

La famille Nocovici, à Strasbourg depuis 8 ans, habite actuellement sur le terrain de Saint-Gall (Photo Nathalie Moga / Rue89 Strasbourg)
Un terrain humanitaire viabilisé, qui éviterait à au moins une partie des 400 Roms de Strasbourg d’être ballotée d’un lieu à un autre, c’est ce que demande l’association Latcho rom. La municipalité de Strasbourg reste prudente sur le sujet, avec la velléité de ne pas aller trop vite et surtout de rester discrète pour éviter les oppositions de riverains. On parle néanmoins d’un nouveau terrain à Cronenbourg ou au Port-du-Rhin.
A la rentrée, le camp de Saint-Gall, le plus grand terrain accueillant des Roms à Strasbourg, fermera pour laisser la place à un projet de jardins partagés. Cent trente familles y résident dans des cabanes de fortune, les pieds dans la boue lorsque qu’il pleut. La famille Nocovici y vit depuis 8 ans. Le père raconte qu’il n’a jamais réussi à trouver un emploi pour « se sortir de là » :
« J’ai tenté de vendre des journaux, j’ai mendié… Pour moi, il est presque impossible de trouver un emploi stable. En Roumanie, j’ai travaillé dans les parcs ou comme éboueur ; ça ne suffisait pas à nourrir ma famille. Nous étions trois frères, avec nos femmes et enfants, à vivre dans un deux pièces… C’était insoutenable. Le problème, c’est qu’ici nous ne savons pas comment faire, à quelle porte frapper. En attendant, nous restons là, en espérant un avenir meilleur pour nos enfants. Ils sont scolarisés et quoiqu’il arrive, leur futur est plus prometteur ici qu’au pays. »
Un camp pérenne « n’a jamais été une question »
En septembre, où atterrira la famille Nocovici et pour combien de temps ? Pour Marie-Dominique Dreyssé, adjointe au maire en charge de l’action sociale, un camp pérenne n’est pas envisagé :
« Un terrain viabilisé sur Strasbourg ? Cela n’a jamais été une question. Les Roms n’ont pas a être sur un terrain « durable ». Ce n’est pas ce qu’ils désirent, ils sont épuisés de cette vie-là… »
Lorsque qu’elle est arrivée en 2008, l’adjointe dit avoir découvert des zones de non-droits :
« Ils étaient soumis à une auto-organisation chaotique, une hiérarchie du plus fort… Les familles vivaient dans des bidonvilles complètement insalubres. Notre priorité a été de répondre à un problème humanitaire. Nous avons alors créé l’Espace 16 [ndlr, rue du Rempart]. »
130 personnes aux Remparts, à l’Espace 16
L’Espace 16 (pour numéro 16 de la rue du Rempart) est le seul camp « légal » de Strasbourg. La première partie du programme d’insertion dans ce « village temporaire » a été lancée en octobre 2011, derrière la gare. Une extension a ouvert en janvier 2013. La présence des Roms y est contractualisée, avec une sélection à l’entrée. « Ce sont des gens qui veulent faire leur vie ici », explique Marie-Dominique Dreyssé. Des accompagnateurs sociaux et des veilleurs de nuits sont constamment présents. Au programme : des cours de français, avec pour but final une insertion professionnelle en France. Des caravanes ont été mises à disposition d’environ 130 personnes.

A l’Espace 16, seul camp Rom légal de Strasbourg, des caravanes sont mises à disposition de près de 130 personnes. Elles ont aussi accès à l’eau potable, à des sanitaires, des machines-à-laver (Photo Nathalie Moga / Rue89 Strasbourg)
« L’Espace 16 est construit sur le modèle d’une aire d’accueil des gens du voyage », déplore Germain Mignot, responsable de la mission rom de Médecins du Monde à Strasbourg. Un amalgame tenace est entretenu. Les migrants, et non pas les « nomades », sont à 99% d’origine roumaine à l’Espace 16. Par ailleurs, seules 20 personnes seraient arrivées à Strasbourg en 5 ans, loin de « l’appel d’air » craint par beaucoup.
Un village d’insertion « normatif et stigmatisant »
Dans leur pays d’origine, ces Roms vivaient le plus souvent en appartement ou dans des maisons, 90% des Roms de Roumanie étant sédentarisés. Mais les caravanes reviennent moins cher à la Ville que des mobile-homes ou des maisonnettes de bois. « Le village d’insertion pose des questions. Il reste normatif et stigmatisant », selon le bénévole.
Il est surtout temporaire, puisque des projets urbains sont également prévus rue du Rempart. Le dispositif devait tenir seulement deux ans et les familles être remplacées dès l’insertion réussie. Mais, sauf retour au pays, les familles y sont toujours les mêmes. La Ville a été trop optimiste sur leur insertion, compte tenu des freins à l’embauche légaux qui existent pour les Roumains et les Bulgares. Selon Jean-Claude Bournez, responsable à la mission rom, cette fois à la Ville de Strasbourg :
« Cela reste un endroit où la vie est difficile et pas banale, qui n’est pas voué à durer. Les personnes doivent aller de l’avant, trouver un emploi. Dès janvier 2014, les démarches seront simplifiées, avec une ouverture et la facilitation des démarches pour les contrat d’insertion. Nous allons travailler avec Pôle Emploi pour démarcher les entreprises (27 sont visées) et leur proposer des travailleurs Roms qui sont motivés. »
Un nouvel espace temporaire à l’étude
Pour continuer le travail entrepris aux Remparts, la création d’un nouvel espace temporaire d’insertion est à l’étude, selon Jean-Claude Bournez. On ignore en revanche où et quand cela se fera et si le modèle de l’Espace 16 sera repris. Car si certains volets du programme marchent plutôt bien (apprentissage du français, de la vie en collectivité, accès aux soins), celui de l’insertion professionnelle est un échec. Deux personnes ont à ce jour trouvé du travail. Pour François Schuler, travailleur social employé de Horizon Amitié, l’association qui s’occupe de gérer l’Espace 16, cet échec est à relativiser :
« Sur le papier, effectivement, rares sont les personnes qui ont trouvé du travail. Mais pour moi, la Ville a fait un choix humanitaire en créant cet espace. Personnellement, je ne parle pas d’intégration, mais de reconversion sociale. Les différences culturelles sont importantes, on ne change pas des habitudes séculaires en un claquement de doigts. »
Bianca, embauchée à Emmaüs Mundo
Bianca a 24 ans. Hébergée à l’Espace 16, c’est l’une des deux personnes qui ont trouvé du travail. Elle a été embauchée par Thierry Kuhn, vice-président de Latcho Rom et directeur d’Emmaüs Mundolsheim. Ce dernier dit d’elle qu’elle ferait taire les mauvaises langues, celles qui disent que les Roms ne veulent pas s’intégrer :
« C’est une ancienne vendeuse de fleurs. Elle est extrêmement motivée et est aujourd’hui un des moteurs de l’équipe. Le premier mois de travail n’a pas été facile. Elle était habituée à ramener un peu d’argent chaque jour, pour nourrir sa famille. Là, il a fallut attendre que le premier salaire tombe. Lorsque c’est arrivé, c’était une vrai fête, mais avant cela, elle était sous pression. »
Le chemin jusqu’à l’embauche a été long :
« Les freins à l’emploi sont immenses, les démarches très compliquées. Ce n’est qu’en janvier 2014 que ce sera facilité. Strasbourg sera d’ailleurs pilote dans les contrats uniques d’insertion des Roumains et des Bulgares, qui avaient jusqu’ici des droits restreints, avec 150 métiers ouverts, mais trop spécialisés et difficiles d’accès. La liste vient d’être élargie à 291, dits en tension. »
En janvier 2014, les Roumains et les Bulgares qui ne bénéficient pas d’un titre de séjour pourront passer par une procédure d’autorisation simplifiée, si les démarches sont initiées par un employeur. Au vu de ces changements et de la fin de son bail, l’Espace 16 devait cesser son activité, même si la date butoir sera probablement repoussée, « dans l’intérêt des familles », note François Schuler.

À Saint-Gall, le plus grand camp rom strasbourgeois, des containers avec de l’eau potable ont été installés (Photo Nathalie Moga / Rue89 Strasbourg)
Des maisonnettes en palettes de bois
En parallèle de l’action municipale, l’association Latcho Rom tente de se voir attribuer un autre terrain par la municipalité, pour concrétiser son projet « d’auto-construction ». L’association a été créée il y a un an, alors que quatre démantèlements de camps étaient programmées à Strasbourg. Latcho Rom, avec d’autres associations, attaque la municipalité en justice, perd, mais devient le défenseur des Roms au niveau local. Thierry Kuhn explique :
« Nous souhaitons qu’il y ait un terrain viabilisé, où l’on créera un chantier d’initiative, avec des logements transitoires que les Roms construiraient eux-mêmes à partir de palettes de récupération. On ferait de jolies maisonnettes en utilisant les compétences présentes sur les campements. Les participants bénéficieraient d’une vraie formation professionnelle. L’objectif est d’aller au-delà de ce qui a été fait à l’Espace 16. »
À ce projet, deux préalables : la construction d’une maison témoin et, plus difficile, trouver un second terrain. D’après Thierry Kuhn et malgré le démenti de Marie-Dominique Dreyssé, l’attribution d’un lot est actuellement en discussion. « On parle de Cronenbourg et du Port-du-Rhin », assure-t-il. Mais, plaident plusieurs de nos interlocuteurs, pas question de dévoiler le lieu exact envisagé avant que la décision ne soit entérinée.
En cause, la crainte d’une levée de boucliers des riverains qui généralement, quand un projet de camp se dessine, montent au créneau pour faire capoter le projet, comme ce fut le cas à la Robertsau, pour une aire d’accueil de gens du voyage. Mais également, la pression exercée par les promoteurs immobiliers, quand ces projets menacent la commercialisation d’ensembles en cours de construction.
Aller plus loin
Sur Rue89 Strasbourg : Quartier gare, le concentré d’aide sociale arrange tout le monde ou presque
Sur Rue89 Strasbourg : Le tribunal autorise l’expulsion de 110 Roms de leurs campements
Sur Rue89 Strasbourg : Aire d’accueil des gens du voyage à la Robertsau
Sur Rue89 Strasbourg : Voyage au pays des Roms de Strasbourg (blog photo)
http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/08/23/il-faut-eviter-de-penser-qu-il-s-agit-d-integrer-les-roms-on-integre-seulement-des-familles_3465441_3224.html
http://www.rue89.com/2013/09/24/3-millions-chomeurs-20-000-roms-question-francaise-246007
Bien sûr, une des grandes question au sujet des Roms, est: Veulent-ils garder leur itinérance ou leur a-t-elle été imposée par la misère et l'exclusion sociale? Le "statut" nomade est-il une solution?
De toutes façons, c'est en apprenant à mieux les connaître que l'on avancera: ce sont des gens qui vivent sur la même planète que la nôtre...
Il s'agit donc d'immigration, de gens qui s'installent définitivement en France. Poussés par "la misère et l'exclusion sociale" comme vous le dites très justement, ils sont quelques centaines de milliers probablement à chercher une situation meilleures "à l'ouest".
ses gens son pas sédentaire, et il me font pense a la situation de certain en 1940 deja poursuivit par une mauvaise etoile ..
a lire la presse certain peuple on eux a fonde un etat apres cela, etat prospere, et soutenus quasi mondialement comme victime de guerre en autre etc. leur decendant sont aussi reconnus au même titre de victime
( me dit rien mon grand pere est mort assasiner dans un camps
taile 2.mt05 et 110 kilo , la dernier fois que on la vu +- 35 kilo
ces t apeine si on a un document mort dans un camps )
tout comme les parents de certain de ses roms , bon je connait pas bien l histoire de ses periodes de guerre
mais on dirais qu il y a des peuple different certe mais il y a divers solution il semble ( dans la question quesqu on en fait )
pourquoi ne pas publier les propos qui ne tournent pas dans votre sens ?
le media libre n'est il pas si libre que cela?
autant lire facebook dans ce cas !
http://www.youtube.com/watch?v=nI6amIyTVi4
" Vous m'avez pas crue, vous m'aurez cuite !"....
http://24heuresactu.com/2010/08/13/roms-et-cambriolages-ce-que-les-medias-ne-disent-pas/
ce message s'autodétruira très bientôt !
Vous pourriez y répondre au lieu de supprimer bêtement.
A partir du moment où on critique objectivement les Roms la censure fait rage, encore une fois vous nous démontrés que vous êtes à ranger dans la catégorie "pseudo journal bobo".
La version nationale de Rue89 a au moins le courage de laisser les commentaires négatifs et d'y répondre.
C'est une perte de temps de lire un article et de le commenter pour le voir ensuite effacé!
En tout cas c'est sur, si un camps de roms devait s'installer près de chez moi, je serais mécontente!
"La France compte 14.900 chômeurs de plus en juin" lit-on aujourd'hui dans la presse. Est-il vraiment indispensable de chercher des dispositifs pour donner du travail aux Roms en France ?
"Ce sont des gens qui veulent faire leur vie ici" dit-on dans cet article. Mais les gens d'ici ne sont-ils pas un peu concernés par tout ça ?
De toutes façons on sait comment ça se terminera : les militants droitdelhommistes trouveront un terrain d'accueil... loin de chez eux, de préférence dans un quartier déjà pauvre. Et traiteront les riverains mécontents de racistes.
Roms, l'unique objet de mon ressentiment !
Si vous êtes tant préoccupé par leur sort vous n'avez quand en accueillir quelqu'un chez vous, sinon c'est que vous êtes un hypocrite.
"Cette chance, vous la refusez à d’autres, qui ont le malheur de naître ailleurs et qui ne sont pas « d’ici »."
Si ils faisaient preuve de plus de respect et d'humilité alors nous les accueillerions avec plaisir.
ce ne sont que les aides sociales qui les font venir chez nous et pas tous votre baratin!
Une belle réponse au JM Dicy... qui devrait EMé Ayeur aussi...
Son propos sur la France, 5e puissance économique mondiale se fracasse sur les chiffres de plus en plus hallucinants de la crise libérale mais lui nous explique doctement qu'en gros, nous avons de l'argent, donc nous pouvons le distribuer. Doit-on réellement rappeler les simples chiffres du chômage pour lui dire qu'il a tort ? Doit-on lui rappeler la situation catastrophique de certains alsaciens et français ? près de 15 000 chômeurs de plus le mois dernier par exemple et vous parlez de donner du travail à des étrangers, de dépenser encore de l'argent de la collectivité pour des gens n'ayant pas notre nationalité ? fascinant.
Quant à son propos sur les frontières qui ne seraient pas durables, c'est sans aucun doute une blague. Au Luxembourg, les frontières sont étonnament étanches sur ces questions et la population locale n'a pas à souffrir des désagrément des camps itinérants. Exemple parmi d'autres.
Son rappel larmoyant à la "barbarie", au "barbarisme" est bien évidemment la pauvre arme rhétorique constamment rappelée par la gauche championne du terrorisme intellectuel mais enfin, laissons lui cela, de moins en moins de personnes croient à cette fable. Nous ne sommes plus en 42. Evidemment, l'usage de l'arme antiraciste est aussi d'usage mais là aussi, le simple bon sens fera qu'il n'est pas question de ça ici.
Avoir des décisions fermes sur ces questions n'est pas de la barbarie, c'est simplement éviter que les situations ne s'aggravent. Nous n'avons plus ni l'argent ni l'énergie à consacrer à toutes ces choses qui coûtent un argent certain (d'ailleurs, quel chiffrage dans cet article ? c'est gratuit pour les contribuables ces projets ? Rue89 aurait oublié qu'un projet c'est de l'argent ? ) et qui apportent d'indéniables nuisances et les passer sous silence s'appelle censure ou mensonge. Une simple sondage chez les strasbourgeois calmerait les ardeurs de la municipalité qui d'ailleurs sait très bien à quoi s'en tenir.
L'Etat écrase les citoyens sous l'impôt et accueille encore des populations qui jamais ne s'intégreront, qui jamais n'auront la moindre participation à l'effort collectif et national. On ne parlera évidemment pas de la délinquance, une simple visite sur le web avec les stats officielles suffira à rappeler l'explosion de celle-ci à cause de ces populations. Nous n'avons plus depuis longtemps les moyens de jouer les humanitaires mais continuez ainsi les politiques, le mur n'est plus si loin.
« Le mensonge est une lâcheté, écrivait Jaurès en 1892, car l’homme qui nie ce qu'il a fait se nie en quelque sorte et se supprime lui-même ; il n'ose pas être ce qu'iI est. Le mensonge est une mutilation de soi-même. » Ses descendants actuels, eux, se sont « mutilés » jusqu'au sang. A force de mensonges - ou plus exactement de dénis du réel -, la gauche a fini par se « nier ›› elle-même au point que les électeurs lui ont « nié », à leur tour, le droit d'affronter Chirac en 2002. Car, bien sûr, il y a ce fameux et désastreux « sentiment d'insécurité » jospiniste qui s'est substitué à la montée véritable des délinquances. Ou ce refus d'aborder de front la question des flux migratoires. Mais il ne s'agissait là que de l'aboutissement d'une longue liste d'illusions que la gauche a entretenues. [...] Qu'importe aujourd'hui qu'une partie de la gauche ait fait son aggiornamento en matière de sécurité. Qu'importe que le plus populaire des ministres du gouvernement Ayrault, Manuel Valls, se pose en républicain de combat. Les événements de Brétigny et de Trappes le montrent. La gauche peut encore être accusée par la droite (et soupçonnée par les Français) d'amenuiser les faits. Voire de les dissimuler. Pis : chaque fois, sans qu'elle puisse répliquer, la gauche peut être tenue pour responsable (par l'UMP et le FN) d'avoir provoqué ce genre d'incident : par excès de « laxisme », par « naïveté » et « angélisme » complices, par sa « culture de I'excuse », sa tendance communautariste, ses penchants « immigrationnistes »… Et elle paye cher ce avec quoi elle a commencé à rompre parfois courageusement. Car, pendant ce temps-là, l'extrême droite peut engranger en silence, comme récemment dans l'0ise ou à Villeneuve-sur-Lot, des wagons entiers d'électeurs issus de ces classes populaires auxquelles la gauche est pourtant censée s'adresser... Gérald Andrieu
Bonne lecture, M. Hoffsess
Donc, l'immigration des Roms est une chance pour la France ?
Non, les gens qui tiennent des propos comme vous ne sont pas des bisounours. Vous êtes des complices !
Il n'y avait donc pas d'étranger en France avant notre entrée dans l'espace Schengen?
Je pense seulement que mettre en avant des droits sans jamais évoquer les devoirs est une façon de dévoyer les "droits de l'homme".
Lutter pour le respects des droits de l'homme est une noble cause mais elle ne doit pas être naïve et servir à couvrir ceux qui ne respectent rien ni personne.
Ainsi, trop de "droitdelhommistes" dépensent leur énergie à couvrir les délinquants/criminels sans s'intéresser aux victimes. D'autres se focalisent sur les roms de Strasbourg (des pauvres gens, oui !) sans évoquer le spectaculaire détournement de fonds européens (versés pour aider les Roms dans leurs pays) auxquels se livrent les autorités de certains pays de l'Est.
Les contribuables n'auraient-ils pas de droits, eux ? Et les habitants de nos quartiers pauvres à qui on rajoute toujours des familles encore plus problématiques ?
L'insulte raciste est à combattre par tous les moyens mais ce n'est pas en traitant de fachos les personnes qui osent dire que la présence croissante des roms pose problème qu'on va trouver des solutions.
L'hypocrisie (qui s'appelle souvent le politiquement correct) est aussi un extrémisme qui gène le débat / la réflexion / les décisions. Au lieu d'insulter ceux qui posent des questions ("Sauf la barbarie, à laquelle vous semblez appeler, de bien triste mémoire" est une agression choquante) il faudrait essayer de répondre à ces questions.
Une réponse qui personnellement ne me convient pas (mais on peut en débattre) : dire qu'on est solidaire des roms "une chance pour nous" et se débrouiller pour qu'ils s'installent le plus loin possible de sa propre maison.
koenigshoffen ressemble a un bidonville.
strasbourg a belle allure. depend juste du quartier