De toutes les attractions du Parc du Petit Prince, c’est peut-être celle qui a convaincu le groupe polonais Ptak de racheter l’entreprise : le loyer. Comme l’indique le bail emphytéotique, la société Aéroprince doit s’acquitter de 24 000 euros par an pour 24 hectares de terrain et quelques bâtiments, plus une part variable de 4% sur le chiffre d’affaires hors taxes, hors restauration, boutiques et subventions, s’il excède 2,4 millions d’euros. En 2023, le parc a payé 32 750 euros pour son loyer annuel, c’était le montant record.
Ce généreux bailleur, c’est le Symbio, un syndicat mixte formé par la Collectivité d’Alsace, l’agglomération de Mulhouse et la Région Grand Est. Cette structure publique a été créée après le fiasco du Bioscope, un parc de loisirs dédié à l’environnement, liquidé en 2012 après que les collectivités publiques y ont investi plusieurs millions d’euros. Dès 2014, le Symbio devait accompagner la relance du site avec le Parc du Petit Prince, porté par la société Aérogroupe. Il lui loue 24 des 50 hectares dont il est propriétaire. Les 26 hectares restants sont un espace naturel, non exploité.
Situé à moins de 100 km d’Europa Park, le plus grand parc d’attractions d’Europe, le Parc du Petit Prince qui s’est spécialisé dans les ballons captifs a compté 155 000 visiteurs en 2023, contre 85 000 à ses débuts. Une belle progression mais l’exploitation du parc a longtemps été déficitaire. Ce n’est que vers 2021 qu’il est devenu rentable, après notamment une baisse du nombre de jours d’ouverture.
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