
D’un procès fondé sur une accusation d’escroquerie, l’affaire Viviane Schaller a ravivé avec intensité le débat international, âpre, autour de la maladie de Lyme. Si Viviane Schaller a exprimé une vision iconoclaste, le Pr Benoît Jaulhac, en tant que responsable de la bactériologie au CHRU de Strasbourg et responsable du laboratoire associé du Centre national de référence des borrélioses, incarne quant à lui la ligne officielle.
Cité comme témoin par l’accusation dans le procès de Viviane Schaller et Bernard Christophe (voir ci-contre), le Pr Benoît Jaulhac, responsable de la bactériologie aux Hôpitaux de Strasbourg, ne veut pas commenter l’affaire en cours de procès. Il répond aux questions sur le dépistage de la maladie de Lyme en tant que responsable du centre national de référence des borrélioses.
Selon des partisans d’une nouvelle approche de la maladie de Lyme, le test ELISA n’est pas fiable. On pourrait même s’en passer et réaliser un test Western Blot immédiatement, prenant le contrepied de la méthodologie en vigueur qui stipule qu’un test ELISA doit toujours être réalisé en première intention.
« Tests ELISA et Western Blot complémentaires »
L’idée fait bondir le professeur Benoît Jaulhac, qui exprime deux remarques. Premièrement, il estime que ce genre de démarche n’est pas tout à fait désintéressée :
« J’aimerais que tout à chacun réalise qu’un test Western Blot coûte plus cher (40€) et est mieux remboursé qu’un test ELISA (environ 15€), il y a clairement un intérêt commercial à en vendre de la part des fabricants et ensuite a réaliser des tests Western Blot de la part des biologistes – comme ça je me mets tout le monde à dos. »
La deuxième remarque concerne la démarche biologique. Un test ELISA détermine un taux d’anticorps tandis qu’un test Western Blot détermine une réponse dite qualitative, en analysant « le spectre de cette réponse anticorps ». À cet égard, Benoît Jaulhac affirme :
« L’utilisation de tous ces tests, Western Blot, immunoblot, dotblot etc. directement en première intention, sans le coupler à une analyse quantitative, montre des résultats moindres que ce qu’on pouvait attendre, même si le test est un bon test. Ne pas tenir compte du taux d’anticorps, c’est une mauvaise chose ».
Benoît Jaulhac poursuit en expliquant que cette démarche n’est pas spécifique à la maladie de Lyme. Le SIDA, la toxoplasmose, la syphilis utilisent la même méthode. Mais la remise en cause des tests ELISA pour la borréliose de Lyme vient du fait que le SIDA, par exemple, présente un virus unique là où la maladie de Lyme compte plusieurs souches. Un patient testé avec une souche précise ne pourrait-il passer à côté de toutes les autres ?
La question des souches
Benoît Jaulhac explique qu’il y a « des antigènes dominants qui croisent entre les espèces » de bactéries de la maladie de Lyme et qu’il n’est pas nécessaire qu’un test ELISA possède toutes les souches, assénant au passage :
» Je l’ai expliqué à certaines personnes, dire que le test de tel laboratoire est basé sur une souche uniquement américaine (borrelia burgdorferi, ndlr), donc moins bon, n’est pas un argument tenable. Ce n’est pas un mélange de deux antigènes qui rend un réactif mauvais ni le fait d’avoir un mélange de dix antigènes en ELISA qui le rend bon. Ce serait bien, mais ce n’est malheureusement pas aussi simple. »
Pourtant, le professeur a validé la technique VIDAS Lyme 2 des laboratoires bioMérieux qui ajoutent deux souches, borrelia garinii et borrelia afzelii, à la souche borrelia burgdorferi, en 2010. Tout laisse donc à penser que multiplier le nombre de souches le rend plus efficace. « Ce n’est pas parce qu’il contient une souche garinii ou afzelii qu’il sera meilleur stricto sensu » affirme le scientifique. Pour lui, l’innovation de ce nouveau test se trouve ailleurs, dans la séparation des IgG et des IgM (deux types d’anticorps) ainsi que dans la possibilité de l’utiliser sur le liquide céphalo-rachidien « permettant de faire la preuve d’une neuroborréliose ». Le rajout de deux souches est pour le professeur, est surtout dû à « la pression du marché » qui incite à lancer des nouveaux produits, comme pour n’importe quelle entreprise.
La maladie de Lyme est-elle à l’origine d’autres maladies ?
Adepte du camouflage, la maladie de Lyme serait non seulement difficile à détecter, mais serait en plus responsable d’autres pathologies, comme la sclérose en plaques, l’arthrite rhumatoïde, la fibromyalgie. Cela, avec une variabilité importante des symptômes. Pour Benoît Jaulhac beaucoup de patients voient dans la maladie de Lyme une réponse à des symptômes inexpliqués :
« Trop souvent, quand on ne trouve pas ce que vous avez – et c’est bien normal – on cherche. Et à partir du moment où on trouve des anticorps contre quelque chose, et on se dit : « c’est ça l’origine ». Je n’ai pas vu ces patients en question, donc je ne peux pas me prononcer sur chacun de ces cas. Je dis juste que dans certains cas, ça peut être une façon facile de mettre un nom sur une maladie ».
Par exemple, une personne ayant le cancer peut s’estimer infectée, parce qu’elle présente des anticorps contre la maladie de Lyme dans le sang. « On préférerait que ce soit une maladie pour laquelle il y a un traitement antibiotique plutôt que d’avoir à faire chimiothérapie » explique le professeur, précisant que ce genre de réaction est « humaine ».
Les anticorps présents dans le sang peuvent-ils prouver qu’il existe des porteurs sains ? « Si ça existe, c’est extrêmement rare » estime Benoît Jaulhac, pensant plutôt que chaque personne peut-être en contact avec la maladie sans la contracter, comme des « cicatrices ».
Benoît Jaulhac admet que « certains tableaux cliniques » entre la sclérose en plaques et la neuroborréliose peuvent aisément se confondre. Pour le professeur, des outils existent et sont capables de distinguer les deux à l’heure actuelle. Mais pour utiliser ces outils, encore faut-il faire les bons diagnostics…
Du bon usage des outils
Le professeur Benoît Jaulhac tient à souligner pour les personnes qui aurait un érythème migrant, qu’une fois sur deux, la sérologie sera négative parce qu’à ce moment là de l’infection, au début de la maladie, les tests utilisés ne détecteront pas d’anticorps liés à l’infection. Cela ne veut pas dire que le patient n’a pas la maladie de Lyme en soi, mais que les « tests sont mal utilisés », car les sérologies ne doivent « pas être pratiquées à ce stade ».
La maladie de Lyme peut-elle se transmettre lors d’une perfusion ?
Le scandale du sang contaminé avec le virus du SIDA appelle naturellement cette question dans le cas de la maladie de Lyme. Très franc sur ce point, Benoît Jaulhac dit ne pas « souscrire à cette peur ». Tout d’abord, selon Benoît Jaulhac, le sang, c’est « la mort assurée pour la bactérie ». La bactérie n’y résisterait pas, car le sang aurait « des facteurs solubles » qui la tuerait.
Surtout, s’il est avéré que la bactérie circule dans le sang de petits rongeurs, Benoît Jaulhac explique que chez les grands mammifères, comme l’homme par exemple, la « charge en bactéries » est très faible dans le sang. Dans le cas d’une perfusion, le professeur estime que la probabilité est trop faible pour qu’une bactérie se trouve précisément à ce moment là, en appuyant d’ailleurs sur le fait que le sang est traité pour qu’il ne soit pas trop immunogène.
Néanmoins, le professeur explique que le doute est naturel puisqu’il existe effectivement des expériences dans lesquelles des bactéries de la maladie de Lyme ont survécu dans des concentrés de globules rouges pendant plusieurs semaines. Mais pour le scientifique, c’est un procédé artificiel qui a peu à voir avec les situations réelles.
Existe-t-il des cas de transmission de la maladie de Lyme entre une mère et son fœtus ?
Pour Benoît Jaulhac, la crainte d’une contamination intra-utérine est liée à une confusion :
« Il y a un principe de précaution installé dans plusieurs pays européens. Par précaution, on ne va pas prendre de risque et on va traiter toute femme enceinte qui ferait un érythème migrant (symptôme typique de la maladie de Lyme, ndlr). On la traite non seulement pour l’érythème migrant mais pour éviter tout risque de transmission. Mon opinion, sur cette base là, c’est qu’on a mélangé la précaution avec l’idée d’avoir quelque chose. Cela ne veut pas dire qu’il ne peut pas avoir un cas par ci ou par là, et c’est pour ça qu’on a mis en place un processus préventif, ce qui me paraît tout à fait justifié ».
La transmission serait donc « exceptionnelle ». Dans la littérature scientifique, Benoît Jaulhac référence seulement deux cas suspects de transmission de la maladie de Lyme de la mère à l’enfant, dont un quasi-certain. À cet égard, le scientifique estime que le principe de précaution est suffisant et estime peut-être qu’une vingtaine d’enfants au maximum ont pu naître dans le monde, sur vingt ans, avec la maladie de Lyme. Benoît Jaulhac se dit par ailleurs « choqué » par cette « peur générée » qui a amené une mère à lui demander si elle devait avorter.
Aller plus loin
Sur Futura-Sciences : Les secrets de la maladie de Lyme par Benoît Jaulhac
Sur L’Alsace.fr : « Tout n’est pas Lyme et Lyme se traite facilement » Interview du Dr Pierre Kieffer, du CH Mulhouse.
Sur Rue89 Strasbourg : tous nos articles sur la maladie de Lyme et notre dossier.
Je suis d’accord avec vous que toute douleur, tout symptôme, n’est pas forcément une maladie de Lyme. Une fois passé ce « piège » dans lequel il ne faut pas tomber, il est indéniable que nous sommes face à un très gros problème de santé publique.
La littérature scientifique mondiale, étayée par des preuves et non des avis d’experts, regorgent d’études et de recherches concernant les maladies vectorielles à tiques. Pourquoi cette différence, entre, d’un côté, de telles connaissances scientifiques (certes alarmantes et qui nécessitent des actions immédiates et d’ampleur de la part du gouvernement), et de l’autre un tel angélisme des autorités de santé ??
Parce que la maladie de Lyme, outre le scandale sanitaire qu’elle est en train de provoquer, met en péril certains paradigmes sur lesquels repose la médecine. Il s’agit d’une véritable remise en question, afin d’accepter les causes infectieuses de certaines maladies dites « auto-immunes » ou dégénératives. C’est le concept des infections froides, latentes, qui évoluent à bas bruit toute une vie. Forcément, ça dérange et brise certains postulats. Les USA, plus en pointe que la France dans ce domaine, traitent certains cas d’autisme, de maladies dégénératives ou soit disant « auto-immunes » avec des traitements anti-infectieux, et les résultats sont parfois probants. Ainsi, les manifestations neuro-psychiatriques de la syphilis tertiaire sont reconnues scientifiquement… mais pas pour la maladie de Lyme, pourtant maladie « voisine », elle aussi à spirochètes. Je précise que les spirochètes borrélias sont beaucoup plus virulents et pathogènes que ceux (tréponèmes ) de la Syphilis), et ils contiennent 6 fois plus de gènes !!!
Il est prouvé scientifiquement dans le modèle animal que la maladie de Lyme est sexuellement transmissible. Une étude américaine/canadienne/australienne menée par des médecins internistes en 2014 laisse peu de place au doute en ce qui concerne les transmissions inter-humaines. La borrélia peut résister au chauffage du sang en s’enkystant, et se transmettre par là-même par transfusion sanguine. La maladie de Lyme se transmet aussi in-utéro de la mère à l’enfant. Tout ceci est prouvé et étayé par la science. Les autorités continueront-elles à nier la science pour des raisons dogmatiques ???
Docteur Myle, Professeur Jaulhac, vos prises de positions et approches de la maladie de Lyme sont anti-scientifiques !!!!! Certains malades de Lyme sont paralysés et en état de démence cérébrale, d’autres sont porteurs sains….Eh oui, Docteur Myle, certains porteurs de borrélias auront, pendant des années, comme seules manifestations cliniques, par exemple de la fatigue ou des maux de tête !!! Leur état se dégradera lourdement bien des années plus tard, à la faveur de baisses immunitaires, de surinfections opportunistes, d’une intoxication aux métaux lourds, aux pesticides, etc….. Nous sommes face à des malades chroniques multisystémiques, arrêtons de chercher un diagnostic unicite !!!
Mon histoire fait froid dans le dos : double piqure de tique il y a 15 ans (en parfaite santé jusque là), apparitions dans la foulée de douleurs, troubles neurologiques, etc…. Sérologie de Lyme négative…mis sous Prozac (sans aucun effet sur une cause infectieuse bien sûr). Apparitions au fil des années de troubles invalidants dermatologiques, musculaires, articulaires, visuels, cardiaques, neurologiques et cognitifs. Tous les examens étaient normaux, et ont couté une fortune au système de santé. On m’envoie chez le psychiatre qui raconte n’importe quoi !!! Finalement, prise en charge par un vrai infectiologue spécialiste en France de la maladie de Lyme : long traitement antiinfectieux qui finit par me rendre totalement asymptomatique alors que je ne pouvais plus travailler, ni conduire. Ce long traitement offert une rémission complète de plusieurs années, redevenant totalement asymptomatique…. avant une nouvelle rechute il y a quelques mois, avec réapparition de tous les symptômes initiaux, ce qui prouve que la borrélia est active et n’avait pas été éradiquée. Nouveau traitement d’épreuve, et nouvelle amélioration des symptômes !!
Mon histoire vous convainc-t-elle ou vous faut-il des milliers d’autres témoignages de ce type avant d’ouvrir les yeux ?
Ayez l’humilité de ne pas tout savoir et de respecter la souffrance des malades chroniques de Lyme !!
Si vous êtes vraiment médecin, merci d’œuvrer pour une véritable reconnaissance de cette grave pandémie cachée. D’avance merci !!
Cordialement (quand même !!)
« Derek »
http://chasse-peche-terroir.com/maladir-de-lyme/
D'accord, et ??? Tout ce que je peux vous répondre est que "maladie vectorielles à tiques" n'équivaut pas à maladie de Lyme. C'est d'ailleurs un très gros problème avec vous (au sens général, de ce qui raieonnent de votre manière) : vous confondez TOUT, faites des amalgames (les écrits n'arrêtent pas d'être honteusement détournés, y compris par les médecins que vous choyez) et en sortez des conclusions qui flattent à votre dogme.
Métaux lourds, pesticides, autisme, tous les ingrédients de la pseudo-science actuelle sont dans votre message. Manque la vaccination et tout sera parfait.
En tant que professionnel de santé, j'oeuvre tous les jours pour une reconnaissance de la médecine basée sur des peuves (celle que je crois la plus fondée). De ce point de vue, le fameux Lyme chroniqe séronégatif tel que vous le décrivez a encore à faire se preuves :
1) Rien ne prouve que ces symptômes soient de nature infectieuse
2) S'il l'est, pourquoi forcément Lyme puisqu'à ce jour aucun examen complémentaire n'est contributif
3) C'est bizarre cette histoire récurrentte de comparaison avec la Syphilis : je ne conais pas de Syphilis symptomatique à sérologie négative (ah oui, pardon, ce sont les tests de Lyme qui sont mauvais...ben tiens !)
Etc etc....
Je ne veux vraiment pas faire de polémique ni entrer en conflit avec vous, je veux juste partager certaines connaissances, certaines expériences, de manière dépassionnée si possible, et aider à faire avancer les choses pour aller de l'avant, pour faire en sorte que le quotidien des malades de Lyme, qui, aujourd'hui, vivent pour la plupart un calvaire, soit meilleur un jour. J'évite de faire l’amalgame entre "toutes les maladies vectorielles" à tiques et la seule maladie de Lyme, je dis juste qu'il existe de la littérature scientifique, étayée par des preuves, sur beaucoup de maladies transmises par les tiques. Malheureusement, ces preuves, ces études, ne franchissent pas les portes de la faculté de médecine en France (je me suis procuré des cours de Fac sur Lyme : ils ne reposent pas sur des études mais sur des dogmes). Le Dr Vayssier, de l'INRA, confirme lors de ses recherches, que 50 % des bactéries présentes dans les tiques et 80% des virus sont à ce jour inconnus, donc non recherchés en test de routine. Ce qui est déja un gros problème, car les souches de borrélias mutent et plusieurs sérotypes sont possibles.
Ensuite, sans faire d'amalgame, je dis simplement que les métaux lourds, les pesticides, les ondes wi-fi sont néfastes pour la santé, et que, sur un organisme fragilisé par certaines infections latentes, des cynergies pathogènes peuvent se créer. Quels sont les tests actuels qui permettent de mesurer, chez un patient, les symptômes induits par cet environnement? Ce n’est quand même pas de la faute du patient si ces tests n'existent pas (ou sont peu pratiqués) et que les médecins n'évoquent pas ces éléments lors de la trés grande majorité des consultations !!!
Pour la vaccination, je n'ai rien dit, mais il est évident que cela protège le plus grand nombre au détriment du plus petit nombre : certains organismes déja fragilisés par ailleurs ne supporteront pas certains vaccins en raison du chaos immunitaire que cela provoque, de même que certains ne supportent pas le choc d'une anesthésie générale.....
Vous dites :
1) Rien ne prouve que ces symptômes soient de nature infectieuse
Chez moi, en tout cas, ils sont apparus juste après une piqure de tique alors que j'étais en pleine forme jusque là, sans aucun antécédent. Sous antibiothérapie, ils diminuent, voire disparaissent
.
2) S’il l’est, pourquoi forcément Lyme puisqu’à ce jour aucun examen complémentaire n’est contributif
Mes symptômes sont apparus après une double piqure de tique, et j'ai bien précisé dans mon post précédent qu'un état de santé était un "tout", et que moi-même j'ai expérimenté, après long traitement anti-infectieux, une période de rémission complète de plusieurs années, ce qui prouve que d'autres facteurs entrent en ligne de compte. Mais j'ai fini par rechuter (réapparition de toute la symptomatologie initiale). Je n’ai à priori pas eu de nouvelle piqure de tique dans l'intervalle, donc il est probable que l'infection n'était pas éradiquée malgré un long traitement antibiotique qui m'avait, certes, rendu asymptomatique. Mais vous allez me dire que j'ai dû être à nouveau piqué par une tique dans l'intervalle......
3) C’est bizarre cette histoire récurrentte de comparaison avec la Syphilis : je ne conais pas de Syphilis symptomatique à sérologie négative (ah oui, pardon, ce sont les tests de Lyme qui sont mauvais…ben tiens !)
oui, les tests ne sont pas fiables, ne soyez pas cynique. je suis séronégatif en ELISA mais porteur d'une infection (si ce n’est pas Lyme, c'est une autre infection transmise par la tique, puisque les symptômes sont apparus juste après la piqure. J'ai eu une sortie de plusieurs érythèmes migrants bien plus tard) vue l'anamnèse de mes symptômes et de mes traitements. Bcp de malades post-piqure de tique (et ne remettez pas en cause la science s'il vous plait !!), malgré une séronégativité en ELISA pour Lyme, ont fait pratiquer le test de la goutte épaisse et de nombreux spirochètes étaient présents dans le sang. Par ailleurs, leurs tests chez INFECTOLAB, par exemple, révèlent de manière irréfutable, par PCR, Western-Blot, la présence de borrélia. Leurs spirochètes, visible de manière directe au microscope, sont donc bien des borrélias.
Mais je reconnais (et je clame comme vous !) qu'en plus de la borréliose, il est possible, chez de nombreux patients, que d'autres agents infectieux puissent également être en cause, sans que la médecine (ce n’est pas de la faute du malade !) ne puisse savoir quel est leur pouvoir pathogène.
Si ces malades, porteurs d'une borréliose d'après les tests à l'étranger, ne sont pas étiquetés maladie de Lyme en France (vous voyez, je ne confonds pas tout), alors il faut convenir d'un nouveau nom pour ces maladies chroniques avec participation infectieuse, ce que certains médecins de l'ILADS appellent un syndrôme infectieux multi systémique (comme ça on ne parle plus de maladie de Lyme, terme qui finit par vouloir tout et rien dire) mais on regarde le patient dans sa globalité et son environnement.
A bientôt pour ces riches échanges.
A mon avis rien ne sert de vous fatiguer à argumenter. Il est simplement pathétique. Peut être a-t-il eu un problème dans son enfance... ;-)
Bien cordialement
1) Lisez Charpak. Vous comprendrez que sur un million de personnes qui se fait piquer par une tique, il y a forcément des gens qui développent une pathologie quelconque au décours...c'est statistique. Inversement, la majorité des gens qui se font piquer par une tique n'auroint pas à se poser de questions existentielles.
2) Encore une fois, pourquoi Lyme, toujours Lyme, rien que Lyme...Tout le monde focalise sur Lyme mais rien dans la littérature ne permet d'affirmer que les symptômes décrits pour l'hypothatique Lyme chronique soient réellement attribuables à Borrelia.
3) Soit vous avez une pathologie qui a coincidé avec vos piqûres par hasard total (cf 1), soit celle-ci est infectieuse mais totalement étrangère à Lyme et il est normal qu'un ELIUSA ou WB Lyme soit négatif, soit il n'y a rien d'infectieux et idem.
Derek, soyez honnête, rien, si ce n'est une croyance assimilable à celle de toutes les religions, ne vous permet d'affirmer que vous êtes infecté par Borrelia.
Je ne nie aucun de vos symptômes, mais votre force à affirmer que l'origine de ceux-ci est un Lyme ne tient pas debout en l'état actuel des connaissances.
Merci à vous de savoir vous tenir malgré nos différences de point de vue.
En en qui concerne ma maladie, il faut savoir que j’étais en parfaite santé, sans aucun antécédent, jusqu’à ma double piqure de tique il y a 15 ans. J’ai commencé par faire une arthrite à l’endroit exact de la piqure, et la sortie de l’érythème migrant était, là encore, à l’endroit exact de la piqure de tique. Quelle coïncidence ???? Puis, tous les troubles apparus au fil des années correspondent à ceux de la maladie de Lyme : troubles neurologiques, musculaires, articulaires, visuels, cognitifs, dermatologiques, cardiaques. A chaque très longue antibiothérapie, les symptômes régressent au fil des mois au point de redevenir totalement asymptomatique, en très bonne santé. Avant une inévitable rechute (les spirochètes ne sont pas éradiqués). Les spirochètes sont observés dans mon sang au microscope à fond noir. Vous allez me dire qu’il ne s’agit pas d’une maladie infectieuse post-piqure de tique…… Pensez-vous que les spirochètes sont alors les tréponèmes de la syphilis plutôt que des borrélias ? Soyez honnête, nous parlons de la vie d’un être humain qui est en jeu !!! Faut-il attendre l’autopsie ? C’est ça la médecine que vous prônez ??
Je vais arrêter de parler de mon cas personnel car ce qui m’intéresse c’est d’améliorer la situation dramatique que vivent, comme moi, des centaines de milliers de malades de Lyme chronique. C’est dommage que vous ne rebondissiez pas sur les nombreuses questions que j’ai soulevé dans mes « posts » précédents car c’est notamment de ce concept des infections « froides », latentes, qui évoluent à bas bruit toute une vie et sont à l’origine (ou facteurs contributifs) de nombreuses maladies dégénératives ou « auto-immunes » que je voulais parler. Car il n’y pas que « borrélia », bien sûr, mais reconnaitre ce qu’est réellement une borréliose chronique (résistance en forme de kystes, de biofilms, synergie pathogène avec co-infections ou infections opportunistes sur un organisme immuno-déprimé) ouvrirait la voie à ce nouveau paradigme, que les autorités de santé ne peuvent se résoudre à accepter car cela bouleverse trop les dogmes actuels (système d’assurances, conception sociétale, etc…). Je me doute, vu votre rapidité à répondre aux différents posts sur de nombreux sites, que vous travaillez de concert avec le CNR et les autorités de santé pour essayer d’ « éteindre l’incendie » qui va mener un certains nombres de responsables de haut niveau devant le tribunal. Je voudrais que les lecteurs sachent que votre approche ne me parait pas objective. Votre angélisme « je ne nie aucun de vos symptômes » ne tient pas la route lorsque, nous, malades de Lyme, on est confronté au problème : dans les faits, les malades de Lyme sont envoyés en psychiatrie et on nie TOUS leurs symptômes. J’espère que vous êtes au courant, car, encore une fois, derrière ce débat, il y a des vies humaines en jeu, des familles détruites par notre système de santé. Comment le Professeur Jaulhac peut-il encore se regarder dans un miroir ? Dr Myle, si c’était vous-même ou l’un de vos proches qui était malade après une piqure de tique (soyez honnête), que feriez-vous si l’infection cérébrale à borrélia de votre épouse faisait d’elle un zombie ? Vous ne tenteriez pas une antibiothérapie agressive ???
Il existe effectivement 2 approches, l’une portée par l’ILADS, l’autre par l’IDSA. Le simple fait de n’enseigner, dans les facultés de médecine françaises, une seule de ces thèses (celle de l’IDSA), est une démarche antiscientifique. Un scientifique est un « enquêteur » qui écoute, cherche à comprendre, s’informe, lit la littérature scientifique. L’IDSA déclare « une antibiothérapie prolongée pour une maladie de Lyme ne modifie pas la symptomatologie ». C’est faux, j’en suis la preuve vivante. A quand un débat public, avec experts mondiaux, autour d’une table lors d’une émission en prime time, afin d’alerter les médecins et la population sur ces 2 approches, confronter les points de vue et partager ??? Ne pas vouloir « confronter » les 2 points de vue de ces experts est, là encore, une démarche antisicentifique.
Effectivement, j’ai lu Charpak mais je n’en fais pas la même interprétation que vous : lorsque les troubles post-piqure de tique apparaissent à l’endroit précis de la piqure de tique et que la majorité des gens (contrairement à ce que vous dites) tombent malades chroniques dans la foulée, c’est effectivement statistique : les tiques transmettent des cocktails d’agents pathogènes (comme je vous l’ai dit, la majorité sont « inconnus » et donc non recherchés en tests de routine). Il ne s’agit pas d’un sur 1 million qui tombe malade, mais bien d’un sur deux de nos jours……
Pour répondre à votre point 2, pourquoi des dizaines de milliers de malades porteurs d’une borréliose avérée (selon votre test ELISA si fiable et les chiffres officiels en France) développent ces symptômes ? Une coïncidence ??
Pour répondre à votre point 3 : comment se fait-il que les tests ELISA et WB soient parfois négatifs alors que l’on retrouve en tests direct des spirochètes dans le sang des malades de Lyme ??
Moi, je suis honnête et suis un scientifique : tout me permet d’affirmer (piqure de tique, symptômes, tests diagnostiques directs, réponse favorable au traitement d’épreuve) que je suis porteur d’une maladie de Lyme, et des centaines de milliers de personnes sont dans la même situation. Il n’y a qu’une croyance assimilable à celle de toutes les religions qui permet de penser que je ne suis pas infecté par borrélia.
Donc, affirmer que l’origine de mes troubles est un Lyme tient tout à fait debout en l’état actuel des connaissances, notamment grâce aux preuves scientifiques apportées par les travaux de l’ILADS et ceux du Professeur Montagnier. Je pense que vous en êtes également convaincu mais que vous avez un interet à étouffer la vérité. C’est moche, c’est horrible, il y a des familles derrière tout cela. Les lecteurs de Rue89 jugeront, la science jugera, l’histoire jugera. Moi, j’ai tout perdu suite à une piqure de tique infestée par borrélia………
Derek
Par exemple, le « Docteur » Pierre Kieffer de l’hôpital de Mulhouse (27-28ème minutes) qui en parlant de lyme dévie un peu et dit :« Un tiers des fibromyalgiques qui ont des douleurs SIMPLEMENT parce qu'elles ont été violées ou violentées quand elles étaient gamines ». Il est trop fort ;-) On sent bien qu'il a un bon rapport avec ses malades et qu'il n'est pas sexiste. Il n'a pas l'air non d'avoir peur de se regarder dans la glace.
Le Dr Jaulhac semble s'être un peu calmé dans ce reportage mais à la 26ème minutes, il dit quand même que si les malades qui ne guérissent pas, c'est qu'il prennent mal leur traitement. Personnellement, je l'ai pris par intraveineuse à l’hôpital…
Il ne manquait que le « docteur Myle »… C'est bizarre, comme vous l'avez remarqué, pour un médecin, il a pourtant beaucoup de temps libre pour répondre sur les forums… C'est à voir.
Cette maladie a pourri plus de 25 ans de ma vie. J'étais aussi en pleine forme physique et mentale. Ces médecins ne tenant aucun compte ni de l'observation ni du vécu des malades m'ont fait perdre au moins 7 ans de vie. Heureusement, j'ai finalement trouvé une aide médicale en Belgique et au Luxembourg (+ des médicaments allemands) qui me permet de remonter la pente.
Même mon médecin traitant français commence à se rendre compte qu'il s'est trompé en faisant confiance à ces médecins, leur consensus et leurs tests.
Bon courage à tous les malades, je pense qu'il y a moyen de s'en sortir mais la route est longue.
Un autre film intéressant a été diffusé par france5 : « Maladie de lyme, quand les tiques attaquent ».
Bonjour Docteur ! ?
c'est bizarre cette façon de renier en bloc ce que des milliers de personnes vivent à cause de cette bactérie borélia ! Vous devriez peut-être élargir votre "esprit", docteur... et écouter docteur... nous, les malades, nous lançons un appel à la communauté médicale, un appel au secours, un appel à la sensibilité...
Pourquoi n'écoutez-vous pas docteur ?
Quel est votre argument ? nous sommes toutes et tous de psychopathes...
Au delà de votre cerveau, avez-vous un cœur ? Avez-vous vu un enfant malade de Lyme rejeté par la plupart des médecins et ne comprenant pas que personne "ne fait rien" pour le soulager. Avez-vous vu la souffrance dans ses yeux ?
Alors peut-être êtes-vous aveugle, ou aveuglé par votre égoïsme et votre égocentrisme !
Il est plus facile de "parler" derrière un écran mais serait plus courageux de parler de vive voix ! alors... si on se donnait rendez-vous ? vous docteur, Derek, Dreft, moi et d'autres personnes concernées par cette "fausse" maladie de Lyme !!!!
Annie
06.37.77.20.72
" Est-il vrai que seule la crainte de la maladie fait vivre des milliers de gens mais que la santé n'intéresse personne...? "
Bonjour Docteur ! ?
c'est bizarre cette façon de renier en bloc ce que des milliers de personnes vivent à cause de cette bactérie borélia ! Vous devriez peut-être élargir votre "esprit", docteur... et écouter docteur... nous, les malades, nous lançons un appel à la communauté médicale, un appel au secours, un appel à la sensibilité...
Pourquoi n'écoutez-vous pas docteur ?
Quel est votre argument ? nous sommes toutes et tous de psychopathes...
Au delà de votre cerveau, avez-vous un cœur ? Avez-vous vu un enfant malade de Lyme rejeté par la plupart des médecins et ne comprenant pas que personne "ne fait rien" pour le soulager. Avez-vous vu la souffrance dans ses yeux ?
Alors peut-être êtes-vous aveugle, ou aveuglé par votre égoïsme et votre égocentrisme !
Il est plus facile de "parler" derrière un écran mais serait plus courageux de parler de vive voix ! alors... si on se donnait rendez-vous ? vous docteur, Derek, Dreft, moi et d'autres personnes concernées par cette "fausse" maladie de Lyme !!!!
Annie
06.37.77.20.72
" Est-il vrai que seule la crainte de la maladie fait vivre des milliers de gens mais que la santé n'intéresse personne...? "
De nombreuses études scientifiques, menées depuis la fin des années 1980, montrent précisément le contraire ! Je lui conseille la lecture des articles suivants:
Survival of Borrelia burgdorferi in blood products.
Badon SJ, Fister RD, Cable RG.
Transfusion 1989 Sep; 29(7): 581-3 PMID: 2773025
Prevalence of Erythema migrans Borreliosis in blood donors.
Schmidt R, Gollmer E, Zunser R, Kruger J, Ackermann R.
Infusionstherapie 1989 Dec; 16(6): 248-51 PMID: 2625363
Survival of Borrelia burgdorferi in human blood stored under blood banking conditions.
Nadelman RB, Sherer C, Mack L, Pavia CS, Wormser GP.
Transfusion 1990 May; 30(4): 298-301 PMID: 2349627
Borrelia burgdorferi: survival in experimentally infected human blood processed for transfusion.
Johnson SE, Swaminathan B, Moore P, Broome CV, Parvin M.
J Infect Dis 1990 Aug; 162(2): 557-9 PMID: 2373880
[Retrospective study of a borreliosis infected blood donor]
Weiland T, Kuhnl P, Darda C, Sibrowski W, Pulz M.
Beitr Infusionsther 1991; 28: 32-4 PMID: 1725647
Screening of blood donors and recipients for Borrelia burgdorferi antibodies: no evidence of B. burgdorferi infection transmitted by transfusion.
Bohme M, Schwenecke S, Fuchs E, Wiebecke D, Karch H.
Infusionsther Transfusionsmed 1992 Aug; 19(4): 204-7 PMID: 1422081
[Prevalence of Borrelia burgdorferi antibodies in Hamburg blood donors]
Weiland T, Kuhnl P, Laufs R, Heesemann J.
Beitr Infusionsther 1992; 30: 92-5 PMID: 1284777
[Infections with Borrelia burgdorferi in Wurzburg blood donors: antibody prevalence, clinical aspects and pathogen detection in antibody positive donors]
Bohme M, Schembra J, Bocklage H, Schwenecke S, Fuchs E, Karch H, Wiebecke D.
Beitr Infusionsther 1992; 30: 96-9 PMID: 1284778
Transfer of Borrelia burgdorferi s.s. infection via blood transfusion in a murine model.
Gabitzsch ES, Piesman J, Dolan MC, Sykes CM, Zeidner NS.
J Parasitol. 2006 Aug;92(4):869-70. PMID: 16995409
Je ne dis pas que tout ce qu'il avance est faux, je dis qu'en présence de nombreux (pour ne pas dire d'innombrables) symptômes dont on ne trouve pas la cause malgré des examens et analyses très poussés (coûtant très chers mais qu'il faut faire), il y a lieu de suspecter une "maladie de Lyme" même si elle n'est pas avérée par des tests (trop souvent inefficaces) et qu'il faut la traiter comme si elle était présente (ça ne coûte pas bien cher et si c'est bien fait, ça n'entrainera pas d'effets désastreux).
IL FAUT TRAITER CE QUI EST GUERISSABLE tant qu'un nom n'est pas mis sur une éventuelle autre maladie qui, elle, se révélera peut-être (voire souvent) non guérissable. Si par la suite un diagnostic probant établit qu'il y a une autre pathologie, il sera toujours temps de la soigner et d'abandonner le traitement contre la borréliose.
En attendant, il est urgent de ne pas se voiler la face et de faire en sorte que de nombreux malades ne soient pas dirigés, à tort, vers des unités psychiatriques ou autres dans lesquels ils seront considèrés comme des "légumes" qu'ils seront d'ailleurs devenus, PAR MANQUE DE SOINS ADEQUATS et par le DENI presque systématique de certains praticiens et de trop nombreux politiques.
Je ne suis ni médecin ni atteint par la maladie de Lyme mais je m'y suis beaucoup intéressé et j'ai beaucoup lu d'articles de spécialistes ( convaincus ou non) et de témoignages sur le sujet et je suis certain qu'occulter cette affection est un FAUTE et mène physiquement et psychologiquement bon nombre patients vers des situations inappropriées, désastreuses et désespérées.
De plus, j'estime que tant qu'aucune preuve tangible n'est apportée, il n'est pas possible de parler "d'incarner une ligne officielle" qui à mon sens n'a pas lieu d'exister. Cette ligne officielle ne fait que la démonstration d'une certaine indifférence bien pratique.
Mon copain a fait des tests en juin 2014 suite à une piqûre de tique, sans pour autant avoir eu des symptômes ou des soucis au niveau de la peau. Actuellement il n'a aucun symptôme de cette maladie, tout comme depuis le début. Pensez-vous qu'il faut quand même voir un spécialiste? à part un traitement antibio de 3 semaines vu le résultat de la prise de sang, il n'a rien pris. Moi je pense qu'il faut quand même allé consulter un spécialiste, mais lequel? J'ai du mal à en trouver un, à part sur Strasbourg. Avez-vous qqun à nous conseiller dans la région Alsace Moselle? Merci d'avance.
Il y a eu piqûre, la sérologie était positive (combien de temps après la piqûre ?), il y a eu traitement, dépuis zéro symptôme. Pourquoi s'inquiéter et chercher à voir un spécialiste ? Que ferait-t-il de plus que vous rassurer, à juste titre ?
Vous êtes malheureusement victime de la psychose induite par les
récits alarmants sur internet ou dans les pages des quotidiens régionaux, dont la relation avec la maladie de Lyme est à démontrer.
pendant encore quelques années !!!!!!!!!
Catherine CHAPOT
19 mars 2015
Ca commence vraiment mal. Sérologie positive n'équivaut pas (loin, loin, très loin s'en faut) à maladie.
Donc le reste...
Les résultats de ces sérologies varient en fonction... de la marque du kit. Le Mikrogen marche assez bien, d'après ce qu'on lit dans les forums. Certains labos l'utilisent (comme celui de Mutzig en Alsace).
La recherche des anticorps contre la Borrelia n'est valable que si le système immunitaire n'est pas touché et que la bactérie ne se cache pas dans les cellules (forme kystique). En cas de forme chronique, c'est peine perdue.
Les faits ne bougent vraiment pas vite.... L'impatience et la maladie progressent.
Eric
Quant au reste, ce sont des hypothèses bien pratiques pour expliquer des symptômes dont l'origine est peut-être tout simplement ailleurs (micro-organismes inconnus, pathologies non organiques etc...).
Je n'arrive vraiment pas à comprendre cette ultra-focalisation sur cette bactérie...c'est tout simplement obsessionnel.
Je suis soigné depuis plus d'un an pour un lyme (et co infections)alors que mes sérologies sont semblables à celles de Chaot. Mon état c'est maintenant bien amélioré et je n'ai quasi plus de douleurs. Avant cela, les médecins qui ne voulaient pas entendre parler de lyme chronique et m'ont laissés souffrir pendant 25 ans.
En dépit des évidences, certains semblent toujours penser qu'au vu de mes résultats sérologiques (et western blots négatifs), il aurait mieux valu continuer à me laisser mourir à petit feu car je n'ai pas de lyme chronique. Ce n'est pas mon avis ni celui de mon médecin actuel ultra focalisé sur cette bactérie car il a observé, étudié et réfléchi...
Pensez vous que la terre est ronde?
1) Etes-vous certain que votre état ne se serait pas amélioré sans traitement ?
2) Etes-vous certain que le traitement, si l'on admet qu'il a été efficace, n'a pas traité tout autre chose que la bactérie à laquelle vous croyez ?
3) Combien de patient atteints des mêmes symptômes que vous avec un bénéfice de traitement proche du néant ?
La médecine ne se résume pas à des cas particuliers. Je crois à la médecine basée sur des preuves. Pour le moment, rien de tout cela dans le domaine abordé ici.
Ca fait 25 ans que je me plains d'etre malade et que mon état se dégrade. Ca doit faire 13 ou 14 ans que je suis incapable de travailler. Depuis 8 ans, c'est vraiment très mauvais (Quasi tous les symptômes décrits pour un lyme chronique dont Guillain-barré). Je ne vis plus.
Pensez-vous que c'est par hasard que lorsqu'un médecin belge m'a traité avec un mois de ceftriaxone, j'ai fait de grosses réactions (39,5°, etc.) puis que mon état c'est amélioré comme jamais? Ensuite, ca c'est de nouveau dégradé après l'arrêt du traitement. Puis, avec le traitement que je suis depuis un an, les choses s'améliorent de mois en mois. Pour moi ca ne fait aucun doute.
Que de temps perdu (exemple): Il y a quelques années, j'ai demandé à mon médecin traitant si je ne souffrais pas de lyme car quand je prenais des antibiotiques pour une bronchite persistante ca avait des effets sur mon état général. Il m'a dit que ce n'était pas possible et m'a envoyé chez un rhumatologue, celui-ci m'a confirmé qu'avec un western blot négatif, il était absolument impossible d'avoir lyme. A cause de leurs certitudes et de leur manque d'écoute, mon état a continué à se dégrader. Que de souffrance enfermé chez moi à errer entre fauteuil et lit.
2) L'efficacité de mon traitement ne fait aucun doute pour moi. J'ai probablement des coïnfections (babésiose ou autres). Ce n'est pas mon problème de savoir si on élimine des borélias ou des babésias de mon corps ce qui compte pour moi, c'est de guérir. Si vous voulez, appeler cela syndrome lyme chronique ou changer le nom de lyme par un acronyme je m'en moque, mais soignez les malades!
3) Je ne peux que vous parler que de mon cas personnel: Voyant que j'étais clairement décidé à en finir avec ces souffrances, mon épouse a, en dernier recours, trouvé à l'étranger un médecin prêt à m'écouter à me soigner. Mon suicide aurait probablement été jugé comme une preuve de problèmes psychiatriques par les médecins qui ne m'avaient pas soigné. Ils auraient pu garder leur bonne conscience et se renforcer dans leurs certitudes. Ca j'en suis certain...
Je suis un scientifique. Je pense que la moindre des choses serait d'essayer un traitement antibiotique sur les patients qu'on peut raisonnablement soupçonner de lyme chronique. D'observer s'ils ont un effet. Si c'est le cas, il me semble raisonnable de considérer une cause bactérienne et d'essayer de la traiter. Non?
Comment peut on laisser les gens sans soins comme je l'ai été? La seules chose auquel j'ai eu droit, c'est des examens et des rendez vous avec des spécialistes en toutes spécialités. Sans résultat.
Personnellement, j'ai surtout rencontré des malades abandonnés à leur sort. A ce que j'entends et lis, mon cas particulier ne doit pas l'etre tant que ca.
Cette liste de symptômes est indigeste. Il y a des centaines de millions de patients de par le monde qui pourraient s'y reconnaître.
Alors soit, zou, tout le monde sous Ceftriaxone et on n'en parle plus. Et surtout que personne ne cite l'effet placebo...
Ceci étant, même si je déplore votre communication sur le sujet, je suis content que vous alliez mieux, c'est au fond l'essentiel.
j'ai fait l'analyse en labo veterinaire par pcr. du coup le labo de l'hopital me l'à fait aussi par pcr et la négatif....
je vais surement commencer les antibios semaine prochaine mais sans grande conviction vue que l'infectiologue de l'hopital me dis que je n'en n'est pas besoin... je me dis qu'ils sont sans doute pas au point du tout sur la maladie mais c'est dur pour nous malades d'etres balader de medecins en medecins sans entendre les mêmes discours....
En tout cas merci beaucoup !
bonne continuation à vous !
Messieurs, vous devriez faire comme les bactéries de la borréliose de Lyme vous cacher !!!
Je suis malade de Lyme depuis 2011 et mon parcours ressemble à celui de nombreux malades en France. Heureusement je me soigne en Allemagne puisque je réside proche de la frontière.
Et la condamnation de Mme Viviane Schaller et Bernard Christophe est une honte ! En France quand on veut aider des malades on est des criminels !
Je suis vraiment très déçue -mais pas étonnée-
Cordialement.
Et bon courage à tous les malades qui entendront encore beaucoup d'inepties sur leur maladie.
Quant à moi j'assume pleinement ma maladie, mon vécu, mes idées sur cette errance médicale... et je suis toujours décidée à me battre pour moi mais aussi pour les autres malades...
A bientôt peut-être.
Cordialement
Tout ça en vain !
Mais courrrrrage, on y arrivera !
annie.juillard@free.fr
Salon Bio à Egenheim en Alsace le 1er mars 2015, vous y verrez Viviane Schaller et Bernard Christophe (courageux et toujours aussi déterminés).
Pourquoi ne pas faire un vrai travail journalistique sur ce theme? Rencontrer des médecins (ceux qui ont des opinions et d'autres qui soignent les gens...), des malades (vous avez maintenant mon adresse mail...), regarder ce qui se fait à l'étranger....
Quant aux couts vous pourrez comparer celui de 3 semaines d'injections de ceftriaxone en hopital de jour avec celui de 8 ans de visites à des spécialistes divers et variés (seulement une fois le psychiatre...), irm, scanners, ponctions lombaires ou autres sérologies.
Excusez moi, je suis un peu énervé...
Bonjour,
Vous êtes un peu énervé mais de quoi ?
Vous suggérez de "Regarder ce qui se fait ailleurs" ... Des cliniques se spécialisent dans le domaine des traitements antibiotiques de longue durée censés guérir de supposés Lyme chroniques, ceci contre l'avis des autorités médicales locales (voir par exemple ce qu'en dit le CDC aux USA alors que beaucoup croient que ce pays n'a pas le même point de vue que la France !).
Jusqu'à preuve du contraire, les patients qui justifient de 3 semaines de ceftriaxone en France sont traités.
Nous vivons dans un pays où l'on refuse de faire n'importe quoi et donner carte blanche à des gens qui agissent en dépit de règles établies pour le bien du plus grand nombre. Que cela nuise à quelques uns peut arriver, mais cela ne doit pas occulter le bénéfice apporté à l'énorme majorité.
Pour vous calmer lisez ceci :
http://www.healthunit.org/hazards/documents/Advocacy_of_Lyme_Disease.pdf
C'est paru il y a deux ans dans le Lancet et ça répond largement à votre questionnement.
Je n'ai pas besoin de me calmer. Vous avez peut être besoin d'ouvrir les yeux...
Je suis énervé du fait qu'on m'a plus ou moins laissé crever pendant des années. Mon médecin traitant m'a diagnostiqué sur base de signes cliniques (avec guillain barré) il y a 8 ans avant de se rétracter suite aux au fait que mon wertern blot était négatif et aux recommandations de gens qui ne disent qu'il ne faut rien faire du tout. ;-)
En France, les médecins sont tellement bien formés qu'ils arrivent à vous dire que si vous avez eu un lyme, vous êtes immunisé à vie (3ans plus tard, quand j'ai eu un erythème migrans... et un western blod négatif).
Je vous signale qu'au usa un premier état (le vermont de mémoire) vient de reconnaître les recommandations de l'ilads. Je vous signale qu'en Allemagne les autorités n'ont pas.suivi les recommandations de gens aveugles et arrogants. Qu'au Luxembourg et en Belgique, des médecins (toutefois peu nombreux et ayant souvent eu un proche malade....) connaissent la maladie et essaient de les soigner.
Pourquoi ai je eu 39°5 pendant une semaine lors de mon traitement à la ceftriaxone? Allergie? Pour moi non car je n'avais plus de température la 4ème et dernière semaine de traitement.
Réponse: un herx! Pour vous, je suppose que ca n'existe pas, pourtant, j'en ai eu un... Si vous vous mettiez à réfléchir?
PS: la ceftriaxone m'a guéri, mais seulement pendant un mois
PPS: je suis un scientique...
Pour vous ouvrir les yeux regardez ceci:
http://www.reseauborreliose.fr/index.php/day/2014/05/06/La-maladie-de-Lyme-Quand-les-tiques-attaquent-!-sur-France-5
Mon questionnement c'est pourquoi ils s'obstinent.
Pour info: la ceftriaxone n'est apparemment pas le meilleur antibio pour un lyme chronique. Pardon pour ce gros mot, c'est vrai, ca n'existe pas ;-)
J'ai fait le test western blod 2 fois à 6 mois d'intervalle. La première fois mon médecin a dit que j'avais eu la maladie mais que je ne l'avais plus. La 2ème fois elle m'a donné de l'amoxiciline pour 10 jours que je n'ai pas prise car cela fait 20 ans que je me fait piquer tous les été, et maintenant j'ai mal dans les jambes les mains et je fait des extra systoles. J'attends le kit du DR Montagnier pour être sûre. Je ne sais plus à qui m'adresser, merci de votre conseil.
Comment ça se fait qu'en France autant d'enfants sont malades après une morsure de tique ?
Comment ça se fait qu'on dit aux parents qu'après 2 ou 3 semaines d'antibiotiques les enfants seront guéris ?
Comment ça se fait que ces enfants là, ceux qui auraient dû guérir avec les 2, 3 semaines d'antibiotiques, se mettent tous à souffrir de douleurs dans tous le corps ? qu'ils sont en grandes souffrance psychologique ? (nervosité, insomnie, trouble de la mémoire)., qu'il développent les symptômes de maladie auto-immunes mais qui sont testés négatifs pour ces maladies.
Comment se fait-ce donc, qu'on ne veuille pas reconnaitre l'existence de cette maladie sous sa forme chronique ?
On laisses des enfants souffrir dans le silence, prétendant que leur parents sont fous.
Comment ça se fait que les familles dépensent sans compter pour des examens poussés qui n'ont rien a voir avec LYME, on a l'impression d'enrichir les industries pharmaceutiques, on se demande même parfois si on ne fait pas exprès de ne pas nous aider, pour qu'on continue à payer.
MAIS tous ces enfants la ont tous été mordus par une tique, ils ont tous eu un lyme averé. ET PAS SOIGNE, pourtant soit disant cette maladie se soigne ????
Il se passe quoi en France exactement ???? on laisse les enfants souffrir ? pourquoi ???, pourquoi ne pas reconnaitre ENFIN l'existence de cette maladie sous sa forme chronique ????
Les enfants ont besoin d'aide, pour accéder aux soins, antibiotiques, pour suivre une scolarité normale, avec donc accès aux programmes d'accompagnements, comme cela se fait pour d'autres pathologies chroniques, mais en France, on préfère polémiquer, pendant ce temps là des enfants souffrent, et d'autres tombent malades car on se moque complètement de faire de la prévention.
Il est grand temps d'arrêter la polémique et de ENFIN venir en aide aux enfants et aux familles, cette maladie existe !
Et si aux USA il 'agit de la deuxième cause de maladie infectieuse après le sida, en France aussi, mais c'est comme Tchernobyl, en FRANCE tout va bien, on peut aller se promener dans les bois en short, et se rouler dans l'herbe... c'est merveilleux non ?
UNE MAMAN EN COLERE
" B. burgdorferi peut survivre dans des échantillons de sang complet gardés à +4°C dans des banques de sang et ainsi peut être transmis par transfusion "
Baranton G, Saint-Girons I.
Borrelia burgdorferi survival in human blood samples.
Ann NY Acad Sci, 539:444-445. 1988.
Monsieur, Jaulhac comment expliquez vous que dès que je prends des antibiotiques je revive et à leur arrêt la rechute ?
mes test français sont négatifs, soit, pourquoi le sont-ils positifs en Allemagne ? Prétendez vous que nos chers voisins sont eux aussi des charlatans ?
Mr Jaulhac que se passerait-il si toute les personnes se croyant atteinte de Lyme allaient faire don de leur sang de façon massive ?
rien selon vous, alors j'invite tous les soient disant malade à le faire et amusons à compter les recrudescences de malade.
Soyons logiques, beaucoup de gens retrouvent la santé avec des traitements adaptés à la borréliose de lyme et ses co-infections et je vous assure cela coûte bien moins cher à la société que tout les soins cités plus haut.
Quant est-il de loi passée dans l'Etat de Virginie fin février 2013 ? Les américains seraient-t-ils tombés sur la tête selon vous ?
Quels sont vos intérêt dans tout cela, soyons honnête : que protégez vous ?
Quelle considération avez vous vis à vis des autres praticien qui ne vont pas dans votre sens, tels que le Dr Horowitz, ou tout simplement le groupe de travail chronimed qui se penchent fortement sur la question ?
Avez vous prêtez serment Monsieur ? pensez vous le respecter ?
Quant à la complémentarité des deux tests, le labo Schaller, puisqu'il est cité ici, pratiquait les deux systématiquement, en même temps, montrant que Elisa revenait négatif, alors que le Western Blot était positif;
Concernant la transmission par perfusion, le Pr Jaulhac ne fait pas état des formes kystiques de la borrelia qui reste en attente parfois très longtemps avant de redevenir active;
idem pour la question de la transmission de la mère à l'enfant et son avis diverge par exemple de ce que peut dire le Dr Klinghardt qui affirme cette contamination par la mère... Par ailleurs, comment peut-il dire qu'il y a seulement 2 cas de transmissions par la mère, alors qu'il existe une sous-évaluation de la maladie de lyme, que nombre de patients restent leur vie durant sans diagnostic, et qu'il n'y a aucune obligation faite aux médecins de déclarer la maladie pour des statistiques.... ??
pour être aussi affirmatif, il faudrait que les tests de détection soient beaucoup plus fiables, ce qui n'est pas encore le cas, et qu'il y ait des études pour évaluer les incidences et les divers liens d'une telle contamination sur les pathologies "connues".
Quant à la méprise que les patients pourraient faire avec des pathologies qu’ils auraient (cancer, SEP,…), là encore, le Dr Klingardt qui suit la maladie de Lyme depuis plus de 15 ans aux Etats Unis, et qui pendant 5 ans a testé systématiquement les patients qui venaient à lui avec : SEP, SLA, parkinson, alzheimer, autisme, a constaté qu’ils étaient tous positifs à la maladie de Lyme.
et pour finir, je n'adhère pas au titre de l'article, qui ne reflète pas le fond du sujet et qui choisit par là un angle de "déni" (genre "plein de gens se font des idées") ce qui est déjà assez récurant pour cette maladie…
Je cite le prof Jaulhac :
« J’aimerais que tout à chacun réalise qu’un test Western Blot coûte plus cher (40€) et est mieux remboursé qu’un test ELISA (environ 15€), il y a clairement un intérêt commercial à en vendre de la part des fabricants et ensuite a réaliser des tests Western Blot de la part des biologistes – comme ça je me mets tout le monde à dos. »
Ma réponse :
Le western blott est plus coûteux mais bien des fois plus efficace ,vaut-il mieux laisser des personnes sans soins faute d'une détection efficace,ces mêmes personnes si elles ne sont pas détectées iront de médecins en médecins avec diverses prescriptions inadéquates empirant l'état du malade,faisant un nomadisme médical coûtant une fortune à la sécu ,bien sur n'est pas quantifié la détresse d'une personne complètement déstabilisée devant souvent renoncer à une vie professionnelle .L'argument du coût ne tient pas .
Je cite le prof Jaulhac :
« L’utilisation de tous ces tests, Western Blot, immunoblot, dotblot etc. directement en première intention, sans le coupler à une analyse quantitative, montre des résultats moindres que ce qu’on pouvait attendre, même si le test est un bon test. Ne pas tenir compte du taux d’anticorps, c’est une mauvaise chose ».
Ma réponse :
Les taux d'anticorps ne veulent rien dire dans le cas de lyme car les personnes ont le système immunitaire défaillant et les marqueurs ne sauront donner une appréciation qualitative ,il y a longtemps que les vrais spécialistes l'ont découvert ,donc même avec un taux d'anticorps bas mais effectif il faut penser à cette pathologie ,bien sur en regroupant les signes cliniques .
Je cite le prof Jaulhac :
« Adepte du camouflage, la maladie de Lyme serait non seulement difficile à détecter, mais serait en plus responsable d’autres pathologies, comme la sclérose en plaques, l’arthrite rhumatoïde, la fibromyalgie. Cela, avec une variabilité importante des symptômes. Pour Benoît Jaulhac beaucoup de patients voient dans la maladie de Lyme une réponse à des symptômes inexpliqués «
Ma réponse :
Des personnes ayant ces maladies se sont trouvées fortement améliorées par le traitement spécifique de la maladie .
Je cite le prof Jaulhac :
« Par exemple, une personne ayant le cancer peut s’estimer infectée, parce qu’elle présente des anticorps contre la maladie de Lyme dans le sang. « On préférerait que ce soit une maladie pour laquelle il y a un traitement antibiotique plutôt que d’avoir à faire chimiothérapie » explique le professeur, précisant que ce genre de réaction est « humaine »
Le parallèle avec le cancer est un peu douteux dans le genre .
Je cite le prof Jaulhac :
« Les anticorps présents dans le sang peuvent-ils prouver qu’il existe des porteurs sains ? « Si ça existe, c’est extrêmement rare » estime Benoît Jaulhac, pensant plutôt que chaque personne peut-être en contact avec la maladie sans la contracter, comme des « cicatrices «
Ma réponse :
Bien sur qu'il y a des porteurs sains ,ceux-ci développeront la maladie lors d'une intoxication aux métaux lourds par les plombages ,vaccins ,stress ou autres circonstances immunodépressive .Cela a été clairement démontré par le prof Luc Montagnier et mis en exergue par nombre de cas cliniques relevés par les vrais spécialistes de lyme .
En conclusion :
Devrait se trouver dans le box des accusés les acteurs du déni d'une maladie grave ayant une vision dogmatique de la médecine ,préférant leur idéaux à une vision éclairée du problème .
"Bien sur qu’il y a des porteurs sains ,ceux-ci développeront la maladie lors d’une intoxication aux métaux lourds par les plombages ,vaccins ,stress ou autres circonstances immunodépressive .Cela a été clairement démontré par le prof Luc Montagnier et mis en exergue par nombre de cas cliniques relevés par les vrais spécialistes de lyme ."
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Si la démonstration est claire, elle doit être disponible sous la forme de publication(s) scientifique(s). Pouvez-vous nous en fournir la/les références(s) ?
Attention, je ne parle pas d'entretien filmé disponible sur internet (je connais), mais de publications.
Jusqu'ici, ma conviction est que Montagnier a émis un avis empirique, sans fondement scientifique (être un ancien Nobel ne donne pas le droit de dire n'importe quoi, à fortiori dans un domaine où on n'a pas de légitimité particulière, en l'occurrence celui des Borrélioses).
Je peux réviser mon jugement, mais cela ne pourra se faire qu'à l'appui de preuves scientifiques.
Dr Myle
Vous n'avez visiblement pas le niveau pour débattre de ce sujet ,il y a eu maintes et maintes études à ce propos,il n'y a pas pire aveugle que celui qui refuse de voir.Je n'ai pas à obéir à vos ordres sachant que nous nierez la fiabilité des études que je mettrai à disposition .Je me souviens d'une autre conversation ou vous vous faisiez appeler docteur myle ,vous avez réduit vos prétentions et c'est aussi bien .Vous vous étiez illustré par votre méconnaissance du sujet ,fournissant pour étayer vos propos une étude de 1994 ,et vous faites le reproche à Annie pour son étude datant d'un peu plus de dix ans ,vous aviez fait bien pire .Pour citer un exemple,je n'y connais rien en électronique ,je ne vais pas aller débattre à ce sujet ,vous devriez faire de même .
Pourquoi Myle ne demande pas des preuves scientifiques de cette affirmation au conditionnel ? Dans tous les débats de ce type, sur des sujets qui prêtent à polémique, c’est toujours la même chose : le journaliste, l’interviewé ou le défenseur de la pensée unique affirment sans conditions leur crédo, et ceux qui font des commentaires sont sommés de fournir des preuves scientifiques de leurs critiques ou remarques… c’est un système récurent ! la « preuve scientifique » est l’arme fatale pour contrer toute opposition, comme si la vie se résumait à des preuves scientifiques. Que ceux qui ont besoin de preuves scientifiques pour débattre continuent à courir après leurs preuves… le vrai débat est ailleurs, dans l’ouverture intelligente et sensible. Ahhh, le sensible…., c’est pas du tout scientifique ça, vous m’en voyez totalement désolé…
Je vais vous surprendre, je ne suis pas d'accord avec ce que dit Jaulhac quant à la survie sanguine de Borrelia burgdorferi. Des publications ont montré que c'était possible et je pense effectivement que la transmission par transfusion est théoriquement envisageable. Le CDC aux états-unis est d'ailleurs de cet avis.
Ne pensez pas que je sois hermétique, mais ce qu'avance Montagnier ne me convainc pas car je n'ai pas trouvé de données à ce sujet. Affirmer que tous les Parkinsoniens, autistes, Alzheimer son séropositifs pour BB, idem.
Vous avez écrit :
"Vous vous étiez illustré par votre méconnaissance du sujet ,fournissant pour étayer vos propos une étude de 1994 ,et vous faites le reproche à Annie pour son étude datant d’un peu plus de dix ans ,vous aviez fait bien pire"
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Si mes souvenirs sont exacts, J'avais repris une étude de 1994 pour montrer que les tests HIV de l'époque n'étaient pas aussi fiables que ceux dont nous disposons de nos jours. Ceci afin de faire un parallèle avec l'évolution des ELISA Borrelia. Il faut aussi savoir admettre que les choses évoluent et ne pas rester campé sur des données périmées. Les ELISA Borrelia ont bien évolué au cours de la dernière décénnie, gagnant en sensibilité et spécificité.
Quelle agressivité. Après tout je ne fais qu'exprimer une opinion différente...
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un diagnostique efficace de la borreliose de lyme doit être basé sur une combinaison de differentes techniques : la sérologie , la PCR et la culture , pas seulement sur la sérologie
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de plus les malades qui ont des SPIROCHETES VIVANTS dans le corps ont un taux d' anticorps négatif ou tres bas
Limitation of serological testing for Lyme borreliosis: evaluation of ELISA and western blot in comparison with PCR and culture methods.
Tylewska-Wierzbanowska S, Chmielewski T.
Source
Department of Bacteriology, National Institute of Hygiene, Warsaw, Poland.
Ce n'est pas Jaulhac qui doit se remettre en question, mais tous ceux qui tournent en boucle sur le sujet du dépistage sanguin de la borréliose.
Je n'y connais rien mais je comprends que la pensée unique dictée par L'ACADÉMIEa encore de belles années devant elle...
Souvenez-vous... elle est ronde et elle tourne mais ça fait pas très longtemps:-)
se faire dépister à ses frais en Allemagne , il est très atteint et galère
pour se soigner
Quel test ELISA ? Résultat ?
Quels tests en Allemagne ? Quels sont les bandes du WB qui ont réagi ?
Symptômes, depuis combien de temps ?
Eric
En ce qui concerne Mr montagnier j'ai lu un article sur les signaux électromagnetiques (SEM) des microorganismes très intéressant dans le journal de la société d'ethnopharmacologie de Metz .
je suis également bien perdu dans tout ca... 1er test elisa positif puis western negatif les médecins disent donc que je n'ai pas lyme... pourtant bcp bcp de signes clinique... un medecin à donc fai envoyé mon sang dans un labo veterinaire ! quelqu'un a t il eu recours à ca? là les test sont revenues positifs à borrelia et bartonnela.... l'hôpital me di que ce doit etre des faux positif... j'ai tres peur car j'ai un petit de 1an et le seul medecin qui pense que j'ai la maladie dit que je dois l'avoir depuis longtemps.... mais vue que les médecins ne sont pas d'accord je ne sais plus qui croire...pensez vous que le test montagner est fiable?
merci bcp d'avance pour votre aide...
Vous n'etes pas la seule à avoir eu recours aux vétérinaires. Ils semblent plus informés sur la maladie que les médecins. Cette démarche de la part de votre médecin me semble etre un bon signe de sa volonté de vous aider et de sa compétence. Je lui ferais confiance et lui demanderais de me soigner.
Contrairement aux dires de certains il arrive malheureusement que la maladie se transmette de la mère à l'enfant. J'espère que votre petit ira bien mais s'il prend du retard pensez à lyme.
Vous pourrez trouver des malades ayant vécu ces expériences sur le forum de francelyme. Vous trouverez aussi des réponses dans le livre "Soigner Lyme et les maladies chroniques inexpliquées" du Dr Richard Horowitz
Le Prof. Montagnier est fiable. Je ne connais pas son test.
Je ne sais pas quel test a été fait par le labo vétérinaire mais je ne vois pas pourquoi l'hopital dit que c'est un faux positif. Ne faites pas confiance aux médecins/ professeurs/ hopitaux ils disent souvent n'importe quoi par dogmatisme sans réfléchir parce qu'on leur a dit que le lyme chronique n'existe pas. Ce n'est pas facile, ils sont sur d'eux aveugles et sourds.
Contre l'avis de plusieurs médecins et des western blots tjr négatifs, je suis maintenant sous traitement et mon état s'améliore...
Bon courage
Oui, je connais également des personnes qui ont utilisé les services d'un vétérinaire pour le dépistage.
Les propositions de textes de loi ont certes été rejetées. Mais à force de hurler, les associations et les malades ont commencé néanmoins à faire bouger les choses : il est question de recommencer des études pour arriver à obtenir un dépistage plus fiable des Borrelia (ce qui n'est techniquement pas compliqué, mais il faudra bien réfléchir pour que les tests puissent vaincre l'inertie de l'Ordre des Médecins et des politiques).
Le passage des Borrelia de la mère au foetus est "avéré" (pour rappel, la 1ère publi qui en parle date de 1985) et depuis janvier 2014, on parle de transmission sexuel, comme une MST.
Le système immunitaire étant attaqué, il convient de se surveiller tout ce qui le touche (vaccins, médicaments) pour limiter les maladies auto-immunes. Impossible de connaitre les liens de causalités et les traitements sont incompatibles (histoire personnelle).
Quant à Montagnier, ...dommage de faire ressortir la mémoire de l'eau, qui le décrédibilise aux yeux de scientifiques.
Dans quelques années, on parlera de cet épisode de la médecine française comme d'un nouveau scandale sanitaire (nous le sommes de plus en plus à nous en rendre compte). Mais il y aura encore beaucoup de souffrance et d'incompréhension.
Eric
"Le scandale du sang contaminé avec le virus du SIDA appelle naturellement cette question dans le cas de la maladie de Lyme. Très franc sur ce point, Benoît Jaulhac dit ne pas « souscrire à cette peur ». Tout d’abord, selon Benoît Jaulhac, le sang, c’est « la mort assurée pour la bactérie ». La bactérie n’y résisterait pas, car le sang aurait « des facteurs solubles » qui la tuerait.
.....sauf que : les tests sont effectués sur échantillons de sang ??????????????????????????????????????????????????
donc si je comprends bien on fait des tests "sanguins" dans lesquels elle ne subsisterait pas à cause des facteurs solubles !
Quelle explication !
elle ne survit pas donc nous sommes sûrs de ne rien dépister...on croit rêver...ou plutôt l'inverse.
Heureusement que ma route a croisé celle du Dr Bottéro, ce chalatan qui nous a si bien soignées mes filles et moi car oui, ma seconde l'a attrapé in-utéro et son vaccin des 18 mois a vivement accéléré son entrée dans l'autisme...aujourd'hui oublié avec nos 4 années d'antibiothérapies pulsées. Ma grande l'a attrapé par piqûre de punaise de lit, petites piqûres en groupe de 3 alignées qui grattent énormément et a fait l'érythème migrant. Mes ex (car avec cette maladie, on ne tient pas en couple) eux aussi l'ont attrapé, mais SEXUELLEMENT. Heureusement qu'il existe des experts dans ce monde et qu'on peut encore se renseigner en dehors de nos frontières.....
En gros, il serait normal que 80% de la population soit aujourd'hui atteinte car les jeunes enlèvent la capote après les résultats de leurs tests VIH, et qui ne se fait pas piquer par un moustique au moins chaque année ? et les poux à l'école.......quel avenir pour nos gamins..?