Dans un appartement du quartier du Conseil des XV de Strasbourg, Liza Bigo prépare un café. Au milieu du salon, son enfant de sept ans regarde avec intérêt l’appareil du photographe venu capturer les expressions de sa maman. « Ce que j’ai aimé avec notre dernière coloc, c’est qu’elle parlait de Nour comme d’un humain à part entière, elle a toujours dit ‘mes colocs’, et pas ‘ma coloc et son fils’ », entame Liza Bigo. À 34 ans, presque 35, la conseillère principale d’éducation habite un trois pièces en colocation.
Heureux célibat
Le déclic a eu lieu après sa rupture avec le père de Nour. « Quand j’étais petite, je pensais que je passerais ma vie avec un homme, qu’on aurait quatre enfants et une maison, le tout pour la vie », sourit-elle. Alors âgée de 30 ans, son « mythe de la famille » s’effondre et elle « annule le plan ». Quelques lectures féministes plus tard, elle décide qu’elle ne veut plus avoir comme idéal d’habiter avec un amoureux :
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