut voir le jour je me dis que c'est possible.
Personnellement, quand je dois transiter par l'hypercentre, si je vois qu'il y a beaucoup trop de piéton, je descend de mon vélo et le pousse. Cela m'épargne beaucoup de stress et diminue le risque de colision de manière drastique. Et un peu de bon sens n'a jamais tué personne. Mais visiblement disparu face au comportement égoïste de nombres de nos concitoyens.
Néanmoins, je trouve que certains cyclistes à Strasbourg ont des comportements dangereux pour les autres et sont littéralements suicidaire. Je pense notamment à ce cycliste que je croise régulièrement, et qui prend le rond point au bout du boulevard d'Anvers à contre sens. Mais à ses yeux je suis le "chauffard" qui a évité une colision qui l'aurait surement valu quelques fractures et points de sutures.
Cela dit, forts de cette injonction, et d'une conception extensive de la "priorité", beaucoup se sentent dispensés d'observer les règles de la plus élémentaire bienséance (regarder autour de soi avant de changer de trajectoire, et quand on marche en groupe, se serrer un peu pour pouvoir se croiser ...) vis-à-vis des cyclistes comme des autres piétons. Et l'avènement du smartphone n'a rien arrangé...
La rue est faite pour CIRCULER et non pour manger ni pour boire.
La fonction première (fonction d'usage) d'une rue est de CIRCULER.
ET NON PAS de manger, boire, stocker ou exposer des marchandises, stationner des véhicules.
En premier lieu, il convient donc de s'assurer que la fonction première de la rue puisse correctement être remplie par tous les usagers auxquels on souhaite la destiner (Si on décide de marginaliser la voiture par de problème, ça laisse d'autant plus de place aux autres usagers), en veillant par contre à l'accès aux véhicules de livraisons (gabarit et horaires à définir en fonction des rues) et aux services d'urgence.
ENSUITE SEULEMENT, on peut accorder de la place pour les autres usages, DANS LA SEULE CONDITION où la fonction d'usage de CIRCULER sont respectée.
Merci à Rie89 de calmer les ardeurs de ce blogueur du vide...
Cherchez-vous donc une existence ailleurs que dans les commentaires de Rue89 et arrêtez de me coller aux basques comme une déjection canine écrasée et de de déverser votre haine envers et contre tous.
Pierre France, qui accède aux adresses IP, vous a déjà démasqué et conseillé d'aller prendre des vacances, suivez donc ses conseils, ça vous fera le plus grand bien.
PS: Et pour votre gouverne, je ne suis pas un blogueur.
En fait, on apprend par vos propos que un des co-fondateur de Rue89Strasbourg se permet de contrôler, de démasquer, (pour ne pas dire d'espionner) les personnes qui mettent des commentaires, à travers leurs adresses IP.... et les communiquent à autrui puisque vous semblez être au courant.
Rooooohhhhh, mais c'est pas bien du tout, tout ça. Mais pas bien du tout.... à voir même si c'est légal...
Connaissez-vous les trois tamis de Socrate?
Je vous suggère cette lecture et d'y réfléchir à l'avenir avec de poster vos commentaires.
https://blogs.mediapart.fr/peneloppe/blog/260809/les-trois-tamis-de-socrate
J'utilise plein de mode de transport, et quoiqu'il arrive je reste sur ma voie/place, je respecte les priorités et les feux rouges à vélo comme à trottinette (et ça me gonfle de voir les cyclistes griller les feux, ça donne une excuse aux automobilistes pour me mettre en danger en clamant que "les cyclistes font toujours n'importe quoi donc vous me faite chier"). Et puis j'évite les grands axes piétons, parce que c'est eux qui ont la priorité sur les voies partagées, et oui !
Et en tant que piéton, je fais attention à ne pas être sur les pistes cyclables et à regarder avant de les traverser. Et vous savez quoi ? Bah je ne me sens pas contrainte ou emmerder par ce que je fais, c'est tout con et ça évite pas mal de problème, pensez-y
Faut d'abord se remettre en question avant d'accuser tout le monde et de reporter la faute sur les autres
veut faire de Strasbourg la capitale du vélo, mais au détriment du piéton. Avant il y avait la chaussée pour les voitures, le trottoir pour les piétons, la matérialisation des voies cyclables uniquement par des bandes de peinture rend encore plus difficile et plus dangereuse la circulation des piétons. Rendez Strasbourg aux piétons, un voeu pieu qui ne verra sans doute jamais le jour. Je partage aussi le ras le bol des commerçants et restaurateurs (les terrasses représentent parfois,je l'admet une difficulté pour les personnes à mobibilté réduite. Mon coup de gueule est contre les vélos.
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Quand vous allez passer votre week-end à Marrakech , le muezzin vous derange-t- il aussi ?
Et si vous voyez de l'extrémisme dans ces propos, je rajouterai, stop à la bêtise. Mais ça, c'est un vaste programme !!!
Strasbourg, « 1er réseau cyclable de France », 12e au niveau mondial (source Dna)
Suffit-il d’aligner de plus en plus de kilomètres dédiés aux cyclistes ? Peut-on se satisfaire de la situation actuelle ? Certainement pas !
Si je suis bien consciente que de nombreux aménagements sont encore en cours, d’autres à réaliser (cf PAMA, juin 2019) il serait urgent de faire respecter ce qui est déjà en place !
Pour exemple, Rue d’Austerlitz, dont le transit à vélo n’est autorisé que de 20h à 6h, les cyclistes (en selle !!) se succèdent à un rythme soutenu au mépris de la sécurité des piétons ! Rien qu’hier après-midi, 7 vélos se sont succédés alors que je faisais une rapide emplette dans un des magasins, et je n’ai pas compté ceux qui passaient durant le court laps de temps qu’il m’a fallu pour parvenir au passage menant rue des Bœufs où ici certains cyclistes roulaient… sur la voie réservée aux voitures !! Et ces conduites se répètent du 1er janvier au 31 décembre !
J’ai fait remarquer calmement et poliment à 3 cyclistes que le transit était interdit à ce moment et qu’ils avaient une très belle piste juste à côté, je fus remerciée par un geste fort peu élégant…
Joli spectacle pour les touristes, nombreux à ce moment, et tous les piétons plus occupés à déambuler en sécurité qu’à admirer l’environnement et profiter de la quiétude de la Ville tant vantée dans tous les dépliants… J’admire de plus en plus de personnes ayant des difficultés à marcher, ne plus hésiter à utiliser cannes, bâtons de marche, voire déambulateurs, mais quel parcours du combattant dans ces conditions !
Pour autant, je n’oublie pas les nombreux piétons et autres usagers de moyens mobiles plus ou moins rapides qui utilisent sans vergogne les pistes dédiées aux cyclistes !
Bref, tous les aménagements possibles n’aboutiront jamais à une pratique harmonieuse des mobilités sans mettre les moyens de contrôle (et la verbalisation correspondante nécessaire), devant conduire à un usage civilisé de l’espace public partagé. Et le plus tôt sera le mieux, les mauvaises habitudes sont extrêmement difficile à déloger. C’est cela aussi le « mieux vivre ensemble » !!
.... n'existe pas dans le code de la route ce qui prouve votre méconnaissance de celui ci et puis au vu de la signalisation rue des boeufs .... ils en ont le droit !
d'ailleurs peut etre les cyclistes débouchaient t'il de la rue klein ou aucune signalisation n'terdit à un cycliste de tourner à droite ou à gauche rue d’Austerlitz !
revissez votre code ! et evitez de faire des commentaires sur celui ci vous le connaissez pas !
Je suis certains que si je vous suis en voiture et fais un bilan avec vous au bout d'une heure je vous aurez relevé une liste suffisante d'infractions pour que votre permis soit virtuellement, invalidé
quand au vivre ensemble votre commentaire montre bien que c'est pas votre souci j
Virez les piétons des rues. Ils n'ont rien à y faire.
Tout l'espace pour les vélos et les trotinettes et on ne s'en portera que bien mieux.
Vous ne trouvez pas que la rue d'Austerlitz sans piétons ce serait mieux ??? Elle est déjà interdite aux vélos dans la journée or ceci n'est pas respecté.
DONC: VIREZ LES PIETONS et tout sera plus simple...
Les restaurateurs sont humains: dès lors qu'il n’y a pas de contrôles, ils ne respectent pas les règles et dépassent allègrement les limites. L'anarchie évidente sur le sujet des terrasses montre bien qu'il faut beaucoup plus de contrôles et de verbalisations.
PS: cette remarque vaut tout autant pour les automobilistes, cyclistes, etc. On est tous pareils.
Ils sont hyper efficaces, zélés, et participent activement à faire entrer de l'argent dans les caisses de la ville. Autre gros avantage : en cas de problème, les élus peuvent dire tranquillement : «c'est pas nous».
https://www.rue89strasbourg.com/forfaits-post-stationnement-galere-contestation-recours-strasbourg-157608
https://www.strasbourg.eu/elu/-/entity/id/1013823?_eu_strasbourg_portlet_entity_detail_EntityDetailPortlet_returnURL=https%3A%2F%2Fwww.strasbourg.eu%2Fannuaire-elus-eurometropole%3Fp_p_id%3Deu_strasbourg_portlet_search_asset_SearchAssetPortlet%26p_p_lifecycle%3D0%26p_p_state%3Dnormal%26p_p_mode%3Dview
Carré et ne pas rectangulaire!
Je suis cycliste au quotidien, mon vélo est mon seul moyen de locomotion, je l'utilise notamment pour me rendre du Neudorf à la gare aller-retour tous les matins et tous les soirs. C'est assez exaspérant !! Bien sur, j'évite les axes problématiques comme la grand-rue, la petite france... Les piétons ont bien évidement le droit de circuler et de flanner en sécurité. Mais les vélos devrait avoir droit à une place bien définie et sécurisée aussi !! Le nombre de gens qui marchent en regardant leur téléphone portable et non la route (et ils marchent sur la route...), le nombre de gens qui sont agressifs envers les cyclistes alors même que ceux ci sont attentifs (pas tous, bien sûr, mais un grand nombre dont je fais partie!).
Il faudrait de vraies pistes pour les vélos, pas des pistes sur les trottoirs...
Je ne comprends pas qu'on diabolise le vélo par les temps qui courent !
Malheureusement les incivilités s'invitent de plus en plus partout !
Bref un trolling officiel sur le sujet
- la corde à linge dépasse énormément,
-la nouvelle poste rue des juifs n'a même pas d'autorisation (enfin n'apparait pas) comme la 2ième terrasse du comptoir d'eugène,
-les burgers place saint etienne double au minimum la largeur 1.4m !!
-Mcdo 2.5m de large ?
-etc
-etc
Oui en fait y à zero contrôle on a compris
Je suis allé checker la Corde à Linge. Ça déborde un peu (les chaises et les porte menus), mais globalement ça respecte les clous posés au sol par la mairie. En face de la cathédrale par contre, c'est une autre histoire... Certaines autorisations sont toujours en cours de traitement et n'ont pas encore été publiées, les commerçants n'attendent pas et se calent sur l'autorisation des années précédentes dans ces cas là.
On pourrait se poser la question pourquoi la ville ne veut pas publier sur l'Open Data les autorisations de terrasses qui sont des documents administratifs communicables.
Le "rutsch" ou le "comptoir d'eugène" à la krutenau empêchent les gens de dormir jusqu'à au moins 1h du matin. Pourquoi des autorisations aussi tard (avec le rangement qui va après) ???
Il vaut mieux une ville qui bouge qu'une ville morte !
Excusez-moi mais j'ai vécu toute ma jeunesse au centre ville, dans les années 80+90 + début 2000. Strasbourg n'était pas une ville morte. C'était une ville "ville", avec de la vie citadine (théatre, musée, opéra, ciné, cafés, restaurants, etc..), et pourtant, ô oui pourtant, il n'y avait pas un tel bruit ni un tel manque de respect. Il n'y avait ni excitation ni incivilités. Les gens étaient à pieds ou en bus, .. pardon mais si on fait des zones piétonnes c'est pour pouvoir marcher / flâner tranquillement..!! Pas se faire sonner de manière effrontée et récalcitrante par des cyclistes qui se pensent être supérieurs aux hommes à pieds…
Si pour vous le centre ville doit être un pissoir pour pochtrons de passage, hurleurs-vomisseurs nocturnes etc.. eh bien vous avez tout faux. Vivre en ville, c'est avoir une vie de citadin: culturelle, intellectuelle, artistique.. Eh oui être un citadin c'est aller chez le disquaire, c'est aller aux concerts dans les salles de la ville ou les églises, c'est aller dîner dans des lieux élégants, c'est aller aux conférences, allez chez le disquaire, voir les belles choses, trouver des vêtements de belle facture, c'est tout ça. Enfin c'est ce qu'avaient toujours été les villes d'Europe. Avant d'être envahies de touristes et étudiants décérébrés et ne s'intéressant même pas aux villes qu'ils visitent, à leur histoire etc..
Ils consomment, c'est tout.
Si c'est juste pour se murger avec des potes tous les 2 soirs en t-shirt sale, sans même avoir rien à se dire (d'où l'idée que chacun se murge bien pour être ensuite chacun dans un trip individuel.. - super la soirée), au lieu de suivre ses études sérieusement (et de faire des soirées oui mais de temps en temps et des vraies soirées sympa ou on échange et rigole), et gueuler ensuite "meuuhhhh ici c une ville morte".. allez décuver d'abord puis payer des impôts locaux, puis on en reparle!
et les menus rangés dans le périmètre autorisé par la ville.
Prenez une photo (horodatée), anonymiser les gens, envoyez le tout au service des débits de boissons et vie nocturne (demandez le mail au standard ou au service concerné). Téléphonez aussi à la police municipale.. Vaux mieux faire les deux.
si les riverains ne se plaignent ps par écrit à la municipalité, il ne se passera rien..
la mairie a besoin de courrier. téléphonez aussi au service hygiène. voilà grosso-modo.. les procédures varient cas par cas..
La on peut dire que la ville de fait absolument rien. Mettez vous 20min à Gallia par exemple, à deux doigt décraser les cyclistes qui foncent et ne prêtent attention ni aux feux rouges. Avec en prime "tous au boulot à vélo".. Le comble.
Et la ville ne se rend pas compte de la dangerosité des "zones de rencontres" :
- Quand il y a des mini trottoirs comme rue du Faisan, les vélos hurlent sur les piétons si ils dégagent pas vite de leur route. De plus, les voitures vont très vite (+livreurs!!) et ne rendent pas compte que les gens sortent d'un coup des batiments. Rien que le mois dernier une voiture dans cette même rue à pilée à 10cm d'un enfant de 4ans !!!
-Quand il n'y a pas de trottoirs comme la rue des bateliers. Pareil, les vélos et les voitures vont très vites. Et comme pas de délimitation les enfants faut les tenir très près ! Pas agréable. J'invite la municipalité à rester une matinée à l'angle du magasin "Pyramide". Vous constater tout de suite le danger.
Et les restaurateurs commençaient à respecter la loi, et la ville s'assurait qu'ils l'appliquent correctement et sanctionnerait si nécessaire.. ce serait bien non ?
Strasbourg détient le record d'avis favorables cada en France pour les autorisations de terrasse.. autrement dit il faut aller au tribunal pour les avoir.. Ce n'est pas parce qu'il y a des plans sur l'Open Data que nous avons l'autorisation qui donc des documents communicables à toute personne qui le demande. CQDF pour les avoir il vous voudra aller peut-être au tribunal...
Encore à ce jour, la mairie ne me répond ps.. ben voyons !!
Ce qu'il faut aussi savoir, c'est que le fonctionnement d'octroi des terrasses est aussi nébuleux.. Les conditions juridiques de délivrance des autorisations de terrasses de la ville de Strasbourg" ont fait l'objet d'un avis favorable Cada !! A ce jour, la mairie n'a toujours ps répondue..
Bref, personne ne sait comment cela fonctionne.. Quand Paul Meyer dit qu'il n'est pas le seul à décider.. j'en sais rien mais il peut sanctionner car en tant qu'adjoint au maire, il est aussi officier de police judiciaire.
Bruit et terrasses > en fait les policiers municipaux m'ont dit que les nuisances de terrasses sont des bruits de vie .. ah??? Les bruits de comportement qu'a évoqué la Cour de Cassation?? Strasbourg aurait-elle une autre réglementation...
Pour ce qui est de la Potence.. Facile à dire que c'est pour des questions de sécurité.. Soyons sérieux, on ne peut pas passer à cause de ses terrasses, que ce se passe-t-il en cas d'accident ? Son mobilier n'est pas facilement déplace.. je doute qu'il corresponde aux contions de la charte des terrasses..
Pour revenir à cet article..si les établissements ne respectent ps les horaires, comme beaucoup d'entre eux cf la Grand Rue.. les autorisations peuvent être ôtées.. Que fait la police municipale ?
Les menus font partie de la délimitation des terrasses > que fait la police municipale ?
Les autorisations de terrasse et les plans des terrasses doivent être mis à côté des terrasses > que fait la police municipale ?
Après c'est juste une question de bon sens .. on fait quoi en cas d'attentat.. en cas d'accident grave..
J'ai déjà poussé les terrasses quand des passants et des clients.. me regardaient sagement.. pour le passage d'une ambulance..
En cas de dommage si les terrasses dépassent le périmètre > c'est la faute de qui ? L'assurance va payer ??? et si les restaurateurs commençaient à respecter la loi.. nous n'aurions pas ce débat..
C'est à la fois partial, et partiel. Il me semblait que l'article évoquait plus largement la cohabitation des modes de transport et l'acces handicapé...
Très juste remarque d'un lecteur sur les zones de rencontre, un danger en fait pour les enfants, car tabler sur l'intelligence des fous du guidon est un pari !
Bien évidemment les voitures ne reviendront pas place Kleber comme semble encore le craindre une écolo de la 1ere heure, ça n'empêche pas de discuter de l'après, à moins qu'il ne soit jugé tabou de commenter la place du vélo ?
Les problèmes que je soulève sont multiples. Nous les avons soulevés aussi au Conseil de Quartier.
Si les terrasses n'étaient ps un problèmes pour la ville ? Pourquoi faut il donc aller au tribunal pour avoir les autorisations ?.. Pour info, je suis au tribunal administratif pour cela.
En fait, si les autorisations de terrasses étaient respectées, nous n'aurions ps ce type de débat. Par ailleurs, la délimitation préconisée par l'arrêté municipal de 51 de deux mètres, n'est ps respectée.. justement deux mètres destinés aux piétons..
On a moins de voitures.. ok, donc plus de piétons et de voitures, donc l'aménagement de l'espace public doit être aussi réfléchi en conséquence.. Faut pas attendre le mort non ?
La lâcheté de la ville de Strasbourg et de ces élus n'a pas de limite.
Nous avions étudié au conseil de quartier gare cette thématique.. On avait un mail pour signaler les problèmes.. donc je l'ai fait pour quelques établissements. On était censé avoir des réponses.. aucune.
J'avais signalé la rue Maire Kuss dont la Potence. Elle n'a strictement rien fait. La question est de savoir pourquoi ? Cela est dangereux.. au milieu une piste cyclable.. et le piéton va où ?
La Brasserie Wo a ses terrasses. La ville a décidé de mettre des pots de fleurs dans la rue Gustave Doré. La brasserie Wo installe des tables entre les pots.. Quoi qu'il en soit , la place pour la circulation du piéton est diminuée... donc je signale le tout à la ville... à deux fois. Question de principe..
Ok donc là.. elle n'a pas respectée la réglementation.. Y a t il eu des sanctions ? Aucune réponse.
Les policiers municipaux font quoi ? Les élus passent au centre ville ? On ne les entend jamais sur ces sujets au Conseil Municipal.
C'est effectivement aux élus d'assurer la sécurité des habitants, les passages aux services de secours et de police etc.
Mais bon, ce qui semble les préoccuper, c'est que leurs potes puissent danser la salsa en pleine rue, puissent étendre leurs terrasses (de bars chers et miteux le plus souvent, et où en plus l'on est mal reçu) = s'approprier l'espace public pour des petits plaisirs et profits privés.
Honnêtement, même si généraliser n'est jamais exact, ce sont plutôt les cyclistes (singulièrement les livreurs en tout genre) et autres trottinnettistes + roues qui slaloment et s'affranchissent allégrement de toute prudence en zone piétonne.
Beaucoup font une fixette sur les terrasses parce que ça soulève le sempiternel combat du privé contre le sacro saint domaine public (cf. Le rdc de la Fnac), mais ce sont surtout les nuisances sonores liées qui sont susceptibles de gêner avant tout les riverains.
Après, la nature ayant horreur du vide, toute voiture en moins est remplacée par des piétons, parfois bruyants : chants, alcool, des terrasses de resto, des animations urbaines : son et lumière...etc.
La pollution sonore, ce n'est en effet pas que les décibels émis par les voitures, mais aussi le fruit d'un environnement urbain.
L'ABF valide (ou non) une proposition de l'aménageur
tout ce vous décrivez n'est qu’exagérations grossières
Étant cycliste, je suis énervé de voir certains comportements à vélo qui nuisent à la réputation de tous les cyclistes. Mais ça ne reste qu'une petite minorité de mal élevés. Continuions comme ça pour devenir une ville vraiment verte et agréable !!
Il serait temps aussi que la sécurité des habitants et la circulation des handicapés fassent partie du centre des préoccupations de la politique de la municipalité...au lieu d'accorder des terrasses à tout va. Actuellement, aucun élu ne l'évoque au conseil municipal
En fait.. tout le monde s'en fout