
Grand entretien – La nouvelle maire écologiste de Strasbourg répond aux questions sur plusieurs dossiers du mandat. « J’ai été élue sur un cap » rappelle-t-elle en appelant les Strasbourgeois à participer à l’élaboration des réponses pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Dans son bureau déménagé au premier étage du centre administratif, Jeanne Barseghian nous reçoit une petite heure. Élue depuis trois semaines, la nouvelle édile a enchaîné les rencontres et rendez-vous avec les autorités, collectivités locales, administrations et groupes d’intérêts. L’occasion pour Rue89 Strasbourg de l’interroger sur certains dossiers trop peu évoqués à notre sens.
En début de mandat, Jeanne Barseghian reste générale dans ses réponses et cite abondamment les différents adjointes et adjoints qui l’épaulent. Au fil de l’entretien, elle distille les premières décisions importantes qui seront votées lors du conseil municipal du lundi 27 juillet. Pour chaque sujet, elle pose les grands principes des six années à venir.
Marché de Noël : « Supprimer les Checkpoint et rouvrir les stations »
En tant que « présidente déléguée » de l’Eurométropole aux côtés de Pia Imbs, Jeanne Barseghian endosse les premières décisions pour l’assemblée des 33 communes. Une différence de ton avec son prédécesseur Roland Ries (ex-PS) qui restait prudent quand les dossiers relevaient de cet échelon. Il notait que les décisions appartenaient à son président Robert Herrmann (PS), avec qui certaines divergences existaient, et sa large majorité avec les maires de droite et du centre qui ne suivaient pas toujours les élus de gauche strasbourgeois.
Rue89 Strasbourg : Nous sommes en été, mais le marché de Noël se décide dès maintenant. Que pouvez-vous dire sur la prochaine édition ?
Jeanne Barseghian : C’est un sujet que j’ai abordé à mon premier rendez-vous avec la préfète. En temps normal, c’est un dossier traité bien plus en amont dans l’année. Pour 2020, il ne s’agit pas de tout changer, car on a peu de temps et les commerçants ont besoin de visibilité économique après une année compliquée. Mais le dialogue porte sur la suppression des checkpoints et les stations de tram fermées dans la Grande-Île qui posaient vraiment problème. Cela demandera de reformater un peu l’événement, mais sans bouleversement.
Cette année de transition doit poser les jalons de l’édition 2021, pour améliorer l’ambiance et le ressenti, après une concertation des acteurs. Nous recueillerons les contributions dès cette année, puisque c’est le moment où les habitants ont des idées et envie de s’exprimer. À terme, on souhaiterait créer des parcours pour irriguer les quartiers de Strasbourg ou les communes de l’Eurométropole. Il n’y aura plus d’édition à l’étranger. L’objectif est de raisonner à l’échelle du Rhin supérieur, plutôt que de vendre le Marché de Noël à Tokyo ou New York.
Vous avez dit que vous serez une maire féministe, comment ce sujet va-t-il se répercuter à l’échelle locale ?
Le prisme de l’égalité femme-homme devra être intégré à l’ensemble de nos politiques. On souhaite s’inspirer d’expériences d’autres villes qui ont intégré la dimension du genre dans la manière dont on dépense l’argent, que ce soit pour le fonctionnement ou les investissements. On sait qu’il peut y avoir des différences genrées avec les équipements sportifs ou dans les cours d’école. Ces questions concernent aussi l’urbanisme et les mobilités. Les femmes ont parfois des contraintes différentes des hommes. C’est d’ailleurs une nouveauté que l’urbanisme soit confié à une femme, Suzanne Brolly.
« Veiller à ce que les femmes soient représentées »
L’adjointe au droit des femmes et à l’égalité des genres, Christelle Wieder, devra veiller auprès des autres adjoints à ce que les femmes soient représentées dans les instances de décision. Christian Brassac, en charge de la commande publique, qui a siégé au Haut conseil de l’égalité femme-homme, va de son côté travailler à l’“éco-éga-conditionnalité” de nos marchés publics. Ça fait peu techno, mais c’est l’idée qu’il n’y ait pas seulement des critères environnementaux, mais aussi sociaux et d’égalité femme-homme dans nos achats.
Au niveau de l’administration, il faudra poursuivre les efforts en développant les formations sur ces domaines. Avant cela, il y a urgence à recruter à la Mission des droits des femmes de la Ville, puisque sa directrice est partie à la retraite il y a quelques mois. Nous essayerons de tenir encore le colloque annuel sur les violences faites aux femmes cette année, mais c’est à travailler avec les associations. On souhaiterait renforcer cette mission, mais tout ceci va prendre un peu de temps.

D’ici la fin de l’année, nous tiendrons notre promesse d’ouvrir 50 places d’hébergement pour les femmes victimes de violences. L’urgence des violences intra-familiales s’est amplifiée durant le confinement. À terme, les associations ont alerté sur le fait qu’il faudra travailler au maintien à domicile des victimes et à l’éloignement des auteurs des violences.
À la métropole aussi, nous avons une gouvernance avec plus de femmes que d’hommes, comme l’a fait remarquer l’un de nos collègues (le maire de Niederhausbergen Jean-Luc Herzog, qui devrait siéger dans l’opposition ndlr). Je crois qu’on peut s’en féliciter, car ce n’est pas le cas partout. Cela montre que le territoire de l’Eurométropole change, avec des profils plus diversifiés en politique, pas seulement au niveau femme-homme. Cela permettra d’avoir des regards complémentaires.
Les difficultés dans les quartiers populaires de Strasbourg sont mises en avant depuis quelques années, ce qui a été rappelé lors des élections. Que prévoyez là-dessus ?
La nouveauté, ce sont des délégations à « l’équité territoriale » entre les quartiers de la Ville et les communes de l’Eurométropole. Les besoins ne sont pas les mêmes d’un quartier ou d’une commune à l’autre. À l’instar de l’égalité femme-homme, ces élus veilleront à ce qu’il y ait une égalité de traitement et cibleront les endroits les plus urgents. S’il manque des aires de jeux dans un quartier, on va commencer par les implanter là. On a constaté ces écarts lors du budget participatif.
Considérez-vous donc qu’avant, les quartiers n’étaient pas traités de manière équitable ?
Notre constat est qu’il y a des inégalités sociales et territoriales qui se sont creusées, exacerbées pendant le confinement. Avant, les adjoints de quartier formaient des sortes de “baronnies”. On pouvait perdre en cohérence et en équité selon la manière dont l’élu de quartier s’investissait et obtenait des financements.
Pour garder le lien avec le terrain, on a dédoublé les élus de quartiers, qui deviennent 19 conseiller municipaux délégués.
« Aider l’implantation des commerces avec des loyers réduits »
Les efforts devront concerner l’amélioration du cadre de vie mais aussi des services. Aujourd’hui, il y a quatre maison urbaines de Santé et l’objectif est d’en avoir une dans les 10 quartiers d’ici la fin du mandat. Il y a aussi la question des commerces. On a beaucoup parlé de l’Elsau où il n’y a pas de marché alimentaire, ni de commerces de proximité.
Ouvrir un commerce ne relève pas d’une municipalité. Quel rôle comptez vous jouer ?
La Locusem (une société d’économie mixte de la collectivité, ndlr) où j’ai siégé lors du mandat précédent, n’est pas assez utilisée. Son rôle est de proposer des loyers réduits, éventuellement progressifs, pour que des TPE ou des entreprises de l’Économie sociale et solidaire puissent se développer dans les quartiers prioritaires de la Ville (QPV). Je sais qu’il y a des habitants, notamment des jeunes, qui aimeraient lancer leur activité. Une fois l’entreprise stabilisée, il serait même possible de leur revendre le fonds de commerce.
Lors du conseil municipal de ce lundi 27 juillet, nous recapitaliserons la société Locusem à hauteur de 750 000 euros, afin d’avoir les moyens et la volonté politique de changer les choses.
Vous voulez aussi réformer la démocratie locale, comment comptez-vous vous y prendre ?
C’est déjà un changement de posture. Je dis souvent que les élus n’ont pas la science infuse. Ils doivent travailler davantage avec l’administration. Les agents ont des choses à proposer car ils sont au contact de la population. On attend aussi la participation de l’opposition, à qui on a donné plus de moyens (47 000 euros pour chacun des trois groupes LR ; En Marche et Socialistes).
Consultation sur la zone à faible émission
Et puis il y a le volet de la participation citoyenne. Beaucoup d’habitants vont vouloir s’engager sur une thématique précise ou sur un projet dans leur quartier pour une courte durée. Les conseils de quartiers, où l’on s’engage pour six ans, ne répondent pas forcément à ces attentes.
Sur un sujet complexe comme la zone à faible émissions (ZFE, avec les vignettes Crit’air pour interdire les vielles automobiles, ndlr), on lancera une conférence citoyenne sur plusieurs mois. Des agents, des experts, des associations et les habitants interviendront pour décider collectivement de la mise en oeuvre.
Ce type de concertation a déjà concerné les rythmes scolaires pour une durée de 18 mois lors du mandat précédent. Finalement, tout ce qui avait été décidé a été balayé en un mois de mobilisation. Comment ne pas reproduire cet écueil ?
C’était un contre-exemple. Les principes du Pacte pour la démocratie locale mis en place lors du dernier mandat étaient très intéressants. 600 personnes y ont participé. Je souhaite les amplifier avec le triptyque élus-administration-habitants.
Il faut aussi définir à l’avance le niveau de participation des citoyens. Si c’est de la concertation, et pas juste de l’information, il faut que les participants retrouvent leurs propositions dans la décision. On travaillera sur la méthode avec l’adjointe Carole Zélinski.
« J’ai été élue sur un cap »
C’est aussi un travail que l’on doit engager à l’Eurométropole, où l’on a aussi créé une nouvelle présidence à la démocratie locale. Un peu comme l’Europe, la métropole paraît trop lointaine, alors qu’elle prend des décisions qui impactent le quotidien des habitants.
Vous avez été élue sur un programme écologique, mais aussi pour renouveler la participation citoyenne. Comment concilier ces deux impératifs, notamment lorsque la concertation va dans un sens différent de celui programme ?
Je crois que les objectifs et constats sont partagés. Personne ne va remettre en cause l’urgence climatique, l’urgence sociale, ni la perte de confiance qui s’est vue avec l’abstention aux dernières élections.
J’ai été élue sur un cap : la ville va devoir réduire drastiquement ses émissions de gaz à effet de serre. Mais la municipalité n’y arrivera pas seule. C’est seulement en entraînant tout le monde, les associations, les entreprises et les habitants, qu’on aura les leviers. C’est là que la concertation va nous être utile, pour décider ensemble la manière d’y arriver.
La gratuité des transports le samedi retardée à septembre
Pour prendre l’exemple du stationnement payant entre midi et deux, j’ai discuté avec les Vitrines de Strasbourg et la Chambre de commerce. Je leur ai dit que je n’ai pas été élue pour inciter les personnes à déjeuner en centre-ville en voiture, ce serait anachronique. En revanche, je partage le constat qu’on doit rendre notre centre-ville agréable et accessible.
Nous travaillons désormais sur une gratuité des transports les samedis pour le mois de septembre. Cette mesure intéresse les commerçants et allège les budgets de familles.
Votre posture, c’est la main tendue ? Ceux qui veulent participer aux objectifs sont les bienvenus, et ceux qui ne veulent pas changer restent en marge ?
C’est un champ des possibles. Quand les commerçants disent qu’il n’y a de camionnettes frigorifiques qu’au diesel, on ne va pas nier cette réalité. Il faudra soit se donner plus de temps, soit mutualiser des moyens de livraison. Anne-Marie Jean, vice-présidente en charge de l’Économie, réunira les acteurs pour construire un pacte pour une économie locale durable. Arrêtons d’opposer les enjeux économiques et l’enjeu climatique, sinon on se retrouve dans des impasses qui divisent.
Concernant Mme Barseghian, il est évidement bien trop tôt pour juger de la pertinence de ses actes et décisions. Je la juge donc pour le moment sur ses paroles et des symboles.
Il me semble qu'en tant que maire féministe (c'est elle qui se défini ainsi), le symbole de ne pas respecter la parité est justement très fort. On ne peut pas critiquer le patriarcat, pointer du doigt le non respect par les hommes de la parité et faire exactement la même chose à peine arrivé au pouvoir. A mes yeux, il s'agit d'un manque de cohérence très inquiétant.
En outre, essayer de faire passer des vessies pour des lanternes en disant dans la presse qu'il faut se féliciter d'un exécutif paritaire alors qu'il ne l'est justement pas : ça ressemble trait pour trait aux vieilles ficelles de la communication politique. Pour ceux qui attendaient de sa part une politique faite "autrement", il va falloir repasser.
Cela étant dit, je ne souhaite qu'une chose : que son mandant soit couronné de succès et qu'elle remporte l'adhésion du plus grand nombre.
En attendant, je m'inquiète des 1ers messages qu'elle envoie...
Je note que certains commentateurs considèrent que la parité n'est pas respecté, au mon dieu ! Étrangement, comme l'inénarrable sabordeur du Racing M Herzog, ça ne leur posait pas de problème que l'ancien exécutif soit a 75% masculin (je ne compte pas le président vu qu'a moins d'élire une personne inter-sexe ou non binaire ça va être difficile de faire la parité), mais maintenant que l'executif est majoritairement féminin, c'est un drame.
Notez d'ailleurs que dans certains cas l'état lui même considére que la parité ce n'est pas 50/50 mais la même proportion que celle des personnes représentés (dans les élections des représentants des personnels dans les entreprise et les collectivités publiques, à l'arrondi près). Or, il y a (chiffre INSEE 2017) un peu plus de 52% de femmes dans l'eurometropole. Donc soit 10/10 ou 11 femmes et 9 hommes. Oui ces feminazi ont nommé une femme de trop par rapport a la proportion de femme dans la population de l'eurometropole, quelle horreur.
Quand aux gens de droite qui n'arrête pas de chialer sur la sécurité : ce n'est que tres peu du ressort de la mairie, mais de celui de l'état, la police municipale n'ayant que peu de pouvoir a part celui d'établir des contraventions. Quand a la "sécurité" pour le marché de Noël, Chekat a montré son efficacité. A entendre les gens de droite Strasbourg c'est le Chicago des années 70 mais en pire.
Et aussi cette vision assez hallucinante de la ville qui va mourrir (!) parce qu'il n'y a plus de voiture. Je pense que ces personnes ne sont jamais allé un samedi après midi en centre ville en période hors covid. Il y a une raison pour laquelle Primark s'est installé en centre ville pour une fortune au lieu d'aller a Vendenheim (contrairement a d'autre villes comme Dijon, où le magasin est en périphérie) alors que son modèle repose sur l'achat de masse.
Et en vrac : l'aéroport ? Mais mêmes les compagnies aériennes le fuient. Étrange cette manie des libéraux a vouloir subventionner certaines choses mais pas d'autres.
Un zoo ? Alors déjà les zoo c'est pas ce qu'on fait de mieux niveau traitement des animaux, quand on voit comment certains humains confinés ont supporté celui ci, je m'étonne toujours qu'on puisse vouloir traiter les animaux comme ça (je ne suis pas végétarien ou même animaliste ni vraiment contre les zoo, surtout pour conserver les espèces menacées mais ceux ci devrait servir a ça, aider a la survie et a la réintroduction d'espèces menacées.
Sans voiture ? C'est bon l'ayatollah Barseghian a lancé la fatwa tant attendu contre les véhicules a 4 roues motrices ? C'est dingue cette victimisation de certains automobilistes dès qu'on leur dit qu'au lieu d'avoir 90% de la voirie pour eux ils n'en auront que 80%... Un peu comme ceux qui considèrent que une femme de trop c'est pire que 5 hommes de trop.
C'est vous qui êtes extrémiste dans la pensée.
Parler sécurité n'est pas le monopole de la droite. C'est ça l'extrême gauche et l'écologie punitive, c'est avec nous ou crève.
Vous noterez que l'énorme différence avec ses prédécesseurs, c'est qu'ils ne faisaient pas campagne sur la parité et le féminisme. Prendre comme 1ère décision de nommer une femme à la CUS est à l'encontre de son discours (et dans l'article ça saute aux yeux). C'est bien pire que de s'en moquer.
De plus, vouloir faire de la politique autrement et s'autonommer comme vice présidente c'est sur que concentrer les pouvoirs c'est EXACTEMENT le contraire de ce que prône notre chère parisienne.
Et l'aéroport est pas fui du tout, c'est Mulhouse qui à tout récupérer. Ça nous coûte très cher à long terme au delà des idéologies verte. Comme l'institut européen qui doit être transféré de l'Angleterre où on était candidat. Ou encore l'usine Tesla. Et bientôt le parlement.
Alors oui c'est des secteurs importants.
Elle veut emprunter 1/3 de milliard pour des pistes cyclables, ben y a plus urgent !
Et l'anti bagnole c'est pas une vision d'avenir, c'est de l'idéologie bobo. Toujours dans le punitif. Tu es pauvre ? dégage. Ca créé des bouchons pas possible ? pas grave, Barséghian n'utilise pas l'avenue des Vosges. Les commerces ferment au centre ville ? Pas grave, les verts votent les subventions à Vendenheim.
"S’il manque des aires de jeux dans un quartier, on va commencer par les implanter là."
Et se féliciter d'avoir été élue pour un cap écolo-féministe et 2 sec après se féliciter qu'il n"y a pas de parité à la CUS. C'est ça la nouvelle politique ?.... Honteux
Et le marché de Noel : pas de gros changement mais juste la sécurité en moins. C'est ça la démarche ?
Déjà qu'elle était la seule candidate à ne pas parler de sujets fondamentaux comme la sécurité (à 1an1/2 des attentats...).
Quelle ambition pour la 7ième ville de France.
Une ville sans sécurité, sans aéroport, sans voitures, sans Zoo, sans éclairages (comme à Illkirch je le vois bien arriver), sans commerces (allons tous à vendenheim..).
Mais ça sera la ville du vélo (quid de la grogne entre usagers qui montent?) et la Maire sera contente de son mandat grâce aux 26% de bobos (du centre ville) qui ont voté.
Allez Mulhouse profite en ! On se revoit dans 6 ans quand on aura viré la parisienne Barseghian.
Je vous remercie pour la précision. Votre professionnalisme fait plaisir à voir (à lire, plutôt). Merci
Par rapport à la position de Mme Barseghian :
Je retiens donc, si j'ai bien compris, qu'elle se félicite de la féminisation de la politique locale.
Quand bien même cela entraîne un non respect de la parité à l'exécutif de l'EMS.
De plus, elle utilise sciemment le terme "paritaire" alors qu'elle sait forcement que ce n'est pas le cas (comme vous le mentionnez 12+1 vs 8).
Cette communication, cette façon de s'arranger avec la réalité, me laisse vraiment perplexe.
Bonne journée.
Je m’interroge sur le fait que les propos de Mme Barseghian aient été correctement retranscrit.
Vous l'interrogez sur l’intervention de M. Herzog, qui indique que la parité à l'EMS n'est pas respectée. Mme Barseghian a-t-elle réellement répondu "qu'on peut s'en féliciter" ?
Je suis assez surpris, surtout venant de sa part. Pouvez-vous confirmer ?
Jeanne Barseghian n'a pas été interrogée directement sur l'intervention de M.Herzog, mais sur le féminisme. Elle a elle-même évoqué cet exemple pour souligner la féminisation de l'exécutif à l'Eurométropole (1 présidente, 12 vice-présidentes femmes et 8 hommes vice-président) qui est selon elle une des traduction du féminisme dans la politique locale. Elle ne dit pas qu'il faut se féliciter de cette intervention, mais bien que l'exécutif soit davantage féminin que masculin ce qui est à ma connaissance une première à Strasbourg (elle a utilisé le terme "paritaire" mais techniquement il ne l'est pas puisque ce n'est pas 50/50). L'entretien a été enregistré pour être retranscrit au plus près de ses mots, soyez rassurés.
Bien à vous,